Le président de la fédération française de rugby, Bernard Laporte, a été mis en garde à vue ce mardi dans une affaire de blanchiment de fraude fiscale aggravée.

Cette nouvelle affaire est complètement distincte de celle qui l’a conduit au tribunal correctionnel de Paris en septembre dernier. Elle est actuellement entre les mains du Parquet national financier et une enquête préliminaire a été ouverte en août 2020 par le Service d’enquêtes judiciaires des finances (SEJF). Ce développement survient alors que le référendum pour désigner Patrick Buisson comme président-délégué de la FFR vient juste de débuter et devait se terminer jeudi midi.

Laporte avait dû se mettre en retrait et abandonner toutes les prérogatives d’un président de la FFR sous la pression du ministère des Sports et du comité d’éthique au début du mois de janvier suite à sa condamnation pour des délits commis dans l’exercice de ses fonctions. Laporte a fait appel de ce jugement de première instance.

Malgré cette affaire, Laporte continuait de soutenir et de promouvoir son candidat pour le poste de président-délégué de la FFR en menant une campagne de démarchage téléphonique auprès de plusieurs présidents de clubs.

Cette nouvelle mise en garde à vue met en doute la capacité de Laporte à maintenir la sérénité générale au sein de la fédération française de rugby, qui a déjà traversé de nombreux tumultes ces dernières années. Il reste à voir comment cette affaire va impacter le déroulement du référendum et les décisions futures de la fédération.