• Rentre dans la mêlée des discussions enflammées ! :) Inscris toi en 2 minutes, et même en 10 secondes grâce à ton compte Facebook ! Les supporters t'attendent pour partager des avis ! JE M'INSCRIS ›››

Usap: Passez Aux Actes ! - Lindependant.fr

Articles de presse

Passe sa vie sur le forum
lucas-bachelier-a-tenu-un-discours-guerrier-avant-la_865920_180x120.jpg
Décevants dans l’implication à Mont-de-Marsan et placés face à leurs responsabilités cette semaine, les sang et or assurent avoir retenu la leçon. Ils doivent le montrer contre Aurillac (14 h 15) pour croire encore à la qualification. Si on peut leur marcher dessus, on le fera. » Sur le terrain comme en dehors, Lucas... Lire la suite

Lire la suite ...
 
Décevants dans l’implication à Mont-de-Marsan et placés face à leurs responsabilités cette semaine, les sang et or assurent avoir retenu la leçon. Ils doivent le montrer contre Aurillac (14 h 15) pour croire encore à la qualification.
Si on peut leur marcher dessus, on le fera. » Sur le terrain comme en dehors, Lucas Bachelier ne prend pas de gants. Le troisième ligne catalan ne tombe pas dans la langue de bois au moment d’évoquer l’accueil qui attend Aurillac cet après-midi. Les Catalans veulent passer leurs nerfs sur les Cantalous et pas seulement à cause de la raclée du match aller (42-13). Le staff n’a pas aimé le match à Mont-de-Marsan (21-10). Mais alors pas du tout. Et a décidé de monter le volume à l’entraînement. Histoire de rappeler les joueurs à leurs obligations, notamment en terme d’implication. « On a pris conscience de certaines choses, que si on s’y filait pas comme à domicile, à l’extérieur ça ne passerait jamais. C’est une piqûre de rappel », poursuit Bachelier.

Un recadrage en règle qui a le mérite de placer les joueurs face à leurs responsabilités. « Je pense que le message est passé, lance Perry Freshwater. Maintenant, c’est les actions qui vont être importantes. Dès qu’on met le maillot de l’USAP, ça veut dire qu’on ne lâche rien, qu’on doit montrer un certain comportement sur le terrain. »

Défaite interdite

La balle est dans le camp des joueurs qui n’ont désormais plus d’excuses et surtout plus de jokers. Un simple coup d’œil sur le classement suffit pour s’en convaincre. Le moindre faux-pas à domicile serait quasiment rédhibitoire dans l’optique de la qualification. « On est loin de nos ambitions, constate le deuxième ligne Romain Millo-Chluski, de retour de blessure (entorse de la cheville) et titulaire aujourd’hui. Il faudra montrer un autre visage si on veut espérer gagner ces matches qui ressemblent de plus en plus à des phases finales pour nous. »

Sans filet, l’USAP peut néanmoins s’appuyer sur quelques certitudes à l’heure de recevoir Aurillac, notamment sa capacité à faire parler la poudre à domicile (voir ci-dessous). Mais les conditions météo difficiles prévues cet après-midi ne collent pas forcément au jeu ambitieux que propose habituellement l’USAP à Aimé-Giral. « Il est prévu 200 000 km/h de tram’, avance Freshwater. Donc à mon avis, il faut conserver un peu le ballon

Ça sera un gros combat, annonce Lucas Bachelier. Avec le vent, je pense que les trois-quarts ne verront pas beaucoup la balle. » L’ouvreur anglais Joe Carlisle, à l’aise dans le jeu au pied d’occupation à Mont-de-Marsan, pourrait être pas mal sollicité pour sa première à Aimé-Giral. « Ça va être un match très difficile , prévient Freshwater.Je peux vous assurer qu’ils ne viendront pas ici en claquettes. » Reste qu’Aurillac, diminué cet après-midi, souffre du même mal que l’USAP. Une incapacité à exporter son savoir-faire loin de ses bases. Invaincus à domicile, les Cantalous n’ont gagné qu’une fois en sept déplacements. Aux Catalans d’en profiter. Histoire de conformer les actes à la parole.

Un chasseur sachant chasser le bonus...

Les Catalans ont empoché quatre bonus offensifs à domicile, record partagé avec Oyonnax.

Depuis la prise de fonction du duo d’entraîneurs Patrick Arlettaz-Perry Freshwater début septembre, l’USAP cartonne à Aimé-Giral. Les chiffres sont éloquents : en cinq matches (voir encadré), les Catalans ont inscrit 25 essais et en ont encaissé 5, soit un ratio impressionnant de cinq essais à un qui leur a permis d’empocher quatre points de bonus offensif. Un record qu’ils partagent cette saison avec Oyonnax.

Et encore, lors de leur seule défaite (26-22) contre Colomiers, les sang et or avaient le bonus en poche à la 36e minute, avant de le perdre en même temps que le match à la 70e... «N’oublions pas qu’on compte déjà deux défaites (Dax et Colomiers) à Aimé-Giral », prévient opportunément le 2e ligne Romain Millo-Chluski. « On ne peut jamais prévoir à l‘avance un bonus, on y pense en fonction du scénario. C’est vrai qu’à domicile on se sent poussé par le public, mais on pense surtout à gagner. Le bonus n’est qu’un plus », précise le flanker Lucas Bachelier.

Disposant d’un arsenal offensif carburant à plein régime à Aimé-Giral, l’USAP sait pouvoir grappiller une partie de son retard au classement grâce à ces bonus considérés comme la cerise sur le gâteau. Alors forcément, même si rien n’est prévisible, le gain ou la préservation du bonus a des répercussions sur la stratégie à adopter.

Gérer le score

Le N.8 Karl Chateau n’évite pas la question. « Il faut avoir conscience du score et gérer en fonction, surtout quand on est capitaine. Quand on a le bonus, on peut ralentir le jeu, faire jouer les gros et miser sur la contre-attaque, ça, c’est l’aspect sécuritaire. Quand on va le chercher, il faut mettre plus d’envergure et de vitesse dans notre jeu. » En somme, jouer avec sa tête, ce que n’avaient pas su faire les Catalans contre l’USCO, en arrêtant de prendre la moindre initiative en 2e mi-temps.

Dans le détail, l’USAP a su régler l’affaire avec enthousiasme face à Bourgoin et à Narbonne, en décrochant un succès à cinq points dès la 48e et la 26e minute. Il fallut en revanche faire preuve de patience contre Oyonnax (68e) et surtout devant Albi (78e). Preuve qu’il n’y a pas de trame idéale. Preuve également que se battre pour aller chasser le bonus offensif engendre son lot d’enthousiasme et de crispations, c’est selon. Réflexion de l’entraîneur des avants Perry Frehwater : « Le bonus, c’est un sujet pour vous (les journalistes), moi je ne regarde pas le tableau. Entre nous, on n’en parle pas. On respecte trop Aurillac pour cela.» Ne rien planifier, le meilleur moyen de se faire plaisir.

Vincent Couture
 
Retour
Haut