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USAP : quelques retouches... - Lindependant.fr

Dans le jeu déployé par les sang et or, face à Carcassonne (17-9), la touche a été un secteur faible. A corriger avant Angoulême, vendredi prochain.

"Le contenu n’a pas été satisfaisant. On a été défaillants sur certains secteurs. Et sur des matches comme ça, ça ne pardonne pas", avançait, sans détour, l’ailier Julien Farnoux après le match contre Carcassonne. Dans les phases statiques, exit la mêlée et les rucks, "ça a été difficile en conquête aujourd’hui (vendredi soir, NDLR), surtout en touche", regrettait pour sa part le talonneur Lucas Velarte. Bilan comptable sur ce point précis : 9 ballons perdus "sur des choses assez faciles", consentait le troisième ligne Karl Chateau. Sans jeter l’opprobre sur qui que ce soit, un questionnement plane : comment l’USAP a-t-elle pu perdre autant de ballons ? Joueuse, si elle se fait voler des ballons, forcément elle revêt un visage différent.


"C’est, tour à tour, un peu tout"
Dans un premier temps, cette faiblesse en touche s’apparenterait à un enchaînement de mauvaises manœuvres. "C’est tour à tour un peu tout, pour Karl Chateau. C’est une synergie à voir entre huit personnes. C’est pas que le lanceur. C’est aussi le sauteur, les lifteurs, l’annonce." Question donc de cadence et de timing à travailler pour que "chacun réalise le geste parfait à chaque fois, pour être dans les meilleures dispositions, et mettre les équipes en face sous pression."

"Je prends ma part de responsabilité", assume Lucas Velarte. Pourtant "on bosse, mais il va falloir qu’on bosse mieux. On n’est pas performant." Le diable se cache-t-il alors dans les détails ? "Si on n’est pas encore récompensé, c’est qu’on doit être peut-être plus attentif aux détails. Je ne suis pas entraîneur, on est tous ensemble. Mais personnellement, je m’entraîne beaucoup à lancer, mais pas assez avec un ballon mouillé. Et on le voit sur mes lancers. Désormais, moins en quantité mais en qualité."

Dans un second temps, l’effectif pourrait être serré. Shahn Eru et Tristan Labouteley, les seuls deuxième ligne de métier dans l’effectif de départ, ont encore fait la maille pendant 80 minutes, à l’heure où Alban Roussel (dos) ou encore Piula Faasalele (genou) et Alan Brazo (épaule) n’ont pas encore regonflé les rangs. D’autant que Damien Chouly sort à la 51e touché aux cervicales après avoir bataillé dans un ruck : "On peut trouver des explications comme ça. Mais le niveau des joueurs sur le terrain est assez performant pour pouvoir relever les défis. À nous d’être plus efficaces et ça passera sur la fin de saison", rassure encore Karl Chateau.

Laura Causanillas
 
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