• Rentre dans la mêlée des discussions enflammées ! :) Inscris toi en 2 minutes, et même en 10 secondes grâce à ton compte Facebook ! Les supporters t'attendent pour partager des avis ! JE M'INSCRIS ›››

USAP - Terry Philippart : « Finir l’aventure avec eux » - Lindependant.fr

Articles de presse

Passe sa vie sur le forum
Arrivé de Nevers l’été dernier, le pilier droit Terry Philippart avait la possibilité de réaliser un rêve : jouer en Top 14. Mais une terrible blessure aux cervicales est venue annihiler tous ses rêves.

Valence, jeudi 10 décembre 2020. On joue la 74e minute. Le pilier droit de l’USAP, Terry Philippart, reste au sol. Touché à l’épaule, il est contraint de laisser sa place à Davit Kubriashvili. En conférence de presse d’après-match, l’entraîneur de la défense Gérald Bastide évoquait une « décharge électrique au niveau de l’épaule ». Son état n’inspirait pas d’inquiétude particulière au staff catalan. Mais en réalité, ce petit coup va s’avérer beaucoup plus terrible que prévu. Terry Philippart (28 ans, 1,75 m, 118 kg) a en fait pris un choc au niveau des cervicales. Après les examens, les chirurgiens sont formels : le Tarn-et-Garonnais doit arrêter sa carrière. Témoignage.

Terry, racontez-nous.

Je me suis blessé aux cervicales après le match à Valence (victoire bonifiée 9-28). Sur un choc, j’ai pris un coup d’électricité. On a passé un examen et il s’est avéré que j’avais un problème aux cervicales. Je l’ai su avant les fêtes. J’ai eu rendez-vous avec le chirurgien et il m’a dit « stop » car j’ai déjà été opéré (en 2017, NDLR). On ne pouvait rien faire pour que je continue à jouer.

Aujourd’hui, les arrêts de carrière dus à de graves blessures sont de plus en plus récurrents. Vous y pensiez ?

J’étais un peu craintif, car j’avais déjà été opéré des cervicales et on m’avait déjà un peu averti. Mais non, on ne se pose pas la question… On n’y pense pas plus que ça.

« Si j’avais été à sa place, je pense que j’aurais fini dans un fauteuil roulant »
Quentin Walcker (pilier gauche de l’USAP) avait également eu une grosse blessure aux cervicales en 2018. En avez-vous parlé avec lui ?

Oui. Mais c’est complètement différent… Il a eu de la chance : si j’avais été à sa place, je pense que j’aurais fini dans un fauteuil roulant. Il n’avait jamais eu d’accident, il avait les cervicales toutes neuves et ça l’a bien protégé. Moi, c’est usé. C’est pour ça que je m’arrête car ça peut être dangereux.

Patrick Arlettaz a annoncé que vous alliez rester près du groupe. C’est important pour vous ?

Oui, complètement. Je me sentais de mieux en mieux dans le groupe. C’est pour ça que ça me fait ch… de ne pas finir mon contrat (jusqu’en juin 2022) en tant que joueur. J’en ai parlé avec lui (Patrick Arlettaz) pour savoir s’il était possible de rester, au moins jusqu’à la fin de la saison, près du groupe. Pour pouvoir finir l’aventure avec eux. Même si je ne vais pas apporter grand-chose, au moins, c’est moins difficile pour moi. Car si je coupe du jour au lendemain, ça ne va pas me faire du bien. Alors que si je reste jusqu’à la fin de la saison, même si c’est compliqué, je verrais un peu de monde. Je sais que c’est fini, mais je serai encore un peu là. C’est un peu plus facile à avaler.

« La possibilité de jouer en Top 14 ? Mon plus gros regret »
En signant à Perpignan l’été dernier, vous vous offriez la possibilité de peut-être jouer en Top 14. Un regret ?

Oui. J’ai même envie de dire que c’est mon plus gros regret. Je pense qu’on ne sera pas loin d’y accéder. C’est le rêve de toujours de jouer au plus haut niveau. Surtout quand ce n’est pas nous qui décidons d’arrêter, c’est encore plus difficile. Mais c’est comme ça... C’est la frustration qui prédomine. Frustré de ne pas aller au bout.

Au rayon regrets, est-ce que le fait de ne pas avoir pu vivre un stade Aimé-Giral rempli en fait partie ?

Il y a eu la jauge des 5 000 mais ce n’était même pas le quart de ce qu’il peut se passer d’habitude. J’en parlais avec les joueurs... Ils me disaient que c’était la folie. Malheureusement, je ne pourrais pas le connaître. Ça fait ch….

Quel est votre meilleur souvenir en tant que joueur de l’USAP ?

Il y en a quelques-uns quand même, car on n’a pas perdu beaucoup de matches (sourire). Mais je dirais la victoire à Nevers (22-25), car c’était contre mon ancien club. Je suis rentré et on a gagné. Ça fait partie des meilleurs moments.

Comment envisagez-vous la suite ?

Honnêtement, je ne sais pas trop. Je suis boucher de formation. J’ai ça comme bagages. Après... Pour l’instant, je suis ici (à Perpignan) et on s’y sent bien. Ma femme m’aide beaucoup. Ça a été très dur pour elle aussi. Elle aime aussi cette ambiance sport, tout ça.

Recueilli par Hugo Bové

Lire la suite ...
 
Dernière édition par un modérateur:
Tout à fait, je te souhaite de réussir dans ta future nouvelle vie ! :content:
 
Bon courage à lui pour les semaines qui viennent et pour la suite.
Comme disait Arlettaz hier sur FBR, c’est d’autant plus regrettable qu’il semblait sympa et la tête sur les épaules.
 
Retour
Haut