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Usap : Mamea From Samoa - Lindependant.fr

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Le troisième ligne Genesis Mamea Lemalu dévoile une personnalité captivante. Il est question de religion, de rugby et de musique. Il y a quelque chose de déroutant et d’assez paradoxal à sentir un homme comme Genesis Mamea Lemalu mal à l’aise. Le colosse d’1,95 m pour 113 kg aux charges devastatrices sème la terreur aux... Lire la suite

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USAP : Mamea from Samoa
Le troisième ligne Genesis Mamea Lemalu dévoile une personnalité captivante. Il est question de religion, de rugby et de musique. Il y a quelque chose de déroutant et d’assez paradoxal à sentir un homme comme Genesis Mamea Lemalu mal à l’aise. Le colosse d’1,95 m pour 113 kg aux charges devastatrices sème la terreur aux quatre coins de la Pro D2 mais semble tout à coup intimidé quand on lui demande de parler de lui. Réservé Mamea ? Les échos venus du vestiaire font état d’un joueur discret, pas chambreur pour un sou. Tout le contraire de l’ailier Mathieu Acebes, ambianceur en chef. « Il ne parle pas beaucoup, confirme le directeur sportif Christian Lanta . Mais il est très investi. Par exemple, lors des séances vidéos, il prend beaucoup de notes. Ses questions sont pertinentes.
Sur le terrain, il est à la fois puissant et technique. Il a très peu de déchet et il est très régulier, ce qui est appréciable au sein d’un staff. Ce type de joueurs, quand ils parlent, ça porte beaucoup .
La barrière de la langue n’est sans doute pas étrangère à cette pudeur. International avec les Samoa, dont ses parents sont originaires, le troisième ligne centre (29 ans) est né et a grandi en Nouvelle-Zélande. Très à l’aise avec la langue de Shakespeare, il l’est beaucoup moins en français même s’il réside dans l’Hexagone depuis 2014 et une pige de quatre mois à Mont-de-Marsan. « C’est dur de parler français, admet-il. Je devrais mieux le maîtriser, mais je suis trop paresseux ». Un éclat de rire plus tard, la glace est brisée.« Je suis très heureux d’être en France. C’est une chance pour moi, ma femme (Nessa) et mes enfants d’être ici. »

Futur entraîneur ?
Le simple fait d’évoquer sa famille et son visage s’illumine. Une fille Aaliyah (5 ans) et un fils Israël (2 ans) qu’il a dans la peau. Au propre comme au figuré. « Je me suis fait tatouer leur nom et leur date de naissance sur les avant-bras. Comme ça, où que j’aille, ils sont avec moi. Et ça m’évite d’oublier leur anniversaire », glisse-t-il, malicieux. « Gino », un surnom ramené de son passage à San Dona di Piave (Vénétie) en Fédérale 1 italienne, ne devrait pas s’éterniser en Europe à l’issue de sa carrière de joueur. Contrairement aux anciens Usapistes Kisi Pulu ou Henry Tuilagi, il regagnera la Nouvelle-Zélande. « Les miens se sentent bien ici. Il y a beaucoup de monde qui vient du Pacifique. Mais je veux que mes enfants connaissent leur famille »
Attaché à la culture transmise par ses parents, Mamea Lemalu, issu d’une fratrie de cinq, est un fervent catholique. « Mon nom est Genesis (genèse en français). Je suis chrétien et la religion est très importante pour moi, elle m’aide au quotidien ». Ainsi vit-il dans la foi et sa passion pour son sport. « J’aime aussi le volley-ball, le cricket et le basket-ball, mais je regarde beaucoup de rugby à la télévision. D’ailleurs, j’aimerais rester dans ce milieu à la fin de ma carrière, comme joueur ou manageur. » En attendant, Mamea Lemalu a beaucoup à offrir sur le terrain. L’USAP, dont il est un des joueurs les plus performants depuis son arrivée en début de saison dernière, en aura encore bien besoin demain à Narbonne.

La phrase : « C’est le plus beau jour de ma carrière »
Dire que Genesis Mamea Lemalu garde un souvenir ému de sa première sélection avec l’équipe nationale des Samoa est un euphémisme. C’était le 12 novembre dernier face à la France lors d’un test-match disputé à Toulouse. Et si les joueurs du Pacifique s’étaient lourdement inclinés (52-8), le troisième ligne centre de Perpignan avait brillé. « C’était vraiment énorme. J’étais tellement heureux de jouer, d’être là, que je ne sentais pas du tout la fatigue. Mon rêve a toujours été de jouer pour l’équipe des Samoa. Je pense que le fait de jouer en Europe m’a aidé à être appelé en sélection. Maintenant, je veux disputer la Coupe du monde ». Un objectif qui passe une nouvelle fois par de bonnes performances en club. L’ancien joueur de Bourgoin a aussi de l’ambition pour l’USAP. « J’ai envie de jouer en Top 14 avec Perpignan. C’est mon but. Je pense qu’on peut monter cette saison. Ça ne dépend que de nous. On a une équipe capable d’atteindre cet objectif ».

Genesis Mamea Lemalu cache une âme d’artiste derrière son imposante carrure. Le Samoan fait partie d’un groupe musical baptisé Tokouso’s au sein duquel il est... batteur. « Je fais de la basse aussi. On donne des concerts à l’occasion. On a joué au Tanoa à Perpignan, dans un bar à Collioure. Dimanche (demain), après le match, on jouera à Narbonne ». Un groupe aux influences RnB, reggae, hip-hop également composé de joueurs du RCNM, dont Mamea Lemalu a préféré taire le nom. « La musique est importante pour moi. Elle m’aide à me relaxer ». Son coéquipier Tevita Mailau amène une autre compétence toute aussi originale dans le vestiaire catalan. Le pilier gauche est le... coiffeur de l’équipe. Il n’est pas rare de le voir donner un coup de ciseau à ses coéquipiers à l’issue de l’entraînement.
 
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