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Vers une apocalypse budgétaire pour les armées !!!

DOSAN

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25 Juillet 2012
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L'affaire est paradoxale. Au moment où il vante les performances de l'armée française au Mali, et ailleurs, le gouvernement s'apprête à démanteler ladite armée ou à en réduire considérablement le potentiel. Ce que la France réalise aujourd'hui au Sahel, il y a peu de chances qu'elle puisse encore le faire dans cinq ans. Elle n'en aura plus les moyens.

Du moins si François Hollande ne revient pas sur les coupes qui se préparent dans le budget militaire, et qui devaient être présentées, mardi 26 mars, en conseil de défense à l'Elysée. Elles sont plus que déraisonnables. Elles entérinent le déclassement militaire du pays.

M. Hollande est arrivé au pouvoir en demandant la rédaction d'un nouveau Livre blanc sur la défense. Le président entend actualiser la carte des besoins stratégiques de la France. Le document sera bientôt prêt. Il devrait servir de base à la prochaine loi de programmation budgétaire militaire, qui couvre la période 2014-2019.

On peut comprendre que l'armée participe à la cure d'austérité imposée à l'Etat pour ramener le déficit budgétaire sous la barre des 3 % du produit intérieur brut (PIB). Encore que les militaires aient déjà subi un régime impitoyable – et abusif – du temps du président Nicolas Sarkozy. Mais, cette fois, la logique financière l'emporte sur toute autre considération : appliquées telles quelles, les propositions de coupes qui sont sur la table reviendraient à amputer terriblement l'outil militaire.

Deux hypothèses sont soumises au président : l'une est inacceptable, l'autre à peine moins. Dans un cas comme dans l'autre, toutes les armes sont touchées. Le budget de la défense passe en dessous du seuil de 1,3 % du PIB – très en deçà des 2 % demandés par l'OTAN pour maintenir les capacités de l'Alliance. Le nombre d'hélicoptères, de Rafale, de blindés diminue considérablement, les effectifs aussi, les grands programmes d'armement du futur sont réduits à la portion congrue.

En un mot, la France changerait de rang.

Au moment où la Grande-Bretagne choisit, hélas, le même chemin, la France renoncerait à appartenir au club des puissances militaires qui comptent encore et placerait de facto sa sécurité sous le parapluie américain. C'est absurde stratégiquement : les menaces ne diminuent pas, les Etats-Unis se retirent d'Europe, seule région à désarmer quand toutes les autres – Russie, Brésil, Chine – accroissent leur effort de défense.

C'est une bêtise économique et sociale, tant seraient touchés l'emploi ou le savoir-faire technologique. C'est injuste politiquement : plus qu'aucun autre secteur de l'Etat, l'armée a su se réformer pour devenir l'un des services publics les plus efficaces. A bien des égards, elle est même un modèle de formation professionnelle et d'intégration.

Il y a une solution. Renoncer à de pareilles coupes et obtenir ceci au sein de l'Union européenne : Londres et Paris assurant l'essentiel de la défense de l'Europe, leurs dépenses militaires devraient être largement défalquées dans le décompte des fameux 3 % de déficit budgétaire. Ce serait de bonne guerre, si l'on peut dire.

Le Monde
 

DOSAN

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Livre blanc : les tourments français franchissent le Channel…

Le Telegraph, quotidien britannique le plus vendu et traditionnellement proche du parti conservateur, publie aujourd’hui un article sur le remue-ménage français autour de la future loi de programmation politique. Il se fait à cette occasion largement l’écho du récent coup de gueule (contre la baisse du budget de la Défense) de la présidente socialiste de la commission de la Défense, Patricia Adam, dans les colonnes du Monde.

Vu depuis Londres, une réduction drastique du budget français pourrait considérablement affaiblir le lien franco-britannique et remettre en cause l’impact du traité de coopération de Lancaster House signé en 2010 . « Nous sommes en discussion permanente avec les Britanniques sur ce que nous pouvons partager en matière militaire, mais vous ne pouvez partager que ce que vous avez, pas ce que vous n’avez pas » explique Patricia Adam dans le quotidien britannique.

La coopération franco britannique a fonctionné à plein pendant l’opération libyenne et plus près de nous pendant les combats au Mali. Elle s’étend également dans le domaine des drones, de la cybersécurité et des missiles.

Le Telegraph explique ensuite les subtilités de l’alphabet pratiqué à Paris avec le fameux plan Y (« seulement » 15 milliards de coupes dans le budget d’ici 2020) ou le plus terrible encore plan Z. Celui-ci déboucherait sur une réduction des forces armées de 50.000 hommes d’ici 2015 : 30.000 pour l’armée de Terre, 10.000 pour la Marine et 10.000 pour l’armée de l’Air. Difficile dans ces conditions de continuer comme si de rien n’était en matière de coopération franco-britannique. Plusieurs programmes menés en coopération seraient alors sérieusement menacés, à commencer par exemple par l’A400M dans lequel le fragile équilibre économique repose autant sur les commandes françaises (50 appareils en cible, mais ce chiffre baissera avec la prochaine Loi de programmation militaire, c’est une quasi certitude…) que britanniques (25 appareils)… Idem dans le domaine des missiles, avec le leader européen du secteur et n°2 mondial, MBDA, qui serait très exposé de part et d’autre de la Manche.

Du côté de la hiérarchie militaire britannique, on ne se fait guère d’illusions sur les choix difficiles qui attendent leurs collègues français…
 

mikesierra

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mas de la porta ferrada
AVE CATALANUS CIVIS
ET FRANCOIS DIT......
Hier soir , il à affirmé qu'il ne toucherais pas à la loi de programation militaire....:?:?
MAIS voilà il n'à pas dit qu'il ne toucherais pas au budget de la defense, et ce n'est pas pareil, maintenir la loi de programation militaire certes, mais il peut reduire dragstiquement les effectifs actuels, en mettant à la retraite certains cadres( leurs paensions passant alors au budget des anciens combattants ,c'est une autre ligne de depenses. Et virer en ne reconduissant pas certains contrats en C.D.D. Puis il à dit qu'il ne toucherais pas ladissuasion mais il peut reduire le nombre de sous marins, et d'avions porteurs de missiles(comme l'avait fait un de ses predesesseurs avec le plateau d'albion et les missiles hades.
Dans certains milieus on serait adeptes de suprimer des divisions blindées, et pourquoi pas les chasseurs alpins.
Le prix du gateau serait le meme, mais avec moins de gens à se le partager.Dangereux déjà que l'on est à flux tendu!!!! Alors la loi de programation ne serait pas touchée de manière constante , mais le budget de fontionnement reduit, come cela on conteznterait BERCY;
 

DOSAN

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Budget de la défense : ce n'est pas l'apocalypse, mais ce n'est pas le Pérou

Le président a tranché : les armées ne seront pas soumises au hachoir budgétaire de Bercy. Pour autant, des années très difficiles s'annoncent.

Les armées vont devoir à nouveau passer par une sévère cure d'austérité. Alors même qu'elles n'ont toujours pas digéré la réforme en cours (celle de la création des bases de défense et de la perte de 54 000 postes budgétaires), leurs moyens humains et matériels vont être à nouveau revus à la baisse. Sans doute, lors de son intervention télévisée du 28 mars, François Hollande a-t-il rejeté l'"hypothèse Z" que prônait Bercy et qui aurait provoqué l'"apocalypse budgétaire" que nous évoquions ici le 13 mars dernier. Mais s'il a finalement retenu l'"hypothèse Y" dont le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian avait fait une ligne rouge, François Hollande n'a pas pour autant ouvert une ère de félicité pour les armées. Le chef des armées s'est contenté de préciser le cadre général, sans donner aucun détail. Ces derniers seront précisés par François Hollande au cours de trois conseils de défense qui se tiendront, selon nos informations, dans la prochaine quinzaine : un conseil sera spécifiquement consacré aux armes nucléaires, un deuxième aux matériels classiques et le troisième et dernier, le 10 avril selon la date actuellement retenue, entérinera l'ensemble du dispositif et validera l'ultime mouture du Livre blanc.




Bijoux de famille


Rappelons qu'au départ, le ministère de la Défense réclamait 177 milliards d'euros pour le budget militaire des années 2014 à 2019. Soit 29,5 milliards d'euros par an. À cette somme se seraient ajoutés - toujours du point de vue du ministère - d'abord d'inflation, puis 4,5 milliards d'euros de recettes exceptionnelles. L'inflation se monte bon an mal an à environ 2 % par an. Et les recettes exceptionnelles proviennent de la vente de "bijoux de famille" patrimoniaux. Elles sont difficiles à évaluer, et encore plus à réaliser. Le ministère de la Défense peut encore vendre des biens immobiliers, tout comme il espère vendre de nouvelles fréquences radio-électriques, mais rien n'est garanti de ce point de vue.

Sur cette question budgétaire, rappelons ce que François Hollande a déclaré lors de son entretien avec David Pujadas :

"Nous dépenserons en 2014 exactement le même montant qu'en 2013. Nous avons été bien défendus en 2013, nous serons bien défendus en 2014.

- Et ensuite ?

- Et ainsi, ce sera la même somme qui sera donc affectée à l'outil de défense.

- Pour la loi de programmation en 2014-2020 ?

- Pour la loi de programmation..., ce sera la même chose, 2019, ce sera la même chose."

Regardons les choses d'un peu plus près...

Sérieuses réductions


L'accord entre tous les partenaires de la discussion, à savoir l'Élysée, la Défense, Bercy et Matignon, qui penchait pour le point de vue des finances, est le suivant : en 2014 et en 2015, le budget de la Défense sera maintenu à son niveau de 2013, soit 31,4 milliards d'euros. Ce maintien s'entend en valeur, c'est-à-dire sans l'inflation. À supposer que l'inflation soit la même durant cette période qu'en 2012 (2 %), cela revient à baisser le budget de la défense d'autant en 2014, puis encore de 2 % en 2015. Les budgets 2016 et 2017, les deux derniers qui seront votés durant le quinquennat de François Hollande, seront un peu moins sévères, puisqu'ils seront abondés de l'inflation. Mais sur quelles bases ? Le budget 2013 ou le budget 2015 ? Quant aux deux derniers budgets de la loi de programmation militaire 2014-2020 qui sera discutée à la fin de cette année, ils feraient l'objet d'un engagement de François Hollande : ce serait toujours le même budget, augmenté de l'inflation, plus 1 %. Mais cet horizon est trop lointain pour que quelque garantie que ce soit puisse être valide !

Bras de fer


Dans l'éternel conflit entre Bercy et la Défense, les armées craignaient d'être défaites en rase campagne. Cela n'a pas été le cas, mais le scénario retenu par François Hollande n'est pas non plus une victoire. De même que les restrictions et incertitudes multiples entourant ses engagements ne permettent pas - jusqu'à plus ample information - de prétendre que le budget de la défense serait aujourd'hui "sanctuarisé" au même titre que ceux de l'éducation ou de la sécurité intérieure. Toujours est-il que dans l'entourage du ministre de la Défense, on pousse un (gros) soupir de soulagement : "Le pouvoir d'achat des armées va baisser, mais sans que cela provoque la casse des armées ou celle de l'industrie de défense. Mais il est vrai que les années 2014 et 2015 vont être difficiles !"

Le Drian "sera intraitable"

Pour autant, le boulet n'est pas passé loin et le soulagement domine dans l'entourage du ministre de la Défense. Dans les armées, où l'hypothèse finalement retenue était qualifiée de "scénario de survie", on va maintenant se battre pied à pied pour préserver un outil de défense qui sortira fortement réduit de la lessiveuse budgétaire. Les effectifs vont devoir être réduits d'une trentaine de milliers d'hommes et les programmes industriels vont fortement souffrir. Un cadre du ministère ayant le sens de la formule précise : "Ce n'est pas parce qu'on a évité le pire budgétaire que nous n'aurons pas à faire les pires efforts." Et qu'on ne compte pas sur Le Drian, poursuit-il, pour céder aux groupes de pression : "Sa rondeur n'est qu'apparente. Quand il faudra trancher, il sera intraitable."
 

philippe78

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Je ne sais pas comment va faire le gouvernement pour ramener le déficit public à 3% en 2014
 

DOSAN

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Je ne sais pas comment va faire le gouvernement pour ramener le déficit public à 3% en 2014

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Moi je sais !!!!:p
 

DOSAN

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La défense va perdre 20.000 postes


Selon les Echos, le Livre blanc de la défense, qui est rendu public aujourd'hui, prévoit une nouvelle réduction des effectifs de l'ordre de 20.000 postes d'ici à 2019. Le détail de ces suppressions ne sera pas connu avant la loi de programmation militaire, prévue pour la rentrée prochaine. On n'est donc assez loin (la moitié...) des chiffres évoqués ces derniers mois, où certains annonçaient un coup de rabot de 30.000 à 50.000 postes.

La baisse des effectifs, qui dure depuis un quart de siècle, continue donc, mais la pente sera moins forte, si l'on en croit les premières projections. Le précédent Livre blanc avait en effet prévu une réduction des effectifs de 54.000 hommes et femmes, soit un peu plus de 7500 postes chaque année de 2008 à 2015. Ce rythme se poursuivra, comme cela était prévu, en 2014 et 2015, puis ralentira au cours des quatre années suivantes (2016-19), à raison de 5000 postes en moins chaque année, environ.

Ou seront-ils prélevés ? Il faut sans doute s'attendre à une réduction quasi-homothétique, c'est-à-dire que chaque armée prendra sa part en fonction de sa taille. L'armée de terre pourrait perdre ainsi jusqu'à 9000 hommes (militaires et civils), la Marine 3000, l'armée de l'air 4000 et les autres services, 4000.

Selon Europe 1, l'armée de terre perdrait une brigade (ainsi qu'un cinquantaine de Leclerc et une soixantaine d'hélicoptères sur 330) et l'armée de l'air, l'équivalent de deux escadrons - soit une cinquantaine d'appareils au total.
 

fana 38 sang et or

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La défense va perdre 20.000 postes


Selon les Echos, le Livre blanc de la défense, qui est rendu public aujourd'hui, prévoit une nouvelle réduction des effectifs de l'ordre de 20.000 postes d'ici à 2019. Le détail de ces suppressions ne sera pas connu avant la loi de programmation militaire, prévue pour la rentrée prochaine. On n'est donc assez loin (la moitié...) des chiffres évoqués ces derniers mois, où certains annonçaient un coup de rabot de 30.000 à 50.000 postes.

La baisse des effectifs, qui dure depuis un quart de siècle, continue donc, mais la pente sera moins forte, si l'on en croit les premières projections. Le précédent Livre blanc avait en effet prévu une réduction des effectifs de 54.000 hommes et femmes, soit un peu plus de 7500 postes chaque année de 2008 à 2015. Ce rythme se poursuivra, comme cela était prévu, en 2014 et 2015, puis ralentira au cours des quatre années suivantes (2016-19), à raison de 5000 postes en moins chaque année, environ.

Ou seront-ils prélevés ? Il faut sans doute s'attendre à une réduction quasi-homothétique, c'est-à-dire que chaque armée prendra sa part en fonction de sa taille. L'armée de terre pourrait perdre ainsi jusqu'à 9000 hommes (militaires et civils), la Marine 3000, l'armée de l'air 4000 et les autres services, 4000.

Selon Europe 1, l'armée de terre perdrait une brigade (ainsi qu'un cinquantaine de Leclerc et une soixantaine d'hélicoptères sur 330) et l'armée de l'air, l'équivalent de deux escadrons - soit une cinquantaine d'appareils au total.

Si ça continu on aura plus rien, plus que des généraux, tien c'est vrais on voit plus la pub pour l'engagement des jeunes, ces politiciens ce sont vraiment des bons à rien, si ils peuvent fanfaroner depuis leurs sièges et faire les beaux c'est grace à notre armée qui nous assurent une certaine indépandance, pauvre France.
 
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