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USAP - Paddy Jackson, les répliques du séisme - Lindependant.fr

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Acquitté en avril d’une accusation de viol, Paddy Jackson provoque un débat de société dans toute l’Irlande. Les propos de son avocat et un rapport sur ce type d'affaires rendu public dernièrement provoquent des...

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Hakatalan

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    L’ouvreur Paddy Jackson, lié à l’USAP jusqu’en juin 2020, traverse une période difficile alors qu’un débat sociétal fait rage en Irlande depuis le procès de Belfast, qui vit Jackson être acquitté dans une affaire de viol. Olivier Got

USAP - Paddy Jackson, les répliques du séisme


Acquitté en avril d’une accusation de viol, Paddy Jackson provoque un débat de société dans toute l’Irlande. Les propos de son avocat et un rapport sur ce type d'affaires rendu public dernièrement provoquent des remous en Irlande.

Sale période pour l’ouvreur irlandais Paddy Jackson (26 ans, 26 sélections). Avait-il la tête au rugby, samedi lors de la défaite de l’USAP contre Castres (12-16) à Aimé-Giral, en manquant deux pénalités dans ses cordes ? Ou alors la tête à Lyon, où il est annoncé en cas de relégation du club catalan ? Mystère. Peut-être, et plus sûrement, la chronique sportive était-elle le cadet de ses soucis.

Belfast, capitale de l’Irlande du Nord, à 1 500 kilomètres de Perpignan, indifférent à ses tourments. Dans son pays natal et plus largement dans toute l’Irlande, Paddy Jackson occupe à nouveau le devant de la scène médiatique. Un tourbillon d’articles, de documentaires et de posts enflammés sur les réseaux sociaux ne parlant que du viol dont il fut accusé avant d’être acquitté en avril 2018 avec un ancien partenaire de l’Ulster et deux autres amis. Le désormais célèbre "procès de Belfast" cristallise aujourd’hui le débat national autour du système pénal et des infractions sexuelles graves, alors même qu’un rapport a été rendu préconisant un certain nombre de réformes.

Samedi dernier, jour de USAP-Castres, un documentaire sur la radio publique irlandaise a donné la parole aux avocats des deux parties du procès de Belfast. La polémique a enflé quand le défenseur de Jackson a brandi le string ensanglanté de la plaignante, voulant prouver que les saignements ne provenaient pas d’un viol mais de ses menstruations. Paddy Jackson a toujours plaidé le rapport consenti mais, il y a quelques semaines à Cork, un procès similaire a suscité l’indignation quand un avocat brandit à son tour un string en dentelle afin de dénoncer les mœurs provocatrices de la victime présumée. Tollé général dans toute l’île. En réponse à ce geste, des milliers de militantes ont publié des photos de leurs sous-vêtements accompagnés du hashtag #ThisIsNotConsent (ce n’est pas un consentement).

De quoi mettre sens dessus dessous la très conservatrice Irlande, partagée entre deux entités - Eire et Irlande du Nord - mais réunie sous la même bannière en sélection nationale. Pendant que les débats s’éternisent, Paddy Jackson, à l’origine de cette crise judiciaire et sociétale, se prépare pour affronter Bordeaux dimanche à Aimé-Giral, un match déterminant pour la suite de la saison. Dans quelles dispositions morales sera-t-il ?

Le procès de Belfast ressemblait à "un cirque" selon les journaux irlandais

En parallèle, le Conseil de justice pénale a mandaté Sir John Guillen, juge de la Cour d’appel à la retraite, afin d’examiner les procédés de la justice nord-irlandaise. Celui-ci a rendu un rapport préliminaire comprenant plusieurs recommandations. Une consultation publique a été lancée jusqu’au 15janvier, le peuple étant invité à se prononcer. De l’autre côté de la frontière, Charlie Flanagan, ministre de l’Eire, a mis en place un groupe de travail sur le déroulé des procès pour viol. Sir John Guillen préconise ainsi l’exclusion du public dans les affaires de viol et d’agression sexuelle. "Il est maintenant vital de mettre en place des mesures de confiance pour les plaignants qui craignent les regards cruels de l’exposition publique, en particulier lors de procès de grande envergure devant des tribunes publiques bondées", a-t-il déclaré.

Tout le contraire du procès ultra-médiatique de Belfast, où la salle, archi-comble, ressemblait à "un cirque", selon l’expression des journaux et tabloïds, notamment lors des prises de parole de la plaignante, commentées à tour de bras. Le tribunal comptait alors des rugbymen, des personnalités, et même le capitaine de la sélection Rory Best, appelé à la barre comme témoin de moralité. Impressionnant pour les jurés. Et déshonorant pour la plaignante, dont les détails intimes de l’affaire - y compris de son anatomie - furent livrés en pâture à une assistance hostile. L’humiliation, la vulnérabilité des victimes présumées, autant de questions fondamentales qui, depuis le procès Jackson, sont au centre de l’actualité. À l’heure où le mouvement #MeToo a libéré la parole des femmes, le numéro dix irlandais semble aujourd’hui banni de son propre pays. Acquitté, mais pas pardonné.

Procès de Belfast : rappel des faits

Les faits pour lesquels Paddy Jackson a été jugé en Irlande du Nord remontent à la nuit du 27 au 28 juin 2016. Sur un petit nuage, l’ouvreur de l’Ulster venait de briller lors d’une tournée en Afrique du Sud. En l’absence du boss Johnny Sexton, Jackson avait confirmé son statut de jeune qui monte. À Belfast, capitale de l’Irlande du Nord, l’Irlandais profite d’une soirée alcoolisée en boîte de nuit avec Stuart Olding, autre joueur de l’Ulster aujourd’hui à Brive, et deux amis d’enfance. Il y rencontre une étudiante de 19 ans, qui suit Jackson jusque chez lui pour poursuivre la soirée. Trois autres femmes et les trois autres amis de l’ouvreur sont également présents. Jackson et l’étudiante s’embrassent. Voulant s’en aller, celle-ci explique être allée chercher son sac à main dans la chambre du propriétaire.
Ici débutent les accusations de la jeune femme, qu’elle confiera à la police deux jours plus tard. Dans la chambre, elle affirme avoir été violée par Paddy Jackson. Stuart Olding, qui les rejoint, est accusé d’agression sexuelle. Un troisième homme est accusé d’exhibitionnisme. Lorsqu’elle quitte le logement de Jackson, elle est accompagnée par le quatrième homme, qui sera accusé d’entrave à l’enquête et de rétention d’informations. En larmes dans son taxi, des saignements aux parties intimes, la jeune femme se fait examiner l’après-midi même par un médecin, qui décrit une lacération de la paroi vaginale causée par "un pénis, un doigt ou un objet". Le déroulé de la soirée n’a pas été contesté par les quatre accusés. Mais ceux-ci ont tous plaidé non-coupable en arguant que la jeune fille était consentante. Ils ont été acquittés le 28 mars dernier, au terme d’un procès long de presque dix semaines.

Acquitté mais viré : pourquoi ?

Acquitté des charges qui pesaient sur lui, Paddy Jackson, tout comme Stuart Olding, a pourtant été licencié par son club de l’Ulster et la Fédération irlandaise. En cause, la "mauvaise" image que le joueur renvoie. Celle-ci, outre les débats sur la contestation de son acquittement, provient de la révélation du contenu de messages entre les accusés, mais aussi de ceux de la plaignante, entièrement retranscrits. La conversation entre les quatre hommes, si elle ne prouve nullement la culpabilité de l’Ulsterman, en donne une image peu reluisante.

Elle dévoile également le déroulé de la journée du lendemain, les conversations entre les quatre amis au sujet de la soirée de la veille et les inquiétudes qui grandissent au fur et à mesure de la journée, alimentées notamment par un accusé échangeant par messages avec la plaignante. Le vocabulaire et les images utilisés lors de cette conversation (qu’il n’est pas approprié de retranscrire ici), ont été regrettés ensuite par Paddy Jackson. "Je reconnais que mon comportement n’a pas été à la hauteur des valeurs que l’on attendait de moi en tant que joueur international, un rôle de modèle pour le rugby", a déclaré l’ouvreur après le procès.

Malgré l’acquittement des deux internationaux, Bank of Ireland, un des gros sponsors du rugby, s’était inquiété de "comportements graves et problèmes de conduites". Face au tollé, club et Fédération ont préféré licencier Jackson et Olding, deux semaines après le terme du procès. Plus tard, la Fédération fera savoir que les deux joueurs n’étaient pas pour autant bannis de la sélection.

Les sources de cet article proviennent des deux principaux quotidiens du pays, l’Irish Independant et l’Irish Times, ainsi que d’un documentaire diffusé samedi sur la radio RTÉ 1, la radio publique irlandaise.
 

gynojeje

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Pas sur que ça l aide à préparer sereinement le match face à l ubb
Peut être temps de tenter selponi
 

66usap

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Mais qu’on le laisse travailler tranquille bod
 

Carança

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Qu'y a-t-il de nouveau dans ce que sort l'Independant ? Pourquoi en faire la une du journal ? Sur le plan judiciaire, l'affaire est close. Après qu'il y a un débat de société sur le fonctionnement de la justice en Irlande, c'est sûrement une bonne chose . Mais cela ne remet pas en cause la décision d'acquittement. L'Indep veut-il rouvrir le dossier ? Ou faire de la mousse dans une bière déjà tiède ? Montrer que c'est un titre libre ? Bizarre, pour le moins bizarre...
 

sioul

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Qu'y a-t-il de nouveau dans ce que sort l'Independant ? Pourquoi en faire la une du journal ? Sur le plan judiciaire, l'affaire est close. Après qu'il y a un débat de société sur le fonctionnement de la justice en Irlande, c'est sûrement une bonne chose . Mais cela ne remet pas en cause la décision d'acquittement. L'Indep veut-il rouvrir le dossier ? Ou faire de la mousse dans une bière déjà tiède ? Montrer que c'est un titre libre ? Bizarre, pour le moins bizarre...
Ce n est pas bizarre l indep fait la gueule parce que Riviere ne veut plus lui parler
 
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