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Usap: Tomaszczyk L’atypique - Lindependant.fr

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Propulsé titulaire au gré des blessures, le pilier droit anglais se dévoile avant la réception décisive de Béziers. Il est de l’antique race des gros magnifiques, des in- élégants piliers qui ont fait la légende de ce sport à coup de tête. Toujours en train de baisser le maillot pour cacher le ventre, rarement sur la Une des... Lire la suite

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Atypyk notre Tomaszczyk.
Mais j'l'aime bien moi ce bonhomme vainqueur du Scrabble ^^
Je lui souhaite vraiment de prolonger chez nous.

USAP: Tomaszczyk l’atypique

ABONNÉS USAP: Tomaszczyk l’atypique


Propulsé titulaire au gré des blessures, le pilier droit anglais se dévoile avant la réception décisive de Béziers.

Il est de l’antique race des gros magnifiques, des in- élégants piliers qui ont fait la légende de ce sport à coup de tête. Toujours en train de baisser le maillot pour cacher le ventre, rarement sur la Une des journaux, cible régulière d’ironiques messes basses.


Ajoutez à cela une belle tignasse de rosbif, un patronyme polonais débordant de consonnes et une silhouette débonnaire : benvingut Oliver Tomaszczyk. Un an après son débarquement à l’USAP, personne ou presque ne le connaît.

Et pourtant, autour d’un crème Café de la Poste, à deux pas de la Tête de l’Art, sa bonne adresse, il ne faudra que quelques minutes au droitier pour éradiquer tous les pré- jugés possibles. En français dans le texte.

■ Mammuth

Son coach Perry Freshwater avait vendu la mèche : « Oliver, c’est un caractère dans le vestiaire. Il a une personnalité atypique, il est très intelligent. » Son débarquement a tout d’un périple à la Mammuth, ce jeune classique du cinéma français où Gégé Depardieu fend l’air des départementales au guidon de son imposante bécane. Entre la grisaille de son Newcastle chéri et l’azur du ciel catalan, sa traversée de la Manche n’a rien d’ordinaire. « Je suis venu ici en moto, raconte Tomaszczyk, évoquant sa BMW. Mon contrat commençait le 1er juillet, mais il y avait de gros délais à l’Eurotunnel, à cause du championnat d’Europe de foot. J’étais bloqué sur Calais et il me restait 1000 km à faire... Je ne me suis pas rendu compte que la France c’était tellement grand. Parce qu’en Angleterre, tu vas du nord à Londres en une demi-journée. »

De son nouveau camp de base, le sujet de Sa Majesté pousse à l’occasion jusqu’à Lleida, l’Andorre, Gérone, Collioure... « Ça m’a aidé à découvrir la région. En Angleterre, j’en ai six. Sans moto, il n’y a pas de vie pour moi. Et ici avec le soleil, prendre la route, c’est très sympa. » La France, il connaissait déjà. En 2008, il squattait le rectangle vert du côté d’Oloron, en Fédérale 1. « Ici, il n’y a pas de motard dans l’équipe, mais là-bas, la moitié de l’équipe avait des bécanes », regrette le pilier. Mais que diable Oliver Tomaszczyk faisait-il à l’autre bout des Pyrénées ? Il étudiait la littérature, of course.

■ La plume et les crampons

« Je n’aimais pas la poésie, je préférais les romans, tranche le polyglotte (anglais, français, polonais et espagnol). Camus par exemple, “La Peste”. C’est la déprime, mais j’adore ! Il y a beaucoup de philosophes français qui sont cyniques, ça me plaît. » Aux insulaires l’ironie, aux continentaux le scepticisme. Pluriséculaire, la fascination intellectuelle entre les deux pays n’a d’égale que le mépris qu’ils entretiennent. Le pilier a choisi son camp. « Dans les “Maximes” de La Rochefoucauld, il y a une très belle phrase : “la vie est une série de masques”, cite Tomaszczyk de mémoire. J’adorais. Il y a de bons penseurs en France. Je continue de lire, un peu, pour me détendre. Le problème maintenant, c’est que c’est plutôt le business. C’est la vie... »

Débarqué avec sa seule moto, le pilar gère à distance ses investissements dans l’immobilier. Sagement, le trentenaire donne encore deux saisons à ses épaules pour soutenir les entrechocs des mêlées. « Dans mon premier club pro, il y avait un pilier de trente-six ans. Il faisait toujours le job en mêlée, mais il avait un problème de nuque, de nerf. Il ne pouvait plus bouger son bras. »

Bien avant d’en arriver là, enfourchant son engin, ses épis blonds plaqués sous son casque, Oliver Tomaszczyk taillera la route vers les eaux glaciales du Tyne. Laissant, maintenant qu’ils le connaissent, un souvenir attachant aux supporters catalans.
 
Dernière édition:
Il a tout pour nous plaire avec une telle personnalité et fait partie de ces joueurs qui, avec leurs moyens, font honneur au maillot. Pas le genre à tricher.
 
Un plaisir de lire cet article... Cela doit être un sacré bonhomme sur et en dehors du terrain...
Allez Monsieur Rivière, un an de plus pour Oliver !!!
 
C'est un vrai personnage comme le rugby les aime. Atypique certes, mais ô combien attachant.
Et puis sur un terrain, il ne triche pas, au contraire il donne tout ce qu'il a.
On l'aime bien notre rosbeef !
Il faut dire que nous sommes gâtés par nos anglais : Carlisle, Brown et Tomaczyk. Ils sont tous bons joueurs et vraiment sympas.
Attention, Alasdair n'est pas rosbeef mais scottish. Il ne faut pas se tromper.
 
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