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Des livres et nous

Vadier

Passe sa vie sur le forum
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21 Août 2018
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je lance ce nouveau topic consacré aux livres, a ceux que nous avons aimé et que nous voudrions faire partager.Tous les genres ont leur place ici ;histoire,actualité,romans,essais,biographies,philosophie,sociologie,arts,poésie,sport,BD etc....
Je voudrais vous conseiller un ouvrage déja ancien "La révolution de Juillet" de Jean Louis Bory.Cet ouvrage constitue le numéro 23 d'une magnifique collection "Trente journées qui ont fait la France" des éditions Gallimard.La collection débute par "le baptéme de Clovis" et se termine par "De la chute à la libération de Paris",en passant par " Le dimanche de Bouvines",le"massacre de la Saint Barthélemy","la conjuration du neuf thermidor, ou encore "la victoire de la marne"
La collection n'est malheureusement plus éditée,mais on en trouve encore sur le net ou chez des bouquinistes.
Le livre est une extraordinaire somme d'erudition et de précision historique.Un tableau sans concession ni parti pris sur la vie et les moeurs autour de 1830.Un "pavé"mais qui tient en haleine en permanence.A lire absolument pour ceux qui aiment l'histoire et les autres
Un livre prémonitoire aussi comme en témoigne l'auteur dans son introduction que je vous livre
"Aux maçons,serruriers,tailleurs,mécaniciens,ramoneurs,passementiers,commissionnaires,étudiants,rapins,chapeliers,tisserands,menuisiers,typographes,chomeurs,verriers,arsouilles,boutiquiers,chaudronniers,chiffonniers,débardeurs,rémouleurs,ébénistes,chamoiseurs,cordonniers,corroyeurs,doreurs,tonneliers,tanneurs,mégissiers,forgerons,calicots,cochers,ferblantiers,charrons,charpentiers,boulangers,gamins,porteurs d'eau et tailleurs de pierre,
qui se sont battus par trois trés beaux jours de la fin d'un mois de juillet
persuadés de se battre pour la liberté
alors qu'ils le faisaient pour que l'action des mines d'Anzin,de 1000 francs en 1815,passe à 150000 en 1834.
Jean Louis Bory

C'est a vous,en espérant que vous ne me laisserez pas seul
 

pif

Passe du temps sur le forum
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9 Septembre 2012
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Faut plutôt ouvrir un topic Culture qui regrouperait ciné , musique , livres , théâtres , etc.….il y aurait bien plus a commenter , la c`est comme si tu ouvrais une petite librairie en centre ville , aucune chance de trouver sa clientèle , d`autant que dans ce forum on ne lit que le Midol et du Sébastien !

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Ousap

Passe du temps sur le forum
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24 Juillet 2012
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J'avais lu il y a longtemps ceci :

Effondrement: Comment les sociétés décident de leur disparition ou de leur survie

https://www.amazon.fr/Effondrement-Comment-soci%C3%A9t%C3%A9s-d%C3%A9cident-disparition/dp/2070364305

Présentation de l'éditeur
Au rythme actuel de la croissance démographique, et particulièrement de l'augmentation des besoins économiques, de santé et en énergie, les sociétés contemporaines pourront-elles survivre demain? La réponse se construit à partir d'un tour du monde dans l'espace et dans le temps - depuis les sociétés disparues du passé ( les îles de Pâques, de Pitcairn et d'Henderson; les Indiens mimbres et anasazis du sud-ouest des États-Unis; les sociétés moche et inca; les colonies vikings du Groenland ) jusqu'aux sociétés fragilisées d'aujourd'hui ( Rwanda, Haïti et Saint-Domingue, la Chine, le Montana et l'Australie ) en passant par les sociétés qui surent, à un moment donné, enrayer leur effondrement ( la Nouvelle-Guinée, Tikopia et le Japon de l'ère Tokugawa ). De cette étude comparée, et sans pareille, Jared Diamond conclut qu'il n'existe aucun cas dans lequel l'effondrement d'une société ne serait attribuable qu'aux seuls dommages écologiques. Plusieurs facteurs, au nombre de cinq, entrent toujours potentiellement en jeu : des dommages environnementaux ; un changement climatique ; des voisins hostiles ; des rapports de dépendance avec des partenaires commerciaux ; les réponses apportées par une société, selon ses valeurs propres, à ces problèmes. Cette complexité des facteurs permet de croire qu'il n'y a rien d'inéluctable aujourd'hui dans la course accélérée à la dégradation globalisée de l'environnement.

Quatrième de couverture
La question : «Comment des sociétés ont-elles disparu dans le passé ?» peut aussi se formuler : «Au rythme actuel de la croissance démographique, et particulièrement de l'augmentation des besoins économiques, de santé et en énergie, les sociétés contemporaines pourront-elles survivre demain ?» La réponse se formule à partir d'un tour du monde dans l'espace et dans le temps - depuis les sociétés disparues du passé (les îles de Pâques, de Pitcairn et d'Henderson ; les Indiens mimbres et anasazis du sud-ouest des États-Unis ; les sociétés moche et inca ; les colonies vikings du Groenland) aux sociétés fragilisées d'aujourd'hui (Rwanda, Haïti et Saint-Domingue, la Chine, le Montana et l'Australie) en passant par les sociétés qui surent, à un moment donné, enrayer leur effondrement (la Nouvelle-Guinée, Tipokia et le Japon de l'ère Tokugawa). De cette étude comparée, et sans pareille, Jared Diamond conclut qu'il n'existe aucun cas dans lequel l'effondrement d'une société ne serait attribuable qu'aux seuls dommages écologiques. Plusieurs facteurs, au nombre de cinq, entrent toujours potentiellement en jeu : des dommages environnementaux ; un changement climatique ; des voisins hostiles ; des rapports de dépendance avec des partenaires commerciaux ; les réponses apportées par une société, selon ses valeurs propres, à ces problèmes. Cette complexité des facteurs permet de croire qu'il n'y a rien d'inéluctable aujourd'hui dans la course accélérée à la dégradation globalisée de l'environnement. Une dernière partie recense, pour le lecteur citoyen et consommateur, à partir d'exemples de mobilisations réussies, les voies par lesquelles il peut d'ores et déjà peser afin que, dans un avenir que nous écrirons tous, le monde soit durable et moins inéquitable aux pauvres et démunis.
 

Vadier

Passe sa vie sur le forum
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21 Août 2018
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Faut plutôt ouvrir un topic Culture qui regrouperait ciné , musique , livres , théâtres , etc.….il y aurait bien plus a commenter , la c`est comme si tu ouvrais une petite librairie en centre ville , aucune chance de trouver sa clientèle , d`autant que dans ce forum on ne lit que le Midol et du Sébastien !

Voir la pièce jointe 5981
Ne sois pas aussi pessimiste.Que sais tu des lectures des différents intervenants?.Concernant la musique il y a déja un Topic malheureusement quasiment tombé a désuétude.
J'avais lu il y a longtemps ceci :

Effondrement: Comment les sociétés décident de leur disparition ou de leur survie

https://www.amazon.fr/Effondrement-Comment-soci%C3%A9t%C3%A9s-d%C3%A9cident-disparition/dp/2070364305

Présentation de l'éditeur
Au rythme actuel de la croissance démographique, et particulièrement de l'augmentation des besoins économiques, de santé et en énergie, les sociétés contemporaines pourront-elles survivre demain? La réponse se construit à partir d'un tour du monde dans l'espace et dans le temps - depuis les sociétés disparues du passé ( les îles de Pâques, de Pitcairn et d'Henderson; les Indiens mimbres et anasazis du sud-ouest des États-Unis; les sociétés moche et inca; les colonies vikings du Groenland ) jusqu'aux sociétés fragilisées d'aujourd'hui ( Rwanda, Haïti et Saint-Domingue, la Chine, le Montana et l'Australie ) en passant par les sociétés qui surent, à un moment donné, enrayer leur effondrement ( la Nouvelle-Guinée, Tikopia et le Japon de l'ère Tokugawa ). De cette étude comparée, et sans pareille, Jared Diamond conclut qu'il n'existe aucun cas dans lequel l'effondrement d'une société ne serait attribuable qu'aux seuls dommages écologiques. Plusieurs facteurs, au nombre de cinq, entrent toujours potentiellement en jeu : des dommages environnementaux ; un changement climatique ; des voisins hostiles ; des rapports de dépendance avec des partenaires commerciaux ; les réponses apportées par une société, selon ses valeurs propres, à ces problèmes. Cette complexité des facteurs permet de croire qu'il n'y a rien d'inéluctable aujourd'hui dans la course accélérée à la dégradation globalisée de l'environnement.

Quatrième de couverture
La question : «Comment des sociétés ont-elles disparu dans le passé ?» peut aussi se formuler : «Au rythme actuel de la croissance démographique, et particulièrement de l'augmentation des besoins économiques, de santé et en énergie, les sociétés contemporaines pourront-elles survivre demain ?» La réponse se formule à partir d'un tour du monde dans l'espace et dans le temps - depuis les sociétés disparues du passé (les îles de Pâques, de Pitcairn et d'Henderson ; les Indiens mimbres et anasazis du sud-ouest des États-Unis ; les sociétés moche et inca ; les colonies vikings du Groenland) aux sociétés fragilisées d'aujourd'hui (Rwanda, Haïti et Saint-Domingue, la Chine, le Montana et l'Australie) en passant par les sociétés qui surent, à un moment donné, enrayer leur effondrement (la Nouvelle-Guinée, Tipokia et le Japon de l'ère Tokugawa). De cette étude comparée, et sans pareille, Jared Diamond conclut qu'il n'existe aucun cas dans lequel l'effondrement d'une société ne serait attribuable qu'aux seuls dommages écologiques. Plusieurs facteurs, au nombre de cinq, entrent toujours potentiellement en jeu : des dommages environnementaux ; un changement climatique ; des voisins hostiles ; des rapports de dépendance avec des partenaires commerciaux ; les réponses apportées par une société, selon ses valeurs propres, à ces problèmes. Cette complexité des facteurs permet de croire qu'il n'y a rien d'inéluctable aujourd'hui dans la course accélérée à la dégradation globalisée de l'environnement. Une dernière partie recense, pour le lecteur citoyen et consommateur, à partir d'exemples de mobilisations réussies, les voies par lesquelles il peut d'ores et déjà peser afin que, dans un avenir que nous écrirons tous, le monde soit durable et moins inéquitable aux pauvres et démunis.
Merci.Il s'agit d'une thése qui n'est ,malheureusement plus tout a fait dans l'air du temps.Si l'auteur laisse entendre que l'homme est capable de s'adapter ,je suis d'accord avec lui.Mais la pertinence du constat général en matiére ecologique demanderait a étre affinée,notamment pour tout ce qui concerne le réel impact des activité humaines et l'ineluctabilité du réchaufement climatique.Malheureusement l'immédiateté de nos sociétés moderne ne le permet pas,sans parler des arriéres pensées idéologiques ,politiques et commerciales.Mais tout cela se modérera peu a peu,pour en arriver a des attitudes fermes mais raisonnables.Au bon sens en somme
 

Vadier

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J'avais lu il y a longtemps ceci :

Effondrement: Comment les sociétés décident de leur disparition ou de leur survie

https://www.amazon.fr/Effondrement-Comment-soci%C3%A9t%C3%A9s-d%C3%A9cident-disparition/dp/2070364305

Présentation de l'éditeur
Au rythme actuel de la croissance démographique, et particulièrement de l'augmentation des besoins économiques, de santé et en énergie, les sociétés contemporaines pourront-elles survivre demain? La réponse se construit à partir d'un tour du monde dans l'espace et dans le temps - depuis les sociétés disparues du passé ( les îles de Pâques, de Pitcairn et d'Henderson; les Indiens mimbres et anasazis du sud-ouest des États-Unis; les sociétés moche et inca; les colonies vikings du Groenland ) jusqu'aux sociétés fragilisées d'aujourd'hui ( Rwanda, Haïti et Saint-Domingue, la Chine, le Montana et l'Australie ) en passant par les sociétés qui surent, à un moment donné, enrayer leur effondrement ( la Nouvelle-Guinée, Tikopia et le Japon de l'ère Tokugawa ). De cette étude comparée, et sans pareille, Jared Diamond conclut qu'il n'existe aucun cas dans lequel l'effondrement d'une société ne serait attribuable qu'aux seuls dommages écologiques. Plusieurs facteurs, au nombre de cinq, entrent toujours potentiellement en jeu : des dommages environnementaux ; un changement climatique ; des voisins hostiles ; des rapports de dépendance avec des partenaires commerciaux ; les réponses apportées par une société, selon ses valeurs propres, à ces problèmes. Cette complexité des facteurs permet de croire qu'il n'y a rien d'inéluctable aujourd'hui dans la course accélérée à la dégradation globalisée de l'environnement.

Quatrième de couverture
La question : «Comment des sociétés ont-elles disparu dans le passé ?» peut aussi se formuler : «Au rythme actuel de la croissance démographique, et particulièrement de l'augmentation des besoins économiques, de santé et en énergie, les sociétés contemporaines pourront-elles survivre demain ?» La réponse se formule à partir d'un tour du monde dans l'espace et dans le temps - depuis les sociétés disparues du passé (les îles de Pâques, de Pitcairn et d'Henderson ; les Indiens mimbres et anasazis du sud-ouest des États-Unis ; les sociétés moche et inca ; les colonies vikings du Groenland) aux sociétés fragilisées d'aujourd'hui (Rwanda, Haïti et Saint-Domingue, la Chine, le Montana et l'Australie) en passant par les sociétés qui surent, à un moment donné, enrayer leur effondrement (la Nouvelle-Guinée, Tipokia et le Japon de l'ère Tokugawa). De cette étude comparée, et sans pareille, Jared Diamond conclut qu'il n'existe aucun cas dans lequel l'effondrement d'une société ne serait attribuable qu'aux seuls dommages écologiques. Plusieurs facteurs, au nombre de cinq, entrent toujours potentiellement en jeu : des dommages environnementaux ; un changement climatique ; des voisins hostiles ; des rapports de dépendance avec des partenaires commerciaux ; les réponses apportées par une société, selon ses valeurs propres, à ces problèmes. Cette complexité des facteurs permet de croire qu'il n'y a rien d'inéluctable aujourd'hui dans la course accélérée à la dégradation globalisée de l'environnement. Une dernière partie recense, pour le lecteur citoyen et consommateur, à partir d'exemples de mobilisations réussies, les voies par lesquelles il peut d'ores et déjà peser afin que, dans un avenir que nous écrirons tous, le monde soit durable et moins inéquitable aux pauvres et démunis.
Je rebondis la dessus pour proposer la lecture du nouveau livre de François Gervais "L'urgence climatique est un leurre".C'est un scientifique qui va complétement a rebours de la "doxa",que dis je de la religion qui nous est inculquée quotidiennement dans un unanimisme officiel qui devrait poser question.Je lis depuis plusieurs mois les écrits de ce scientifique et d'autres qui sont sur la méme ligne ,tout simplement pour me faire une opinion,puisque la propagande officielle interdit toute contestation ou méme tout scepticisme.Je n'ai pas lu le livre (Il vient tout juste de sortir),mais il confirme semble t il certaines conclusions effectives et non supposées a l'appui de chiffres incontestables et d'ailleurs scientifiquement incontestés,le reste n'étant largement qu'affaire d'interprétation ou d'extrapolations plus anxiogénes les unes que les autres.Ainsi il apparait que la température moyenne de la planéte a augmenté depuis 1945 de ,un demi degré.Il y a donc un rechauffement climatique qui s'est accentué ,aprés un reflux dans les années 70,pour atteindre depuis un palier relativement stable qui se perpétue encore aujourd'hui sans réelle augmentation depuis de la température moyenne de la planéte.Toutes constatations que se gardent bien de mettre en avant les tenants du catastrophisme ambiant.Cette situation d'un palier stable depuis plus de trente ans peut evoluer selon trois directions ,une augmentation brutale ces prochaines années (Hypothése du Giec)mais ce n'est qu'une hypothése,continuation de ce palier sans qu'il soit possible de déterminer un quelconque changement de direction,ou méme une baisse de la température moyenne si l'on considére que ces variations sont essentiellement naturelles et ce sont déja produites par le passé,selon ce que l'on nomme des cycles climatiques.
L'apprehension de ces phenomémes est trés difficile pour 99 pour cent de la population qui ne peut que sans réferer aux conclusions officielles.Malheureusement la diffusion de ces conclusions du Giec ,qui il faut le rapeller n'est pas un organisme indépendant,sont controlées par les états et diffusée par des médias qui le plus souvent se livrent innocemment ou pas a un malheureux mélange,assimilant méteo et climat et pollutions et rechauffement climatique.C'est donc pour essayer de déméler tous ce fatras informatif et de tenter de se faire une opinion que le livre de François Gervais est utile et intéressant.Chacun ensuite pourra peut etre se faire une opinion.La mienne n'est pas arrétée et je me demande comment elle pourrait l'étre.a ce jour.
 

Vadier

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Pif m'a reproché de ne consacrer ce topic qu'aux livres,je déroge a cette régle pour conseiller a ceux qui ne l'auraient jamais vu et qui n'auraient rien d'autre a faire,le film ce soir a la télé ;"Coup de torchon" un grand film comme le cinéma français savait encore en produire il n'y a pas si longtemps.A travers la folie d'un fonctionnaire de police est décrite la vie au temps béni des colonies dans un village d'Afrique Noire.Il y en a pour tout le monde,colonisateurs,fonctionnaires profiteurs et dans une moindre mesure autochtones.
 

Ousap

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Je passe à mon deuxième que j'ai bien aimé

https://www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index-L_ann_e_sans__t_-9782707191083.html

L'année sans été
Tambora, 1816. Le volcan qui a changé le cours de l’histoire

Gillen D'ARCY WOOD
Un an après Waterloo, en 1816, le monde est frappé par une catastrophe restée dans les mémoires comme l’« année sans été » ou l’« année du mendiant »… Une misère effroyable s’abat sur l’Europe. Des flots de paysans faméliques, en haillons, abandonnent leurs champs, où les pommes de terre pourrissent, où le blé ne pousse plus.
Que s’est-il passé ? En avril 1815, près de Java, l’éruption cataclysmique du volcan Tambora a projeté dans la stratosphère un voile de poussière qui va filtrer le rayonnement solaire plusieurs années durant. Ignoré des livres d’histoire, ce bouleversement climatique fait des millions de morts. On lui doit aussi de profondes mutations culturelles, dont témoignent les ciels peints par Turner, chargés de poussière volcanique, ou le Frankenstein de Mary Shelley.
L’auteur nous invite à un véritable tour du monde. Au Yunnan, les paysans meurent de faim, vendent leurs enfants et se lancent dans la culture du pavot à opium, moins sensible que le riz aux variations climatiques.
Dans le golfe du Bengale, l’absence de mousson entraîne une mutation redoutable du germe du choléra, dont l’épidémie gagne Moscou, Paris et la Nouvelle-Angleterre. L’Irlande connaît une effroyable famine, suivie d’une épidémie de typhus, qui laisse de marbre le gouvernement britannique. En Suisse, des glaciers avancent avant de fondre brutalement, détruisant des vallées entières. Aux États-Unis, des récoltes misérables provoquent la première grande crise économique, etc.
Ce livre, qui fait le tour d’un événement à l’échelle planétaire, sonne aussi comme un avertissement : ce changement climatique meurtrier n’a pourtant été que de 2 °C…
 

Vadier

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L'année sans été
Tambora, 1816. Le volcan qui a changé le cours de l’histoire

Gillen D'ARCY WOOD
Un an après Waterloo, en 1816, le monde est frappé par une catastrophe restée dans les mémoires comme l’« année sans été » ou l’« année du mendiant »… Une misère effroyable s’abat sur l’Europe. Des flots de paysans faméliques, en haillons, abandonnent leurs champs, où les pommes de terre pourrissent, où le blé ne pousse plus.
Que s’est-il passé ? En avril 1815, près de Java, l’éruption cataclysmique du volcan Tambora a projeté dans la stratosphère un voile de poussière qui va filtrer le rayonnement solaire plusieurs années durant. Ignoré des livres d’histoire, ce bouleversement climatique fait des millions de morts. On lui doit aussi de profondes mutations culturelles, dont témoignent les ciels peints par Turner, chargés de poussière volcanique, ou le Frankenstein de Mary Shelley.
L’auteur nous invite à un véritable tour du monde. Au Yunnan, les paysans meurent de faim, vendent leurs enfants et se lancent dans la culture du pavot à opium, moins sensible que le riz aux variations climatiques.
Dans le golfe du Bengale, l’absence de mousson entraîne une mutation redoutable du germe du choléra, dont l’épidémie gagne Moscou, Paris et la Nouvelle-Angleterre. L’Irlande connaît une effroyable famine, suivie d’une épidémie de typhus, qui laisse de marbre le gouvernement britannique. En Suisse, des glaciers avancent avant de fondre brutalement, détruisant des vallées entières. Aux États-Unis, des récoltes misérables provoquent la première grande crise économique, etc.
Ce livre, qui fait le tour d’un événement à l’échelle planétaire, sonne aussi comme un avertissement : ce changement climatique meurtrier n’a pourtant été que de 2 °C…
Merci pour ta participation.Je n'avais jamais entendu parler de cet incident et donc de ses conséquences.C'est intéressant ,en particulier dans les conclusions que l'auteur tire de cette catastrophe.Vu a l'aune de ce qui se passe aujourd'hui,on peut aussi en conclure qu'un simple événement naturel,imparable ,peut faire infiniment plus de dégats que des milliers d'automobilistes roulant en vejhicule diesel.Dans le résumé que tu fournis il n'est pas question de ce qui suivit et que l'on baptisa "l'année sans été" qui se caractérisa par une baisse des températures de plus de 1 degré ,si tant est que l'on fut à méme au début du XIX iéme, de mesurer précisément une variation de température planétaire.Donc l'examen de ce genre de catastrophes naturelles toujours possibles sans qu'une quelconque intervention humaine puisse étre désignée comme responsable ,devrait nous inciter a un peu plus de prudence dans les conclusions que nous tirons aujourd'hui.D'ailleurs le dernier exemple récent,le plus catastrophique,le tsunami japonnais n'avait rien a voir non plus avec une quelconque intervention humaine,et il fit pourtant des dizaines de milliers de morts et engendra une véritable catastrophe écologique.Il est vrai que l'implosion de la centrale nucléaire,oeuvre humaine,conséquence du Tsunami ajouta du drame au drame.Le probléme est qu'aujourd'hui la tendance est a ne retenir que ce deuxiéme événement.
 
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