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Débat : USAP vs OYONNAX : La mort ou la résurrection ?

Le but de ma reponse volontairement provocatrice,n'était pas ,mais la teneur de ton long exposé ,ne me permet pas de douter que c'est ainsi que tu l'avais perçu,de mettre en cause ni ta compétence ,ni ta passion pour une "matière"(je n'ose encore l'appeler science) que j'ignore totalement.Ainsi je me garderai bien de commenter ton travail et les conclusions que tu tires de ton action.Il ne s'agissait que d'un element de la réflexion philosophique que l'on est en droit d'avoir,sur le sport,le sport professionnel en particulier,le role que l'on souhaite lui attribuer,au travers notamment ,puisque c'est ce dont nous parlons,tes actions, dans la quéte d'un résultat et les moyens que l'on est prét a utiliser pour atteindre ces buts.Autrement dit ,soit on entérine et on avalise le Rugby pro;avec toutes ses conséquences et autant alors travailler comme tu le fais a l'amélioration des performances,soit et c'est mon cas on regrette la professionnalisation de ce sport,essentiellement en raison des conséquences qu'elle génère et tu comprendras que l'on puisse en ce cas, etre sceptique sur la nécessité des actions que tu mènes,en dehors de tout jugement sur leur efficacité.Ma reponse "tout ça pour ça",maladroite ,laconique et donc forcément incompléte résume je crois ce que j'avance au dessus.Bonne continuation et merci pour le ton de ton post qui m'a permis ,je l'espère, de donner un réponse moins susceptible de créer incompréhensions et réactions caricaturales

Tout comme toi, je ne cesse de m'interroger sur l'évolution du rugby professionnel, un rugby que je continue à suivre par passion mais qui me déplaît à bien des égards.
J'ai tendance à penser que le fossé ne cesse de se creuser entre rugby amateur et professionnel, et que ce soit en tant que dirigeant ou entraîneur, je n'ai d'intérêt que pour le premier. Mises à part des formations fédérales, je n'ai jamais entraîné au dessus de F3, et outre les seniors de mon club actuel, je continue à conseiller et entraîner des joueurs évoluant en séries, des juniors...
Quand la logique actuelle fait prévaloir le "morphotype", y compris dans les sélections jeunes, je préfère prendre le contre-pied et insister sur la justesse technique. Rien ne me fait plus plaisir que de voir une "crevette" avec un excellent niveau de technique et de vision du jeu partir en sélection plutôt qu'un "golgoth". À ma manière, je vois même dans l'exigence technique, dans le plaisir du geste juste, un pied de nez à la logique actuelle du rugby pro.
En tous cas, ravi de cet échange et merci à ceux qui y ont vu un intérêt. Voici bien des années que je vous suis silencieusement, sur ce forum et ceux qui l'ont précédé, et j'ai pris plaisir à sortir du mutisme. Salut et fraternité à tous.
 
Tout comme toi, je ne cesse de m'interroger sur l'évolution du rugby professionnel, un rugby que je continue à suivre par passion mais qui me déplaît à bien des égards.
J'ai tendance à penser que le fossé ne cesse de se creuser entre rugby amateur et professionnel, et que ce soit en tant que dirigeant ou entraîneur, je n'ai d'intérêt que pour le premier. Mises à part des formations fédérales, je n'ai jamais entraîné au dessus de F3, et outre les seniors de mon club actuel, je continue à conseiller et entraîner des joueurs évoluant en séries, des juniors...
Quand la logique actuelle fait prévaloir le "morphotype", y compris dans les sélections jeunes, je préfère prendre le contre-pied et insister sur la justesse technique. Rien ne me fait plus plaisir que de voir une "crevette" avec un excellent niveau de technique et de vision du jeu partir en sélection plutôt qu'un "golgoth". À ma manière, je vois même dans l'exigence technique, dans le plaisir du geste juste, un pied de nez à la logique actuelle du rugby pro.
En tous cas, ravi de cet échange et merci à ceux qui y ont vu un intérêt. Voici bien des années que je vous suis silencieusement, sur ce forum et ceux qui l'ont précédé, et j'ai pris plaisir à sortir du mutisme. Salut et fraternité à tous.
Jean-sé nous partageons les mêmes valeurs d'éducation, de formation et d'entraînement. Je te rejoins complètement sur tout ce que tu as exposé. J'ai créé une conversation sur le témoignage d'un pro redevenu amateur. Tu pourras avoir la confirmation de ton ressenti sur les mondes pro et amateur. n tout cas merci pour tes explications techniques qui sont un vrai enrichissement.
 
Tout comme toi, je ne cesse de m'interroger sur l'évolution du rugby professionnel, un rugby que je continue à suivre par passion mais qui me déplaît à bien des égards.
J'ai tendance à penser que le fossé ne cesse de se creuser entre rugby amateur et professionnel, et que ce soit en tant que dirigeant ou entraîneur, je n'ai d'intérêt que pour le premier. Mises à part des formations fédérales, je n'ai jamais entraîné au dessus de F3, et outre les seniors de mon club actuel, je continue à conseiller et entraîner des joueurs évoluant en séries, des juniors...
Quand la logique actuelle fait prévaloir le "morphotype", y compris dans les sélections jeunes, je préfère prendre le contre-pied et insister sur la justesse technique. Rien ne me fait plus plaisir que de voir une "crevette" avec un excellent niveau de technique et de vision du jeu partir en sélection plutôt qu'un "golgoth". À ma manière, je vois même dans l'exigence technique, dans le plaisir du geste juste, un pied de nez à la logique actuelle du rugby pro.
En tous cas, ravi de cet échange et merci à ceux qui y ont vu un intérêt. Voici bien des années que je vous suis silencieusement, sur ce forum et ceux qui l'ont précédé, et j'ai pris plaisir à sortir du mutisme. Salut et fraternité à tous.
Merci pour ta réponse
 
Jean-sé, merci pour ton article si instructif, cela relève le niveau de ce forum. Je suis en total accord avec ton exposé et l'évolution de notre jeu. Ce jeu évolue en permanence, j'ai commencé a jouer a l'époque "fa temps " où les piliers disputaient la tête de mêlée , le huit et la 3éme ligne tournaient la mêlée et partaient en driblant côté fermé,les ailiers recentraient pour des avants groupés dans l'axe poteaux / poteaux avec un ballon de cuir à lacet . Entre ce rugby, de la civilisation du cheval et celui de maintenant à l'époque de l'informatique, chaque génération a pratiqué un rugby différent, avec des entrainements et préparations diverses . Utilisant le ballon en cuir à lacet , puis à valve et les ballons actuels plus légers . Les buteurs ont du adapter la technique de frappe au ballon utilisé. Les grands buteurs de l'époque le seraient encore , mais ils auraient évolué dans la préparation.
 
Tout comme toi, je ne cesse de m'interroger sur l'évolution du rugby professionnel, un rugby que je continue à suivre par passion mais qui me déplaît à bien des égards.
J'ai tendance à penser que le fossé ne cesse de se creuser entre rugby amateur et professionnel, et que ce soit en tant que dirigeant ou entraîneur, je n'ai d'intérêt que pour le premier. Mises à part des formations fédérales, je n'ai jamais entraîné au dessus de F3, et outre les seniors de mon club actuel, je continue à conseiller et entraîner des joueurs évoluant en séries, des juniors...
Quand la logique actuelle fait prévaloir le "morphotype", y compris dans les sélections jeunes, je préfère prendre le contre-pied et insister sur la justesse technique. Rien ne me fait plus plaisir que de voir une "crevette" avec un excellent niveau de technique et de vision du jeu partir en sélection plutôt qu'un "golgoth". À ma manière, je vois même dans l'exigence technique, dans le plaisir du geste juste, un pied de nez à la logique actuelle du rugby pro.
En tous cas, ravi de cet échange et merci à ceux qui y ont vu un intérêt. Voici bien des années que je vous suis silencieusement, sur ce forum et ceux qui l'ont précédé, et j'ai pris plaisir à sortir du mutisme. Salut et fraternité à tous.

Notre malheur en tant qu'entraineur, vient aussi que les gosses ont tous la télé et qu'ils s'identifient beaucoup à ce qu'il voit.
Malheureusement et comme tu le dis si bien, il y a un écart entre le rugby d'école, amateur et le rugby PRO.
Ceci explique aussi pourquoi beaucoup de jeunes (et si tu entraines les juniors tu dois le voir aussi souvent) se pètent de partout avec des blessures qui normalement arrivent bien plus tard dans une carrière .
 
Notre malheur en tant qu'entraineur, vient aussi que les gosses ont tous la télé et qu'ils s'identifient beaucoup à ce qu'il voit.
Malheureusement et comme tu le dis si bien, il y a un écart entre le rugby d'école, amateur et le rugby PRO.
Ceci explique aussi pourquoi beaucoup de jeunes (et si tu entraines les juniors tu dois le voir aussi souvent) se pètent de partout avec des blessures qui normalement arrivent bien plus tard dans une carrière .

C'est absolument ça, une identification au spectacle télévisuel (Altrad avait dit être à la tête d'une entreprise de spectacle) du rugby pro. L'image d'un rugby trop souvent basé sur le défi physique. Pour exemple (chez les jeunes), "mettre un cul" paraît être l'action qui trouve le plus grâce à leurs yeux (de mon temps c'était plutôt le cadrage débordement). Le défi plutôt que l'évitement. Un jour je leur ai dit que le rugby etaitvun sport d'évitement. Ils m'ont répondu, avec des regards interdits, que non, que c'était un sport de contact. J'ai dû leur faire comprendre qu'on allait au défi quand l'évitement n'est plus possible, qu'on travaillait pour créer des surnombres, des intervalles et les prendre. Que l'essai parfait serait un essai où les adversaires ne pourraient même pas les toucher, et qu'un duel parfait laisserai également le défenseur dans le vent, en le clouant sur ses appuis sans être effleuré. Mais comme rien n'est idéal, il faut bien sûr savoir quand aller au défi.
Pour les blessures tu AS encore raison. Chez les U18, beaucoup de gamins fichus avant l'âge, très souvent avec les épaules en vrac. Trop s'engager comme une mulasse pro, avec un déficit de technique défensive, cela fait des dégâts.
Chez les seniors, outrés les blessures traditionnelles, j'ai beaucoup de ruptures des croisés! Il me semble qu'il y en avait moins il y a quelques décennies mais je me trompe peut être. J'en parlais à un collègue il y a peu et nous ne savons pas vraiment à quoi c'est dû étant donné que la préparation physique n'est pas pire qu'avant. Si quelqu'un a un avis sur le sujet, je suis preneur.
 
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