Il confirme les pistes Millo-Chluski et Wihongi.
Sinon, entre autres :
"Il se murmure l’arrivée d’un manager sportif la saison prochaine…
Je l’entends depuis deux ans. Quasiment tous les jours. Et tous les deux jours, je reçois des CV de grands managers sur mon bureau. Je le répète, François Gelez et Philippe Benetton ont toute ma confiance. Ils ont pour objectif de nous mener en demi-finale. Il faut les laisser travailler sereinement."
François Rivière, quel souvenir gardez-vous de votre accident ?
Aucun. Vraiment aucun. Je me souviens parfaitement de l’enterrement de ma maman le matin, un peu du repas du midi et, ensuite, plus rien. Certains disent que c’est une chance, que cela m’empêche d’y penser et de faire des cauchemars.
Comment allez-vous physiquement ? </strong></p>
Ma santé est bien meilleure aujourd’hui. Je me remets doucement. Mes fractures à l’épaule, au bras, au pied, à la malléole sont en voie de consolidation. Mes blessures au bassin, au sternum, à la poitrine seront plus longues à consolider. J’ai eu une douzaine de côtes fracturées et le poumon gauche atteint, tout cela nécessite du temps. La convalescence nécessite du temps, beaucoup de patience et le moins de stress possible.
Vous escomptez toujours revenir complètement aux affaires à la mi-mars ?
Je pense que le 18 mars, trois mois après mon accident, je pourrai réellement commencer à récupérer l’ensemble de mes moyens. Ma reprise sera progressive, mais à cette date, j’espère pouvoir reprendre l’intégralité de mes activités à l’USAP et dans ma société de conseils à Paris.</p>
« Je n’ai aucune altération de mes capacités de réflexion et de raisonnement »
Vos facultés intellectuelles sont-elles intactes ?</strong></p>
Tout va bien. Les analyses ne montrent aucune perte d’audition, de vision, de compréhension. Je n’ai aucune altération de mes capacités de réflexion et de raisonnement. D’ailleurs, pour qu’il n’y ait aucune ambiguïté, je veux annoncer que je reprends dès maintenant mes prérogatives de président de l’USAP.
Dans un premier temps, cette présidence sera plus intellectuelle, avant de redevenir physique à la mi-mars. Je veux d’ailleurs profiter de l’occasion pour remercier et saluer l’appui et le travail effectué par mes proches et mes équipes au club. Et en premier lieu par Luc Lacoste qui a assumé toutes ses responsabilités d’associé et d’ami.
Vous avez l’impression d’être un miraculé ?
J’ai surtout une pensée pour ceux qui n’ont pas eu ma chance. A Cerbère, j’ai croisé des accidentés polytraumatisés, qui conserveront des séquelles à vie. J’ai eu la chance de ne subir que la souffrance comme épreuve. J’ai surtout eu la très grande chance d’être magnifiquement soigné et entouré par mes enfants et ma femme qui, depuis deux mois, est près de moi 24 heures sur 24. J’ai aussi eu le bonheur de recevoir des centaines de messages de soutien, dont les peluches d’Aimé-Giral. Je veux remercier tout le monde. Tous ces messages ont été d’un très grand réconfort.
Êtes-vous inquiet de l’inconstance sportive de l’USAP cette saison ?
Pas vraiment. Dès le mois de septembre, j’étais conscient que cette année serait une année de transition, de part le nombre important de renouvellement de contrats, la nécessité de poursuivre l’évolution du club et du stade. Je savais que cette seconde année en Pro D2 serait la plus délicate.
Oui, Wihongi et Millo-Chluski sont des cibles »
Pourtant, vous annonciez une autre ambition…
Dans notre opération reconquête, j’aurais bien sûr aimé aller plus vite. Mais je ne crois pas que cela a du sens de monter avec un club pas prêt pour le Top 14, à l’image d’Agen cette saison. Nous voulons que l’USAP, quand elle remontera, soit compétitive. Il n’en reste pas moins que notre objectif reste une qualification pour les demi-finales. Je l’ai répété au staff et aux joueurs.
Justement, qu’en est-il du cas Jean-Pierre Pérez ?
La polémique m’a beaucoup agacé cette semaine, mais, il n’y a pas de cas Pérez. Je ne connais pas un coach qui se priverait d’un joueur qui peut le faire gagner. Le staff applique des critères objectifs de performance à un poste de 3e ligne où la concurrence est relevée. Je l’affirme, il n’y a de fatwa sur personne à l’USAP.
Il se murmure l’arrivée d’un manager sportif la saison prochaine…
Je l’entends depuis deux ans. Quasiment tous les jours. Et tous les deux jours, je reçois des CV de grands managers sur mon bureau. Je le répète, François Gelez et Philippe Benetton ont toute ma confiance. Ils ont pour objectif de nous mener en demi-finale. Il faut les laisser travailler sereinement.
Confirmez-vous les pistes du pilier de Castres Wihongi ou du seconde ligne du Stade Toulousain Millo-Chluski pour la saison prochaine ?
Oui. Ils font partie de nos cibles. Mais, il y en a d’autres. L’USAP reste un club très attractif.
Le déplacement demain à Biarritz peut-être un tournant de la saison…
C’est plus le bloc à venir, avec trois réceptions - Carcassonne, Béziers et Narbonne - qui peut être décisif. Pour atteindre notre objectif, il faut gagner 8 des 12 derniers matchs. Dimanche, à Biarritz, on doit montrer un collectif soudé, en capacité de gagner.
