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Jeudi, le club catalan devrait officialiser le maintien en poste du "Professeur" dans des prérogatives élargies.
Quand il s’agit de porter la voix de l’USAP face aux médias, Christian Lanta ne se départit jamais d’un ton courtois accompagné d’un sourire séducteur, délivrant un discours diplomate qui sied bien à ses ambitions. Et quand la question se veut gênante, le directeur sportif de l’USAP n’hésite pas à recadrer son auditoire pour mieux l’endormir. Ainsi le "Professeur" a-t-il grandement contribué à protéger le groupe sang et or tout du long, alors que Perpignan a encaissé samedi soir à Lyon sa vingtième défaite (47-9) en championnat cette saison.
"On (le staff technique) est toujours arrivé à trouver des leviers avec les joueurs, grâce à un message porteur d’espoir. Sinon, il y a longtemps que le groupe aurait explosé, et il n’a pas explosé", a-t-il insisté dans les sous-sols du stade Gerland. Incontournable Christian Lanta, qui a su se montrer indispensable à l’USAP dans un rôle de DRH, au point d’avoir érigé le positivisme en nouvelle philosophie d’un club à la dérive sportivement.
Le "Professeur" devrait prendre du galon hors du terrain
Cet investissement sans failles et sans relâche méritait bien une suite. Après des semaines de (vrai) suspense, l’homme devrait ainsi officialiser son maintien à l’USAP aux côtés du président François Rivière, jeudi à Aimé-Giral, lors d’une conférence de presse très attendue par tous les supporters.
Selon nos informations, Lanta devrait prendre du galon et occuper de nouvelles fonctions loin du terrain. Omniprésent à toutes les strates du club, il pourrait s’imposer en "grand manager exécutif", ce qui permettrait à "FR" de prendre du recul dans une position de "chairman" à l’anglaise, dont la parole deviendrait rare et ciblée. A Rivière les finances, à Lanta les affaires courantes, ainsi marcherait l’USAP 2019-2023.
"Je fais partie de ceux qui prônent une mutation entière du club, dans son budget, ses infrastructures, son développement sportif. Je maintiens que l’USAP est à la croisée des chemins. Aujourd’hui, il y a une prise de conscience. Là aussi, il faudra avoir un peu de patience mais il me semble que les choses vont dans le bon sens", a-t-il confirmé samedi, sans pour autant lever le voile sur les annonces présidentielles.
Une chose est sûre : longtemps indécis quant à sa décision, le "Professeur" ne rempile pas sans garanties. À 66 ans et après trente ans de management sportif, il jouit d’un immense privilège : sa liberté. Car, comme il l’a toujours dit, il n’est pas venu à l’USAP "pour se faire chier" ; et comme il l’assure plus récemment : "Ce club est unique, je l’aime plus que tout. J’ai été frappé d''Usapite aiguë'".
Omniprésent à tous les étages du club
"À quoi sert Lanta ?", avait questionné une poignée d’internautes lors de la nomination de Patrick Arlettaz au titre d’entraîneur en chef, en décembre 2016. Trois feuillets ne suffiraient pas à décrire l’éventail de ses activités : négocier le recrutement, faire régner auprès des joueurs un code de bonne conduite, sanctionner tout écart, remonter le moral d’Arlettaz, discuter avec les partenaires financiers et, parfois, les institutionnels, assister le président dans sa stratégie, plancher sur le projet du nouveau centre de formation et d’entraînement, se montrer constamment disponible avec les médias… Autant de prérogatives visibles et souterraines qui ont éclipsé le directeur général Denis Navizet, lequel ne s’est toujours pas prononcé quant à son avenir.
Arrivé à l’USAP en juin 2016, l’habile et expérimenté Christian Lanta ne semble donc pas prêt de jeter l’éponge. "Je ne me suis jamais senti aussi proche de François Rivière", a-t-il déclaré la semaine dernière dans les colonnes de Midi Olympique. Les deux hommes ont assurément lié leurs destins : ils réussiront ou échoueront ensemble.
Vincent Couture
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Quand il s’agit de porter la voix de l’USAP face aux médias, Christian Lanta ne se départit jamais d’un ton courtois accompagné d’un sourire séducteur, délivrant un discours diplomate qui sied bien à ses ambitions. Et quand la question se veut gênante, le directeur sportif de l’USAP n’hésite pas à recadrer son auditoire pour mieux l’endormir. Ainsi le "Professeur" a-t-il grandement contribué à protéger le groupe sang et or tout du long, alors que Perpignan a encaissé samedi soir à Lyon sa vingtième défaite (47-9) en championnat cette saison.
"On (le staff technique) est toujours arrivé à trouver des leviers avec les joueurs, grâce à un message porteur d’espoir. Sinon, il y a longtemps que le groupe aurait explosé, et il n’a pas explosé", a-t-il insisté dans les sous-sols du stade Gerland. Incontournable Christian Lanta, qui a su se montrer indispensable à l’USAP dans un rôle de DRH, au point d’avoir érigé le positivisme en nouvelle philosophie d’un club à la dérive sportivement.
Le "Professeur" devrait prendre du galon hors du terrain
Cet investissement sans failles et sans relâche méritait bien une suite. Après des semaines de (vrai) suspense, l’homme devrait ainsi officialiser son maintien à l’USAP aux côtés du président François Rivière, jeudi à Aimé-Giral, lors d’une conférence de presse très attendue par tous les supporters.
Selon nos informations, Lanta devrait prendre du galon et occuper de nouvelles fonctions loin du terrain. Omniprésent à toutes les strates du club, il pourrait s’imposer en "grand manager exécutif", ce qui permettrait à "FR" de prendre du recul dans une position de "chairman" à l’anglaise, dont la parole deviendrait rare et ciblée. A Rivière les finances, à Lanta les affaires courantes, ainsi marcherait l’USAP 2019-2023.
"Je fais partie de ceux qui prônent une mutation entière du club, dans son budget, ses infrastructures, son développement sportif. Je maintiens que l’USAP est à la croisée des chemins. Aujourd’hui, il y a une prise de conscience. Là aussi, il faudra avoir un peu de patience mais il me semble que les choses vont dans le bon sens", a-t-il confirmé samedi, sans pour autant lever le voile sur les annonces présidentielles.
Une chose est sûre : longtemps indécis quant à sa décision, le "Professeur" ne rempile pas sans garanties. À 66 ans et après trente ans de management sportif, il jouit d’un immense privilège : sa liberté. Car, comme il l’a toujours dit, il n’est pas venu à l’USAP "pour se faire chier" ; et comme il l’assure plus récemment : "Ce club est unique, je l’aime plus que tout. J’ai été frappé d''Usapite aiguë'".
Omniprésent à tous les étages du club
"À quoi sert Lanta ?", avait questionné une poignée d’internautes lors de la nomination de Patrick Arlettaz au titre d’entraîneur en chef, en décembre 2016. Trois feuillets ne suffiraient pas à décrire l’éventail de ses activités : négocier le recrutement, faire régner auprès des joueurs un code de bonne conduite, sanctionner tout écart, remonter le moral d’Arlettaz, discuter avec les partenaires financiers et, parfois, les institutionnels, assister le président dans sa stratégie, plancher sur le projet du nouveau centre de formation et d’entraînement, se montrer constamment disponible avec les médias… Autant de prérogatives visibles et souterraines qui ont éclipsé le directeur général Denis Navizet, lequel ne s’est toujours pas prononcé quant à son avenir.
Arrivé à l’USAP en juin 2016, l’habile et expérimenté Christian Lanta ne semble donc pas prêt de jeter l’éponge. "Je ne me suis jamais senti aussi proche de François Rivière", a-t-il déclaré la semaine dernière dans les colonnes de Midi Olympique. Les deux hommes ont assurément lié leurs destins : ils réussiront ou échoueront ensemble.
Vincent Couture
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