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USAP-Oyonnax: sortez découverts ! - Lindependant.fr

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Fini de se cacher. Après dix jours de turbulences et un changement d'entraîneurs, les sang et or sont placés face à leurs responsabilités, ce soir contre Oyonnax. Ce match pourrait relancer totalement leur saison. Après le beau temps, la pluie. Bienvenue dans le 'rugby d'hiver', qui sonnera la rédemption de l'USAP. Ou pas.... Lire la suite

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Fini de se cacher. Après dix jours de turbulences et un changement d'entraîneurs, les sang et or sont placés face à leurs responsabilités, ce soir contre Oyonnax. Ce match pourrait relancer totalement leur saison.

Après le beau temps, la pluie. Bienvenue dans le 'rugby d'hiver', qui sonnera la rédemption de l'USAP. Ou pas. C'est l'heure pour les Catalans de sortir à découvert ou, selon la formule consacrée, de montrer "notre (leur) vrai visage". Après dix jours à ressasser leur amertume dans une bulle hermétique aux médias depuis leur naufrage à Vannes (19-13), les joueurs de l'USAP, plombés par quatre défaites consécutives, ont hâte de retrouver la compétition contre Oyonnax et de se faire dresser quelques lauriers au milieu d'un océan de critiques.
Dans leur impatience, ils ont laissé en chemin le duo d'entraîneurs Philippe Benetton-François Gelez, remplacé par la doublette maison, Patrick Arlettaz-Perry Freshwater. Enfin ils, le président François Rivière surtout, qui a pris la décision qui s'imposait de limoger les coaches, après que le message de ces derniers ne passa plus dans le vestiaire. Encore une fois, les joueurs, ont endossé le beau rôle : celui d'observateurs de la semaine, bien à l'abri derrière le paravent Arlettaz, lequel cristallise sur sa personne toute la force de caractère exigée sur le terrain.

Mais 'Arlette', trois-quarts centre ô combien 'teignous' à son époque, ne joue plus, pas plus que Christian Lanta, Perry Freshwater, David Marty, Jean-François Imbernon ou Aimé-Giral. La génération 2.0 de l'USAP se cherche encore, quitte à épuiser la patience de ses supporters. Alors les Usapistes, pliant sous le diktat des réseaux sociaux, ont décrété qu'ils préféraient s'exprimer ballon en mains, tant que le succès ne sera pas au rendez-vous.

"Toute la pression est sur nous. Il est temps de lancer notre saison", relève le trois-quarts centre Jens Torfs. Le classement (15e) l'impose. Les ambitions claironnées en début de championnat aussi. Responsables et coupables d'un premier bloc catastrophique à tous les niveaux, les sang et or sont désormais placés devant leurs devoirs. La trêve leur aura au moins permis de s'offrir une grosse cuite la semaine dernière et de se balancer quelques vérités. "On s'est dit des choses pour être meilleurs, on ne se ment pas à nous-mêmes, ni aux autres. Il faut savoir ce qu'on veut faire pour reprendre confiance", requiert Torfs.

Agressivité physique de tous les instants

Il suffit parfois d'un bon match, d'un rebond favorable, d'une pénalité de dernière minute pour faire pencher la balance. Seul hic, Oyonnax et sa meilleure attaque du championnat ne viennent pas à Perpignan pour essuyer les plâtres. Même si le pilier Enzo Forletta estime que l'USAP doit "craindre toutes les équipes", le public catalan attend plus de hargne et d'implication. Dans le passé, à l'époque révolue du Top 14, le XV usapiste était loin d'être le meilleur rugbystiquement parlant.

En revanche, question agressivité physique, il n'avait pas son pareil pour bousculer des équipes comme Clermont ou le Stade Toulousain. C'est de cet état d'esprit, et pas du poids écrasant des palmarès, dont la jeune garde devrait s'inspirer. "Il faut prendre les quatre points, avancer et se rassurer. On attaque ce match avec de l'envie et de l'enthousiasme", assène le demi de mêlée Tom Écochard.

Et si la pluie est comme prévu au rendez-vous, ne pas oublier de respecter les consignes : jouer simplement à une passe, occuper le territoire adverse, serrer les boulons en défense. "Les médias devraient apprendre à aimer l'USAP", a sermonné le président Rivière dans la tempête.

Encore faudrait-il, juste pour info, qu'elle se rende aimable, à savoir qu'elle véhicule sur le terrain une certaine ambition. En sport,joueurs-de-l-usap-les-supporters-comptent-sur-vous, l'amour inconditionnel ne se décrète pas</a>. Il se niche exclusivement dans la victoire. Les Catalans n'ont plus le choix.
 
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