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USAP: une communication baroque - Lindependant.fr

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Ayant interdit aux joueurs de s'adresser aux médias cette semaine, l'USAP a beaucoup communiqué, avec plus ou moins de succès. Un constat s'impose : la sérénité affichée du club a volé en éclats après le revers contre Dax. L'USAP s'est donné beaucoup de peine cette semaine en terme de communication. Il fallait bien occuper... Lire la suite

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Ayant interdit aux joueurs de s'adresser aux médias cette semaine, l'USAP a beaucoup communiqué, avec plus ou moins de succès. Un constat s'impose : la sérénité affichée du club a volé en éclats après le revers contre Dax.

L'USAP s'est donné beaucoup de peine cette semaine en terme de communication. Il fallait bien occuper le terrain, après avoir imposé aux joueurs un silence médiatique avant le duel à Carcassonne, hors le point presse de ce midi. La défaite (14-16) contre Dax est passée par là, tout comme la furie d'Aimé-Giral, en accompagnement d'un incongru tour d'honneur. Comme au billard, le coup s'est joué en trois bandes.

Premier temps fort : le coup de gueule du président François Rivière à l'encontre des joueurs au surlendemain du séisme dacquois. Deuxième mesure : interdire à l'effectif de parler à la presse, tout en fustigeant dans L'Indépendant sa démission face à l'adversité. "Inadmissible ", "honte", comportements indignes", a exprimé le président.

Troisième vague : publier un petit bijou d'ovni médiatique sur le site internet du club. Dans ce communiqué dont on ne connaît ni l'auteur ni son (ou ses) destinataire(s), on y apprend sous l'intitulé 'Analyses & Solutions à apporter' (sic) et à coup de poncifs gras, tout ce qu'il faut penser de la proche rédemption de l'USAP. Le plus langue de bois des joueurs l'aurait certainement mieux formulé.

Cette communication quelque peu baroque ne semble pas respirer la sérénité. Tant d'efforts déployés pour (se) convaincre au final que le mot crise n'a "aucun sens", dixit le patron Rivière. En tout état de cause, le contraste est sévère avec l'image zen véhiculée durant l'intersaison. Comme à son habitude depuis trois saisons, 'FR' n'a pas attendu la pleine lune pour crier au loup. Dès la 3e journée, il a recadré avec véhémence l'attitude des joueurs dans l'espoir de créer un électrochoc, dimanche à Carcassonne. Le patron est dans son rôle en rappelant les exigences et devoirs de l'institution sang et or. Mais certaines de ses déclarations interpellent.

Le patron est dans son rôle .

"S'il faut tout changer, on changera tout", a-t-il menacé, accréditant l'idée, par ce timing précoce, que des bouleversements pourraient intervenir en cours de saison. François Rivière ne semble également pas très convaincu par la nécessité d'engager un joueur supplémentaire. Ce n'est pas l'avis du staff technique, lequel voudrait un talonneur de plus, au minimum.

Dans la balance, le procès James Hook (la SARLU 'Les Boutiques de l'USAP' vient d'être condamnée à verser au joueur 375 000 euros au titre du droit à l'image) risque de freiner les ardeurs dépensières. Affaire à suivre...

On en oublierait presque que les Catalans préparent un match très important chez une USC euphorique. Visés de plein fer par la contestation, les voilà placés sous haute pression. À eux de vaincre leur fébrilité et de ramener l'USAP à un classement plus digne. La victoire inaugurale face à Mont-de-Marsan laissait filtrer un potentiel collectif intéressant. Le problème depuis ce jour, c'est que l'USAP court après le ballon et n'a pas son mot à dire.
 
"S'il faut tout changer, on changera tout", a-t-il menacé, accréditant l'idée, par ce timing précoce, que des bouleversements pourraient intervenir en cours de saison. François Rivière ne semble également pas très convaincu par la nécessité d'engager un joueur supplémentaire. Ce n'est pas l'avis du staff technique, lequel voudrait un talonneur de plus, au minimum.

Dans la balance, le procès James Hook (la SARLU 'Les Boutiques de l'USAP' vient d'être condamnée à verser au joueur 375 000 euros au titre du droit à l'image) risque de freiner les ardeurs dépensières. Affaire à suivre...

Est-ce vraiment une surprise ? "Le recrutement dure toute l'année", "nous avons droit à des joueurs supplémentaires", "oui il y aura un remplaçant à Matanavou"...
Quant aux dépenses, évidemment que c'est un énorme problème mais elles sont connues depuis trois ans ! Il fallait peut-être les intégrer au budget dans l'hypothèse pas si farfelue où on serait amené à les payer.
 
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