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Pauvres petits, ils vont avoir mal aux jambes ! Cela va être le lot quotidien de tous les déplacements du RC Vannes sauf Bourgoin et Oyonnax. Eux ils ne pleurent pas, ils y sont habitués. J'ai entraîné le RC Quimper pendant plusieurs saisons. Nous étions en fédérale 3 et nous faisions quelque fois plus de 1000 kms A/R dans la journée. Car faute de moyens, les finances du club ne nous permettaient pas de partir la veille et de coucher à l'hôtel. Nous partions le dimanche matin vers 5h00 et nous rentrions dans la nuit du dimanche au lundi vers 3h00. Nous mangions nos sandwichs sur une aire d'autoroute, en-dehors du bus car le chauffeur ne voulaient pas qu'on salisse son car. Mes joueurs ne touchaient aucune prime car entièrement bénévoles. Ils jouaient pour l'amour du maillot et croyez moi, ils ne lâchaient rien sur le terrain. Moi aussi j'étais entièrement bénévole car le club ne pouvait même pas me payer mes frais d'essence. Et pourtant j'habitais à 50km de Quimper et je faisais 300 kms par semaine pour encadrer l'équipe. Personne ne se plaignait, l'ambiance était extraordinaire. C'étaient les vraies valeurs du rugby amateur. Aussi, j'espère qu'en cas de défaite, on ne va pas nous sortir le prétexte du long voyage en bus !
le président François Rivière, en vantant les bienfaits de la promiscuité: "Je pense que cela va faire du bien aux joueurs d'être ensemble.
Évidemment, on ne peut pas te donner tort !Pauvres petits, ils vont avoir mal aux jambes ! Cela va être le lot quotidien de tous les déplacements du RC Vannes sauf Bourgoin et Oyonnax. Eux ils ne pleurent pas, ils y sont habitués. J'ai entraîné le RC Quimper pendant plusieurs saisons. Nous étions en fédérale 3 et nous faisions quelque fois plus de 1000 kms A/R dans la journée. Car faute de moyens, les finances du club ne nous permettaient pas de partir la veille et de coucher à l'hôtel. Nous partions le dimanche matin vers 5h00 et nous rentrions dans la nuit du dimanche au lundi vers 3h00. Nous mangions nos sandwichs sur une aire d'autoroute, en-dehors du bus car le chauffeur ne voulaient pas qu'on salisse son car. Mes joueurs ne touchaient aucune prime car entièrement bénévoles. Ils jouaient pour l'amour du maillot et croyez moi, ils ne lâchaient rien sur le terrain. Moi aussi j'étais entièrement bénévole car le club ne pouvait même pas me payer mes frais d'essence. Et pourtant j'habitais à 50km de Quimper et je faisais 300 kms par semaine pour encadrer l'équipe. Personne ne se plaignait, l'ambiance était extraordinaire. C'étaient les vraies valeurs du rugby amateur. Aussi, j'espère qu'en cas de défaite, on ne va pas nous sortir le prétexte du long voyage en bus !
Mon propos n'avait que pour seul but de mettre en relief le quotidien des clubs du nord de la France qui participent à des championnats nationaux. Les très longs déplacements dans un confort primaire, ils ne les prennent pas comme excuse en cas de défaite. Les médias s'étonnent que l'USAP fasse le déplacement à Vannes en bus : c'est déjà trouver une raison en cas de défaite. Et ça, ça me hérisse le poil !on fabriquait les ballons avec de la peau de mammouth