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Usap : Toujours Le Même Refrain - Lindependant.fr

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Dominée devant, fébrile en défense et fidèle à son image d’équipe inconstante, l’USAP est tombée sur un os, samedi à Mont-de-Marsan (défaite 21-10). Un échec de plus à l’extérieur qui fait grincer des dents. Bonnets, gants, écharpes en tribunes. Manque de constance, imprécisions, tableau d’affichage étriqué sur le terrain.... Lire la suite

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USAP : toujours le même refrain

Le 08 janvier à 17h40 par À Mont-de-Marsan, Vincent Couture | Mis à jour il y a 37 minutes

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Dans le marasme catalan, Joe Carlisle a sorti son épingle du jeu pour sa première en sang et or. PHOTO/MAXPPP Le Lievre Nicolas
Dominée devant, fébrile en défense et fidèle à son image d’équipe inconstante, l’USAP est tombée sur un os, samedi à Mont-de-Marsan (défaite 21-10). Un échec de plus à l’extérieur qui fait grincer des dents.

Bonnets, gants, écharpes en tribunes. Manque de constance, imprécisions, tableau d’affichage étriqué sur le terrain. C’était bien un match de rentrée, samedi entre Mont-de-Marsan et l’USAP, tous deux en urgence de points afin de justifier leur statut de candidat à la montée. Disputé dans un froid glacial (-3 degrés), heureusement inondé par un soleil généreux, ce premier duel de l’année a vu les Montois fidèles à eux-mêmes : parfaitement organisés, entreprenants, terriblement inefficaces en attaque au regard de leur domination, mais faciles vainqueurs à l’arrivée (21-10).

« Ça fait chier », a bégayé une dizaine de fois l’entraîneur Patrick Arlettaz, relégué dans les gradins pour cause de suspension. Malgré sa résistance, l’USAP fut rarement en mesure de contester son adversaire devant, à l’exception de l’omniprésent Mamea Lemalu, constamment dans l’avancée et auteur du seul essai de son équipe, intervenu à un quart d’heure de la fin.

Cette banderille de l’espoir avait permis aux sang et or de coller au score (18-10), un paradoxe criant au regard du scénario de la partie. Frustrations Car jusque-là, l’USAP s’était montrée bien fébrile en défense et en mêlée, ratant des placages à gogo sur chaque retour intérieur, laissant Mont-de-Marsan imprimer son rythme et affichant une irrégularité agaçante pour un groupe soi-disant en progrès constants.

Visiblement, les observateurs n’étaient pas les seuls à faire ce constat. « On ne peut plus se contenter de quelques belles actions. Il faut être beaucoup plus performants », déclara le flanker Christophe André. « C’est bien d’avancer sur 40 mètres, mais si tu ne marques pas, à quoi ça sert ? », fulminait Arlettaz de son côté. Énervés, les Catalans. On le serait à moins, alors qu’ils avaient atteint la pause au coude-à-coude avec leur adversaire. « Un petit miracle », dira le talonneur Raphaël Carbou. Effectivement, malgré un essai de Loustalot (25e) et plusieurs occasions d’essais, les Landais pouvaient se mordre les doigts d’avoir tant vendangé, comme à la 38e minute sur un essai tout fait.

De quoi reléguer les Catalans au rôle de spectateurs. Analyse du coach des avants Perry Freshwater : « Je suis frustré. On a manqué de puissance et perdu trop de ballons au sol ». Ayant perdu, entre autres, la bataille des rucks, Perpignan eut le mérite de ne pas se désunir après le deuxième essai montois de Azpiazu (45e). Mieux : après avoir courbé l’échine, ils firent parcourir un frisson dans les tribunes à la faveur d’une fin de match où, véritable hold-up, ils auraient pu ramener un point de bonus.

On pense à cette dernière action de Cocagi, stoppé à trois mètres de la ligne (76e), symbole des frustrations catalanes. Inutile non plus de s’autoflageller. L’USAP est tombée sur une grosse équipe de Mont-de-Marsan, laquelle a marqué des points à quinze reprises (9 victoires et 6 points de bonus défensifs) en seize journées. Cette régularité, Perpignan en rêve désormais.

En attendant, elle a une semaine pour ruminer sa 11e place au classement avant de recevoir Aurillac le 15 janvier.
 
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