Ô rage ! ô désespoir ! ô mon USAP chéri !
N'as-tu donc tant vécu que pour cette infamie ?
Et ne t'es-tu anobli dans les combats passés
Que pour voir en un jour flétrir tant de lauriers ?
Toi qu'avec respect toute la France craignait,
Toi, qui tant de fois a su batailler,
Tant de fois affermi la fierté de tes avants,
Trahit donc ton Histoire, et ne fait rien maintenant ?
Ô cruel souvenir de ta gloire passée !
Oeuvre de tant de joueurs en un jour effacée !
Nouvelle indignité fatale à notre bonheur !
Précipice élevé d'où tombe notre honneur !
Faut-il de notre trépas voir triompher Brutus,
Et mourir sans vengeance, et perdre sans bonus ?
Honte, sois pour nos joueurs à présent un moteur ;
Ce maillot n'admet point un homme sans honneur ;
Et ton jaloux orgueil par cet affront insigne
Malgré tous les aléas, se doit de nous être digne.
Tes exploits passés si glorieux instrument,
Ne sont pour un club qui descend qu'inutile ornement.
Dans ton stade, qui jadis se faisait tant craindre,
Tu ne trouves plus les armes pour nous permettre de vaincre !
Et désormais tous ces clubs tellement enrichis,
ne nous laisserons plus jamais le moindre répit.
À présent de toi-même tu n'es plus que l'ombre,
Et nous laisse entrevoir un avenir si sombre.
Va mon club, mais au moins une dernière fois,
En l'honneur de tes illustres guerriers d'autrefois,
et avant de quitter cette noble clarté,
Puisses-tu nous redonner un peu de fierté.
N'as-tu donc tant vécu que pour cette infamie ?
Et ne t'es-tu anobli dans les combats passés
Que pour voir en un jour flétrir tant de lauriers ?
Toi qu'avec respect toute la France craignait,
Toi, qui tant de fois a su batailler,
Tant de fois affermi la fierté de tes avants,
Trahit donc ton Histoire, et ne fait rien maintenant ?
Ô cruel souvenir de ta gloire passée !
Oeuvre de tant de joueurs en un jour effacée !
Nouvelle indignité fatale à notre bonheur !
Précipice élevé d'où tombe notre honneur !
Faut-il de notre trépas voir triompher Brutus,
Et mourir sans vengeance, et perdre sans bonus ?
Honte, sois pour nos joueurs à présent un moteur ;
Ce maillot n'admet point un homme sans honneur ;
Et ton jaloux orgueil par cet affront insigne
Malgré tous les aléas, se doit de nous être digne.
Tes exploits passés si glorieux instrument,
Ne sont pour un club qui descend qu'inutile ornement.
Dans ton stade, qui jadis se faisait tant craindre,
Tu ne trouves plus les armes pour nous permettre de vaincre !
Et désormais tous ces clubs tellement enrichis,
ne nous laisserons plus jamais le moindre répit.
À présent de toi-même tu n'es plus que l'ombre,
Et nous laisse entrevoir un avenir si sombre.
Va mon club, mais au moins une dernière fois,
En l'honneur de tes illustres guerriers d'autrefois,
et avant de quitter cette noble clarté,
Puisses-tu nous redonner un peu de fierté.
