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Walcker : "Notre principal concurrent, c’est nous-mêmes"

Hakatalan

USAPiste sérieux
https://www.rugbyrama.fr/rugby/pro-d2/2020-2021/pro-d2-quentin-walcker-usap-notre-principal-concurrent-cest-nous-memes_sto8085672/story.shtml

Walcker : "Notre principal concurrent, c’est nous-mêmes"

Leader de la Pro D2, Perpignan se déplace à Montauban samedi soir avec la ferme ambition de conserver son fauteuil. Quentin Walcker fait un état des lieux de l’état de forme de son équipe. À bientôt 25 ans, le prometteur pilier gauche est également en fin de contrat. Courtisé par des clubs de Top 14, il assure que sa décision n’est pas encore prise.

Quentin, quel est votre sentiment tout d’abord au coeur de cette période où tout semble réussir à l’Usap ?

Tout le monde est content de ce qui passe à l’heure actuelle. Après c’est toujours pareil, il n’y a rien d’acquis et il n’y aura rien d’acquis jusqu’à la fin de la saison. Mais de gagner, d’enchaîner les victoires… c’est quand même un sentiment assez agréable et satisfaisant. Il y a toujours des points à travailler, mais il est clair qu’aujourd’hui, le sentiment principal, c’est la joue et la bonne humeur.

Comment expliquez-vous ces séries de victoires consécutives et cet état de forme déjà très élevé ?

Tout simplement, je pense que la force de l’Usap, c’est la force du groupe. Nous sommes quarante joueurs, jeunes et moins jeunes, à avancer tous dans le même sens. On a une super cohésion, une super entente, avec une concurrence très saine. À chaque fois qu’un joueur est sur le terrain, il se donne à 200% et tout ce qu’il a en lui pour gratter du temps de jeu et mériter sa place. Et au final, les quarante mecs méritent leur place tous les week-ends, ce qui fait que ça pousse tout le monde dans ses retranchements, avec des super performances individuelles à la sortie.

" Les phases finales se construisent dès maintenant "

Vous êtes dans le groupe professionnel depuis plus de quatre ans. Avez-vous vu cette équipe évoluer et gagner en maturité ?

Il y a eu un cheminent, et aussi un renouvellement d’effectif. Ça a bougé, avec une nouvelle ossature qui s’est créée autour de Patrick (Arlettaz) et des coaches. Ça a évolué mais dans le bon sens, vraiment. L’équipe progresse de jour en jour, que ce soit humainement et sportivement. Et puis c’est marrant à dire, mais on a la sensation de parler tous la même langue aujourd’hui. La langue rugby, la langue plaisir. On vient tous d’univers différents, de pays différents, mais on arrive à faire abstraction de tout ça et à avoir une vraie cohésion. On avance tous pour le même objectif et pour l’Usap.

Comment gérez-vous ce statut de favoris que vous ne pouvez plus nier désormais ?

On ne cherche pas forcément à cacher cette étiquette de favoris. Nous savions très bien qu’avec l’effectif qui était le nôtre en début d’année, l’Usap avait des arguments pour remporter cette Pro D2. On n’a pas forcément à gérer ce statut, mais plutôt se gérer nous collectivement. On reste concentré sur nous-mêmes. Et le fait de prendre du plaisir sur le terrain, de gagner chaque week-end, naturellement cette image de favori on la prend avec nous. On en est conscient, mais on ne se prend pas pour d’autres. Nous voulons jouer notre jeu et se faire plaisir. On a le temps d’avoir la pression d’ici quelques mois. Tout le monde autour saura de toute façon nous mettre la pression, de manière positive. Ce qui est normal. Nous aussi, en tant qu’hommes, on sait très bien que plus l’échéance se rapproche, la pression monte. Mais pour le moment, on en est loin. Le groupe reste concentré et je pense que les phases finales se construisent dès maintenant, petit à petit en gagnant de la sérénité.

Que vous reste-t-il à accomplir d’ici à la fin de saison et les matches couperets ?

De la régularité. On lâche des bouts de matches, on a des moments de creux et ça nous coûte des points. Alors oui, comptablement ce n’est pas très grave, mais il faut voir au-delà de ça. C’est plus profond que des points laissés en route. Un match, c’est quatre-vingts minutes. Il faut être capable d’avoir cette régularité et établir notre jeu sur l’ensemble d’une rencontre.

Quels sont les véritables concurrents de Perpignan cette saison ?

C’est difficile à dire. Vannes est très surprenant et fait une très belle saison jusqu’ici. C’est un sérieux concurrent. Et puis Biarritz a de la ressource aussi, on le sait, avec de très grosses qualités individuelles au sein de l’effectif. Plus généralement, plusieurs équipes se valent au sein du top 6 pour moi, je peux citer Oyonnax aussi. C’est très homogène en haut du classement. Après, je pense que notre principal concurrent, c’est nous-mêmes. Si on ne se tire pas dans les bottes, il y a moyen d’aller chercher ce que nous aimerions aller chercher. Mais il est clair que sur notre passage, nous allons croiser de très belles formations.

"À l’heure actuelle, ma décision n’est pas prise"

À titre personnel, il s’agit à 24 ans de la première saison où vous enchaînez les matches et où vous avez véritablement ce statut de titulaire….

Ça me fait du bien, et ça me fait plaisir d’enchaîner comme ça après toutes les galères que j’ai pu avoir, à faire à chaque fois des moitiés de saison. Aujourd’hui, c’est un vrai régal pour moi. J’avance et je trace mon chemin comme j’aurais pu le faire plus tôt peut-être. Il y a plein de petites cases à valider pour être un grand joueur, j’essaie d’en valider quelques-unes petit à petit de manière à devenir celui que je veux être.

Justement, vous êtes en fin de contrat avec l’Usap et vous êtes la priorité des dirigeants catalans. Avez-vous décidé de votre avenir ?

Je ne vais pas me voiler la face. J’arrive à un moment charnière de ma carrière, je le sais. À l’heure actuelle, ma décision n’est pas prise. Je suis en réflexion avec ma femme et ma famille. Je sais bien qu’il faudra faire un choix, mais pour l’instant rien n’est fait. Ce n’est pas la situation la plus simple, ce n’est pas la pire non plus. Car j’ai eu des amis en fin de contrat et sans club. Je gère cette situation tranquillement, j’essaie d’être le plus réfléchi et le plus droit dans mes réflexions. Avec ma femme, on essaie de voir ce qui est le meilleur pour nous.

Avec comme ambition, quoi qu’il en soit, d’évoluer en Top 14 la saison prochaine ?

Voilà, oui. C’est forcément une ambition…

PS : sorry @Ramball84 , je n'avais pas vu ton post similaire sur la discussion Montauban - Usap
https://www.usap-forum.com/threads/montauban-usap.203371/page-8#post-793720
 
Dernière édition:
notre principal concurrent/adversaire c'est nous ....


j ai l impression que c 'est recurrent cette phrase dans les itw !
 
Tout le début de l'interview, c'est "joie, plaisir bonheur..." et quand il évoque le futur il réfléchit. A la lecture de l'interview, je me suis dit que certains supporters pourraient lui reprocher son départ quand il évoque autant le plaisir qu'il prend à jouer dans ce groupe.
 
Ça manque clairement d'humilité ce type de discours et ça décuple la motivation de nos adversaires.
Je me souviens d'un discours de vivalda sur le munster et les irlandais nous ont mis 40 points chez nous
 
Ça manque clairement d'humilité ce type de discours et ça décuple la motivation de nos adversaires.
Je me souviens d'un discours de vivalda sur le munster et les irlandais nous ont mis 40 points chez nous
Je ne pense pas que nos adversaires attendent nos discours pour nous recevoir ! Discours ou pas, interview ou pas, état d'âme ou pas, l'USAP sera reçue avec les honneurs qu'elle mérite dans l'antre de SAPIAC.
 
Ça manque clairement d'humilité ce type de discours et ça décuple la motivation de nos adversaires.
Je me souviens d'un discours de vivalda sur le munster et les irlandais nous ont mis 40 points chez nous
Sauf que le journaliste a extrait cette phrase, justement pour faire réagir. Parce que la réponse de Walcker, c'est d'abord de citer les équipes les plus redoutaPles de cette poule, puis de finir par :
il y a moyen d’aller chercher ce que nous aimerions (= conditionnel) aller chercher. Mais il est clair que sur notre passage, nous allons croiser de très belles formations.
où il fait encore référence aux concurrents.
Tirer, au milieu de sa réponse, un petit bout de phrase et en faire son "titre" d'interview, c'est un choix éditorial, pas le reflet de toute les réponses de Quentin.
 
Ça manque clairement d'humilité ce type de discours et ça décuple la motivation de nos adversaires.
Je me souviens d'un discours de vivalda sur le munster et les irlandais nous ont mis 40 points chez nous
Dans le registre de l'humilité, il peut revoir sa prestation de Sapiac, face au droitier de Montauban, Vaotoa, plus jeune que lui , et qui est prêt pour le Top 14 (il signe d'ailleurs à l'UBB). ..haha
 
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