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USAP - Tom Écochard : « Apprendre les leçons du passé » - Lindependant.fr

Samedi soir (19 h), l’USAP se déplace à Mont-de-Marsan. Après un joli succès à Aix-en-Provence (34-41), les Catalans veulent enchaîner. Le demi de mêlée, Tom Écochard, évoque le match à venir dans les Landes.

Tom, vous allez affronter une équipe que vous connaissez bien maintenant. À quel genre de match vous attendez-vous ?


C’est toujours compliqué parce que c’est une équipe qui connaît bien ce championnat, qui a été habituée à jouer les phases finales. C’est vrai que cette année, ils sont un petit peu moins bien (14e) mais ils reviennent bien (4 matches sans défaite sur les 5 derniers). Ils ont une équipe de qualité. C’est toujours très difficile de jouer là-bas, car c’est une ambiance un petit peu hostile, même si là, il n’y aura pas de supporters. C’est souvent dans des conditions avec un terrain un peu gras, un ballon mouillé. C’est toujours compliqué de mettre du jeu en place.


Comment jugez-vous cette équipe de Mont-de-Marsan ?

Dans l’envie, ils sont toujours présents. On sait à quoi s’attendre, même s’il ne faut pas les réduire qu’à ça. Ils sont très durs, assez coquins dans les rucks et les mauls. On est prévenus, mais ça ne fait pas tout. L’an dernier, on était prévenus et c’est là-bas qu’on a eu une des plus grosses désillusions de la saison (défaite 34-14). À nous d’apprendre les leçons du passé.

« Jouer chaque match comme des phases finales »
Vous sortez d’une victoire à Aix-en-Provence (34-41) où vous avez montré de bonnes choses offensivement, mais des lacunes défensivement. Comment analysez-vous ce match ?

Tout ce qu’on a fait un peu offensivement était bien, comme tenir le ballon sur 80 minutes sans avoir trop de déchet. Ça a été l’inverse défensivement. On a pris des essais assez rapidement. Il y a eu cette double casquette un peu offensive et défensive qui a fait que Provence Rugby est restée dans le match. J’ai trouvé que c’était un match de qualité, avec de bons joueurs. C’était un beau match de championnat. Il y a eu quelques manques qui ont fait que le match était serré jusqu’à la fin. On aurait pu prendre le score plus vite et avoir un peu plus d’avance pour moins stresser. On a encore cette marge de progression.

À Mont-de-Marsan, il n’y aura pas de synthétique. Peut-on s’attendre à un match « d’hiver » ?

Je n’arrive pas trop à répondre. On a démarré ces matches à huis clos, c’était un peu serré et sans trop de saveur. Là, il y a eu des gros scores sur tous les terrains. Dans l’ensemble, on peut penser que ça va être un match un peu plus serré avec moins d’essais. Mais je ne peux pas le parier. La pelouse ne sera pas pareille. La pelouse synthétique (d’Aix-en-Provence), encore plus quand ce n’est pas mouillé, ça change tout au niveau de la vitesse d’éjection, de la sortie des balles. Mais ça ne dépend pas que de la pelouse. Ça dépend de l’engagement qu’on va mettre dans les rucks, de comment on va gagner nos duels, si on va être dans l’avancée.

« On ne sait pas de quoi l’avenir sera fait »
Dans quel état d’esprit êtes-vous ?

Il n’est pas question de se relâcher. On sait que c’est un championnat à part. Il peut y avoir des matches reportés, on ne sait pas de quoi l’avenir sera fait. Il faut continuer à essayer de gagner le plus de matches possible. Il faut jouer chaque match comme des phases finales. Il faut engranger. On a un effectif où ça peut tourner pas mal. On a de la qualité à un petit peu tous les postes.

Comment vivez-vous le huis clos ? Les équipes à l’extérieur sont-elles avantagées ?

Quand on reçoit une équipe devant 15 000 personnes à Aimé-Giral, on a ce surplus d’engagement. Quand on est dans le dur, on puise dans le public qui pousse quand il y a un joueur qui fait un break, qui perce. Mais là, ça n’y est pas. Il n’y a qu’à voir les scores. Sur sept matches, il y a eu six victoires à l’extérieur le week-end dernier. Le huis clos y est pour quelque chose. L’équipe d’en face est un peu moins remontée.

Recueilli par Hugo Bové
 
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