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Le grand de béziers .

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Dieu du forum
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Le grand de béziers
Jérôme Prévot

Ils sont aussi problématiques à cadrer, dans la vie d’un groupe, pour un entraîneur, que dans leur vie extra-sportive pour un président de club. Ce sont les « ingérables » du rugby auxquels midi Olympique consacre une série. Cette semaine, Alain estève, le légendaire deuxième ligne de béziers et de l’équipe de france. Un destin hors du commun dans un club hors du commun

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On ne pouvait pas le rater. Par sa stature en premier lieu, premier international français à deux mètres; pour son adresse qui sautait aux yeux, puis pour tellement de choses… Et d’abord cette question qui nous titilla longtemps : « Mais pourquoi Alain Estève n’a eu que 20 sélections ? Pourquoi n’a-t-il pas fait le Grand Chelem 1 977 ? » La réponse avait surgi de la bouche d’un journaliste de l’époque, évasive et propice à toutes les suppositions : « Sans doute était-il difficile à gérer… ». La phrase renvoyait illico à une époque bien précise et à un club bien précis : le grand Béziers, dix titres en quatorze ans. Une conjonction de talents et de personnalités comme on en a jamais plus vue, un esprit libertaire et un défi permanent de l’autorité, aussi. À force de poser la question, quelqu’un a fini par nous affranchir. Si Alain Estève n’a pas joué le fameux Tournoi 1977 sous les ordres de Fouroux, c’est parce que ce groupe s’était constitué durant la tournée 1975 en Afrique du Sud. Alain Estève était blessé pour cette échéance. Vu la qualité des remplaçants, les sélectionneurs et leurs patrons, Albert Ferrasse et Guy Basquet, furent trop contents de se passer d’une forte tête. La carrière internationale du colosse s’arrêta donc à 29 ans.

Alain Estève n’avait rien d’un diplomate, c’est vrai. Il pouvait balancer des réflexions n’importe quand à n’importe qui, même à ses coaches ou ses dirigeants, fussent-ils fédéraux. Il avait ce don si précieux pour tout rugbyman : il faisait peur et en était conscient. Il s’accommodait facilement de ce rôle de « méchant » de service, un peu comme Guy Delorme, rival de Jean Marais dans les films de cape et d’épée. Même les arbitres n’osaient pas trop s’en prendre à lui. Être l’ennemi public numéro un n’avait pas que des inconvénients, surtout quand on est un esprit libre, rétif par nature à toute forme de concession.

Dans cette orgueilleuse AS Béziers qui se donnait chaque année pour mission de conquérir le Brennus, le colosse Alain Estève restera comme le soldat le plus romanesque. Il ne sortait pas d’un roman à l’eau de rose, c’est sûr, plutôt d’une poignante fresque sociale, Jean Valjean d’une version moderne et languedocienne des Misérables. Notre confrère Christian Montaignac évoque aussi John Steinbeck : le Lenny de « Des souris et des hommes ». Estève pourrait aussi coller à Tom Joad, protagoniste de « Les Raisins de la Colère » pour la dimension sociale, l’Oklahoma et la Californie remplacés par l‘Aude et l’Hérault. Plus tard, le Biterrois en rajouterait à l’occasion d’entretiens dans ces colonnes ou ailleurs, parlant du rugby comme d’un sport épousé sans passion, « pour gameller ».

Un méchant trop parfait

On a pourtant rarement parlé aussi bien d’Alain Estève que dans ce livre : « De la belle aube au triste soir ». Montaignac lui consacrait un chapitre qui comportait cette phrase jamais oubliée : « La mémoire populaire rendue cruelle allait se charger de consolider dimanches après dimanches le carcan sur les épaules du géant : Estève assassin ! » Elle faisait référence à une affaire terrible : le fameux un coup de pied administré à André Herrero durant la finale 1971. Deux côtes fracturées et un psychodrame instantané. La rumeur avait accusé le grand barbu de 25 ans. Il s’en est toujours défendu. Montaignac, toujours dans son livre: « Je le revois dans sa petite cuisine, ému aux larmes me martelant que ce n’était pas lui : « Je n’ai jamais mis un coup de soulier. » C’était poignant. En fait, Alain Estève faisait un méchant trop parfait. Il avait la gueule de l’emploi. Il aimantait les regards. »

À la dramatisation de la blessure d’André Herrero s’ajouterait, sept ans plus tard, un nouvel épisode. En 1978, le cas d’Alain Estève avait suscité un vote de confiance de l’effectif biterrois. Il s’était montré insolent vis-à-vis de son entraîneur, Raoul Barrière (décédé la semaine dernière, lire Midi Olympique de lundi dernier). Sommés de choisir, les joueurs avaient voté pour leur coéquipier plutôt que pour leur mentor. Et Barrière était parti, désavoué par ceux qu’il avait amenés au sommet.

Le cas Estève fut aussi la facette la plus apparente de cette équipe sans pareille : conjonction de fortes personnalités, pas forcément proches les unes des autres. Ils ne chantaient pas , ils étaient paraît-il cruels entre eux. Mais ils cultivaient ce sentiment du « nous contre le monde entier » et prenaient certaines décisions... en votant. Ils exprimaient parfaitement la dialectique de la générosité face à la solidarité. Ce n’était pas des enfants de chœur, mais quand il fallait défendre des intérêts communs, sûrs de leur puissance, ils s’unissaient comme les doigts de la main.

De tous, Alain Estève était le plus impressionnant. Tout chez lui semblait hors norme, son gabarit et sa force d’accord, mais surtout son talent. Il était rapide, adroit, il avait le sens du jeu et de la libération des ballons dans le temps juste. Il suffit de revoir les France-Angleterre 1972 et 1975 pour s’en persuader. Il fait une prestation d’orfèvre : « Tout était surnaturel chez lui, il courrait vite et il était très intelligent. Je n’ai pas connu de joueur de ce profil plus intelligent. Vous me dites qu’il était ingérable ? Moi je l’ai vu très docile dans son apprentissage auprès de Raoul Barrière » détaille Richard Astre, son ancien capitaine. Avant d’ajouter : «Après, oui, il s’était donné une façade de joueur outrecuidant. Mais dans son entourage, il était très sensible.»

On a souvent présenté Alain Estève comme la plus belle réussite de l’entraîneur mythique de l’ASB. Ancien correspondant de Midi Olympique à Béziers. Christian Brualla se souvient : « J’ai vu son premier match à Béziers, contre la réserve de Béziers plutôt, avec celle de Narbonne. Il avait fait courir tout le monde. C’était une force de la nature, Raoul en a fait un excellent joueur. J’ajoute que s’il était dur sur le terrain, il était super sympa dans la vie. »

L’enfance n’avait pas été tendre pour ce titan. Il était issu d’une famille nombreuse et très modeste des environs de Castelnaudary. Il avait été un ouvrier maçon sans le sou, émergé à grand-peine d’une enfance ballottée. Il avait vraiment découvert le rugby au hasard d’une rencontre… ferroviaire. Zola n’aurait pas trouvé mieux dans un roman naturaliste: Walter Spanghero en personne avait repéré cette grande carcasse dans une gare et l’avait invité à le rejoindre au RC Narbonne. Il l’avait aussi accueilli dans sa ferme. « Ils m’ont donné du pain ! J’étais bien chez eux. » Mais le conte de fées avait fini par tourner court.

On a dit beaucoup de choses sur la répudiation d’Estève par les frères Spanghéro. Il aurait fait de l’ombre à Jean-Marie. Lui-même évoqua une dispute dans un bus au retour d’un match qui avait mal tourné. « Il avait aussi le sentiment d’être envoyé au feu pour les matchs à l’extérieur qui s’annonçaient compliqués et d’être oublié pour les rencontres à domicile, » poursuit Christian Brualla. « Le président de Narbonne m’a fait comprendre qu’il fallait que je parte. On m’a accueilli à Béziers. »

Le destin lui offrit donc une seconde chance, il lui devait bien ça vu la dureté de sa jeunesse. « Je me souviens que j’avais faim ! » A Béziers, il épousa le destin du « Vilain petit canard » d’Andersen soudain transformé en cygne et prit sans doute conscience qu’avec le ballon ovale, il avait vécu la rencontre de sa vie. Aucun autre fétiche ne lui aurait d’avantage souri. Il était fait pour ça, dans un sport qui était alors « un formidable espace de liberté », comme disait Jacques Verdier.


https://www.midi-olympique.fr/article/33314-grand-beziers
 

doc27

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le coup de pied à herrero, c'est pas esteve, c'est un de nos anciens entraineurs .....
 

Vadier

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le coup de pied à herrero, c'est pas esteve, c'est un de nos anciens entraineurs .....
C'était qui "les Sixou boys"?." Le 9 vous le loupez pas,c'est un catalan" c'était révélateur d'une époque;Ceux qui ont joué à cette époque et avant surtout,pourraient écrire un livre avec ses "réflexions de vestiaire",souvent croustillantes.Mais j'imagine qu'il en est encore ainsi ,dans les divisions inférieures au moins.J'en ai une en mémoire qui me fait toujours rire.Alors que nous paraissions inquiets dans le vestiaire,l'entraineur nous balança."bon qu'est qu'il y a?Ils sont costauds,ils sont grands et alors?Plus ils sont grands ,plus ils tombent de haut"haha (Jo Lagreize avec l'équipe du lycée au tout début des années 70)
 

Vadier

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Le grand de béziers
Jérôme Prévot

Ils sont aussi problématiques à cadrer, dans la vie d’un groupe, pour un entraîneur, que dans leur vie extra-sportive pour un président de club. Ce sont les « ingérables » du rugby auxquels midi Olympique consacre une série. Cette semaine, Alain estève, le légendaire deuxième ligne de béziers et de l’équipe de france. Un destin hors du commun dans un club hors du commun

Voir la pièce jointe 9221
On ne pouvait pas le rater. Par sa stature en premier lieu, premier international français à deux mètres; pour son adresse qui sautait aux yeux, puis pour tellement de choses… Et d’abord cette question qui nous titilla longtemps : « Mais pourquoi Alain Estève n’a eu que 20 sélections ? Pourquoi n’a-t-il pas fait le Grand Chelem 1 977 ? » La réponse avait surgi de la bouche d’un journaliste de l’époque, évasive et propice à toutes les suppositions : « Sans doute était-il difficile à gérer… ». La phrase renvoyait illico à une époque bien précise et à un club bien précis : le grand Béziers, dix titres en quatorze ans. Une conjonction de talents et de personnalités comme on en a jamais plus vue, un esprit libertaire et un défi permanent de l’autorité, aussi. À force de poser la question, quelqu’un a fini par nous affranchir. Si Alain Estève n’a pas joué le fameux Tournoi 1977 sous les ordres de Fouroux, c’est parce que ce groupe s’était constitué durant la tournée 1975 en Afrique du Sud. Alain Estève était blessé pour cette échéance. Vu la qualité des remplaçants, les sélectionneurs et leurs patrons, Albert Ferrasse et Guy Basquet, furent trop contents de se passer d’une forte tête. La carrière internationale du colosse s’arrêta donc à 29 ans.

Alain Estève n’avait rien d’un diplomate, c’est vrai. Il pouvait balancer des réflexions n’importe quand à n’importe qui, même à ses coaches ou ses dirigeants, fussent-ils fédéraux. Il avait ce don si précieux pour tout rugbyman : il faisait peur et en était conscient. Il s’accommodait facilement de ce rôle de « méchant » de service, un peu comme Guy Delorme, rival de Jean Marais dans les films de cape et d’épée. Même les arbitres n’osaient pas trop s’en prendre à lui. Être l’ennemi public numéro un n’avait pas que des inconvénients, surtout quand on est un esprit libre, rétif par nature à toute forme de concession.

Dans cette orgueilleuse AS Béziers qui se donnait chaque année pour mission de conquérir le Brennus, le colosse Alain Estève restera comme le soldat le plus romanesque. Il ne sortait pas d’un roman à l’eau de rose, c’est sûr, plutôt d’une poignante fresque sociale, Jean Valjean d’une version moderne et languedocienne des Misérables. Notre confrère Christian Montaignac évoque aussi John Steinbeck : le Lenny de « Des souris et des hommes ». Estève pourrait aussi coller à Tom Joad, protagoniste de « Les Raisins de la Colère » pour la dimension sociale, l’Oklahoma et la Californie remplacés par l‘Aude et l’Hérault. Plus tard, le Biterrois en rajouterait à l’occasion d’entretiens dans ces colonnes ou ailleurs, parlant du rugby comme d’un sport épousé sans passion, « pour gameller ».

Un méchant trop parfait

On a pourtant rarement parlé aussi bien d’Alain Estève que dans ce livre : « De la belle aube au triste soir ». Montaignac lui consacrait un chapitre qui comportait cette phrase jamais oubliée : « La mémoire populaire rendue cruelle allait se charger de consolider dimanches après dimanches le carcan sur les épaules du géant : Estève assassin ! » Elle faisait référence à une affaire terrible : le fameux un coup de pied administré à André Herrero durant la finale 1971. Deux côtes fracturées et un psychodrame instantané. La rumeur avait accusé le grand barbu de 25 ans. Il s’en est toujours défendu. Montaignac, toujours dans son livre: « Je le revois dans sa petite cuisine, ému aux larmes me martelant que ce n’était pas lui : « Je n’ai jamais mis un coup de soulier. » C’était poignant. En fait, Alain Estève faisait un méchant trop parfait. Il avait la gueule de l’emploi. Il aimantait les regards. »

À la dramatisation de la blessure d’André Herrero s’ajouterait, sept ans plus tard, un nouvel épisode. En 1978, le cas d’Alain Estève avait suscité un vote de confiance de l’effectif biterrois. Il s’était montré insolent vis-à-vis de son entraîneur, Raoul Barrière (décédé la semaine dernière, lire Midi Olympique de lundi dernier). Sommés de choisir, les joueurs avaient voté pour leur coéquipier plutôt que pour leur mentor. Et Barrière était parti, désavoué par ceux qu’il avait amenés au sommet.

Le cas Estève fut aussi la facette la plus apparente de cette équipe sans pareille : conjonction de fortes personnalités, pas forcément proches les unes des autres. Ils ne chantaient pas , ils étaient paraît-il cruels entre eux. Mais ils cultivaient ce sentiment du « nous contre le monde entier » et prenaient certaines décisions... en votant. Ils exprimaient parfaitement la dialectique de la générosité face à la solidarité. Ce n’était pas des enfants de chœur, mais quand il fallait défendre des intérêts communs, sûrs de leur puissance, ils s’unissaient comme les doigts de la main.

De tous, Alain Estève était le plus impressionnant. Tout chez lui semblait hors norme, son gabarit et sa force d’accord, mais surtout son talent. Il était rapide, adroit, il avait le sens du jeu et de la libération des ballons dans le temps juste. Il suffit de revoir les France-Angleterre 1972 et 1975 pour s’en persuader. Il fait une prestation d’orfèvre : « Tout était surnaturel chez lui, il courrait vite et il était très intelligent. Je n’ai pas connu de joueur de ce profil plus intelligent. Vous me dites qu’il était ingérable ? Moi je l’ai vu très docile dans son apprentissage auprès de Raoul Barrière » détaille Richard Astre, son ancien capitaine. Avant d’ajouter : «Après, oui, il s’était donné une façade de joueur outrecuidant. Mais dans son entourage, il était très sensible.»

On a souvent présenté Alain Estève comme la plus belle réussite de l’entraîneur mythique de l’ASB. Ancien correspondant de Midi Olympique à Béziers. Christian Brualla se souvient : « J’ai vu son premier match à Béziers, contre la réserve de Béziers plutôt, avec celle de Narbonne. Il avait fait courir tout le monde. C’était une force de la nature, Raoul en a fait un excellent joueur. J’ajoute que s’il était dur sur le terrain, il était super sympa dans la vie. »

L’enfance n’avait pas été tendre pour ce titan. Il était issu d’une famille nombreuse et très modeste des environs de Castelnaudary. Il avait été un ouvrier maçon sans le sou, émergé à grand-peine d’une enfance ballottée. Il avait vraiment découvert le rugby au hasard d’une rencontre… ferroviaire. Zola n’aurait pas trouvé mieux dans un roman naturaliste: Walter Spanghero en personne avait repéré cette grande carcasse dans une gare et l’avait invité à le rejoindre au RC Narbonne. Il l’avait aussi accueilli dans sa ferme. « Ils m’ont donné du pain ! J’étais bien chez eux. » Mais le conte de fées avait fini par tourner court.

On a dit beaucoup de choses sur la répudiation d’Estève par les frères Spanghéro. Il aurait fait de l’ombre à Jean-Marie. Lui-même évoqua une dispute dans un bus au retour d’un match qui avait mal tourné. « Il avait aussi le sentiment d’être envoyé au feu pour les matchs à l’extérieur qui s’annonçaient compliqués et d’être oublié pour les rencontres à domicile, » poursuit Christian Brualla. « Le président de Narbonne m’a fait comprendre qu’il fallait que je parte. On m’a accueilli à Béziers. »

Le destin lui offrit donc une seconde chance, il lui devait bien ça vu la dureté de sa jeunesse. « Je me souviens que j’avais faim ! » A Béziers, il épousa le destin du « Vilain petit canard » d’Andersen soudain transformé en cygne et prit sans doute conscience qu’avec le ballon ovale, il avait vécu la rencontre de sa vie. Aucun autre fétiche ne lui aurait d’avantage souri. Il était fait pour ça, dans un sport qui était alors « un formidable espace de liberté », comme disait Jacques Verdier.


https://www.midi-olympique.fr/article/33314-grand-beziers
Pour que le tableau soit encore plus idyllique l'auteur aurait du préciser que tout en lui respirait l'intelligence et l'ouverture d'esprit.La derniére phrase attribuée à Jacques Verdier est trés vraie et ce constat pouvait s'appliquer à la quasit totalité des activités.Le satané principe de précaution n'avait pas encore vu le jour .Certes tout n'était pas rose,loin s'en faut,mais pour ce qui est des libertés et de l'insouciance,il n'y a as photo.
 

jo basile

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(Jo Lagreize avec l'équipe du lycée au tout début des années 70)
Champion de France avec le Lycée Arago en 69 ou 70 , si je ne me trompe pas
 

jo basile

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Une de ses "spécialités" : en touche , mettre le doigt au Q de ses adversaires .
Foustine a toujours rêvé de jouer en face du grand et de lui tourner le dos :ça ne s'est pas fait ...il était remplaçant laissé à la maison.:raison::raison::raison:
 

Vadier

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Champion de France avec le Lycée Arago en 69 ou 70 , si je ne me trompe pas
2 fois en 1967,mais je ne jouais pas encore,puis en 1972 avec Genis et Lagreize comme entraineur,mais j'ai passé mon bac en 1971,dommagelol
 

jo basile

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2 fois en 1967,mais je ne jouais pas encore,puis en 1972 avec Genis et Lagreize comme entraineur,mais j'ai passé mon bac en 1971,dommagelol
Tu es sur de 72 ? Parce que Genis a passé le bac en 71 avec Banane ...
 
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