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La campagne d'abonnements pour la saison 2016-2017 a démarré timidement. Les penyes enregistrent des renouvellements en légère baisse à cause principalement des matches du jeudi et d'une décevante fin de saison.
Un peu plus d'un mois après l'ouverture des abonnements et de la billetterie, les supporters sont clairement entre deux eaux. Partagés entre la désillusion d'une demi-finale envolée et la reconquête à conserver à l'esprit. Et au cœur.
Mais il faut l'admettre, le cœur n'y est plus tout à fait chez quelques habitués des travées d'Aimé-Giral. Résignés, des abonnés, parmi les plus fidèles et les plus anciens, sont en effet aujourd'hui en passe de ne pas se réabonner. Ce constat douloureux, toutes les penyes du club, ou presque, le font.
Une tendance que l'annonce des recrutements est toutefois venue inverser ces derniers jours. Mais entre la "conjoncture sportive" et "les matches du jeudi soir", sans compter les matches diffusés à la télé, la thérapie de groupe prendra du temps pour que le seizième homme d'Aimé-Giral reprenne du poil de la bête.
"Mieux vaut acheter sa place au guichet"
Une chose est sûre, à ce jour, le compte n'y est pas encore dans la mesure où le nombre d'abonnements serait en léger recul comme le soulignent quelques présidents de penyes. "On n'est pas parti sur de bonnes bases", déplore Jean-Marc Pastoret, des Barretines.
Et de poursuivre : "Le résultat, c'est qu'on se retrouve actuellement avec des anciens qui ne se réabonnent pas et aucune nouvelle adhésion au club. Pire, certains prennent la carte du club de supporters, mais pas l'abonnement au stade. Si ça continue, j'ai peur de tomber à moins 30 % d'abonnés aux Barretines. L'an dernier, nous étions 284, on verra bien la saison prochaine mais j'espère que les supporters seront solidaires".
La solidarité. L'union sacrée. Des valeurs chères au seizième homme mais qui font aujourd'hui les frais d'un calendrier de Pro D2 et d'un environnement économique, entre autres, qui ont tout déréglé. "Entre les matches du jeudi soir où l'on perd de nombreux fans éloignés de Perpignan et les offres commerciales comme les packs derby, eh bien, de plus en plus d'abonnés se disent que cela ne sert à rien de reprendre la carte. Qu'il vaut mieux acheter sa place au guichet le jour du match, c'est plus intéressant", poursuit encore Patrick Aginor, de la Bronca.
"Une situation compliquée"
La voix du supporter résonne comme une sonnette d'alarme. Car dans les rangs de la Bronca, la situation est également préoccupante. "C'est sûr qu'il y aura des pertes", confie Patrick Aginor. "Des gens qui avaient la carte depuis 40 ans restent maintenant à la maison. On le voit bien d'une année sur l'autre. L'an dernier, nous étions 110 abonnés contre 450 au plus fort de l'histoire de la penya. En tout cas, pour cette saison, on ne sait pas".
Chez les Us@pistes, on table sur "une diminution de 10 %, avec des abonnés qui passeront de 68 à 58 environ", observe à ce jour Julien Laviose, le vice-président de la penya. Une situation "compliquée", comme le confirme Claude Sanguignol, le président des penyes de L'USAP mais un chef de file qui compte sur la réaction des fans pour retrouver une dynamique positive.
"Déjà 4500 abonnés"
François Rivière, le président de L'USAP reste optimiste. D'autant que le retard en nombre d'abonnés n'est pas si grave. "Nous ne sommes pas inquiets. Certes, il y a un peu de retard dans les abonnements mais ça ne se passe pas trop mal". Le président Rivière fera le point dans notre édition de demain.
Vers un déménagement de la Bronca en pesages ?
"On sera derrière l'USAP, mais au moindre prix". La phrase lâchée par Patrick Aginor, le président de la penya de la Bronca, témoigne de cette situation compliquée que vivent les supporters. Une situation économique et sportive qui joue aussi dans le retard pris par les abonnements délivrés par le club. Avec un nombre de cartes en légère baisse par rapport au mois de juin 2015. Et pour juguler ce déficit, les clubs n'hésitent pas à envisager toutes les possibilités.
"Ce que l'on constate, c'est qu'au fur et à mesure des saisons, les prix augmentent régulièrement. Et le constat que nous faisons, c'est qu'aujourd'hui, les tarifs ne sont plus populaires, dans l'esprit de notre club. C'est pourquoi, nous réfléchissons à quitter la tribune Goutta pour aller en pesages. Peut-être que là-bas, on retrouvera un peu de vie sinon on va mourir. Rien n'est encore officiel mais c'est vrai que nous hésitons. Car en proposant le paiement échelonné, cela fait trois montants de 40 euros à payer pour le supporter, soit quasiment 100 euros de moins qu'en tribune Goutta".
"Dommage que les tarifs étudiants soient en hausse".
Julien Laviose, de la penya des Us@pistes, craint que la hausse décidée pour la saison à venir ne vienne pénaliser le réabonnement des étudiants. "Avec un tarif qui s'élève à 175 euros, il y a une grosse différence par rapport à l'an dernier (150 €, NDLR). Et j'ai peur qu'il y ait des conséquences sur les abonnements des jeunes", estime-t-il.
Un peu plus d'un mois après l'ouverture des abonnements et de la billetterie, les supporters sont clairement entre deux eaux. Partagés entre la désillusion d'une demi-finale envolée et la reconquête à conserver à l'esprit. Et au cœur.
Mais il faut l'admettre, le cœur n'y est plus tout à fait chez quelques habitués des travées d'Aimé-Giral. Résignés, des abonnés, parmi les plus fidèles et les plus anciens, sont en effet aujourd'hui en passe de ne pas se réabonner. Ce constat douloureux, toutes les penyes du club, ou presque, le font.
Une tendance que l'annonce des recrutements est toutefois venue inverser ces derniers jours. Mais entre la "conjoncture sportive" et "les matches du jeudi soir", sans compter les matches diffusés à la télé, la thérapie de groupe prendra du temps pour que le seizième homme d'Aimé-Giral reprenne du poil de la bête.
"Mieux vaut acheter sa place au guichet"
Une chose est sûre, à ce jour, le compte n'y est pas encore dans la mesure où le nombre d'abonnements serait en léger recul comme le soulignent quelques présidents de penyes. "On n'est pas parti sur de bonnes bases", déplore Jean-Marc Pastoret, des Barretines.
Et de poursuivre : "Le résultat, c'est qu'on se retrouve actuellement avec des anciens qui ne se réabonnent pas et aucune nouvelle adhésion au club. Pire, certains prennent la carte du club de supporters, mais pas l'abonnement au stade. Si ça continue, j'ai peur de tomber à moins 30 % d'abonnés aux Barretines. L'an dernier, nous étions 284, on verra bien la saison prochaine mais j'espère que les supporters seront solidaires".
La solidarité. L'union sacrée. Des valeurs chères au seizième homme mais qui font aujourd'hui les frais d'un calendrier de Pro D2 et d'un environnement économique, entre autres, qui ont tout déréglé. "Entre les matches du jeudi soir où l'on perd de nombreux fans éloignés de Perpignan et les offres commerciales comme les packs derby, eh bien, de plus en plus d'abonnés se disent que cela ne sert à rien de reprendre la carte. Qu'il vaut mieux acheter sa place au guichet le jour du match, c'est plus intéressant", poursuit encore Patrick Aginor, de la Bronca.
"Une situation compliquée"
La voix du supporter résonne comme une sonnette d'alarme. Car dans les rangs de la Bronca, la situation est également préoccupante. "C'est sûr qu'il y aura des pertes", confie Patrick Aginor. "Des gens qui avaient la carte depuis 40 ans restent maintenant à la maison. On le voit bien d'une année sur l'autre. L'an dernier, nous étions 110 abonnés contre 450 au plus fort de l'histoire de la penya. En tout cas, pour cette saison, on ne sait pas".
Chez les Us@pistes, on table sur "une diminution de 10 %, avec des abonnés qui passeront de 68 à 58 environ", observe à ce jour Julien Laviose, le vice-président de la penya. Une situation "compliquée", comme le confirme Claude Sanguignol, le président des penyes de L'USAP mais un chef de file qui compte sur la réaction des fans pour retrouver une dynamique positive.
"Déjà 4500 abonnés"
François Rivière, le président de L'USAP reste optimiste. D'autant que le retard en nombre d'abonnés n'est pas si grave. "Nous ne sommes pas inquiets. Certes, il y a un peu de retard dans les abonnements mais ça ne se passe pas trop mal". Le président Rivière fera le point dans notre édition de demain.
Vers un déménagement de la Bronca en pesages ?
"On sera derrière l'USAP, mais au moindre prix". La phrase lâchée par Patrick Aginor, le président de la penya de la Bronca, témoigne de cette situation compliquée que vivent les supporters. Une situation économique et sportive qui joue aussi dans le retard pris par les abonnements délivrés par le club. Avec un nombre de cartes en légère baisse par rapport au mois de juin 2015. Et pour juguler ce déficit, les clubs n'hésitent pas à envisager toutes les possibilités.
"Ce que l'on constate, c'est qu'au fur et à mesure des saisons, les prix augmentent régulièrement. Et le constat que nous faisons, c'est qu'aujourd'hui, les tarifs ne sont plus populaires, dans l'esprit de notre club. C'est pourquoi, nous réfléchissons à quitter la tribune Goutta pour aller en pesages. Peut-être que là-bas, on retrouvera un peu de vie sinon on va mourir. Rien n'est encore officiel mais c'est vrai que nous hésitons. Car en proposant le paiement échelonné, cela fait trois montants de 40 euros à payer pour le supporter, soit quasiment 100 euros de moins qu'en tribune Goutta".
"Dommage que les tarifs étudiants soient en hausse".
Julien Laviose, de la penya des Us@pistes, craint que la hausse décidée pour la saison à venir ne vienne pénaliser le réabonnement des étudiants. "Avec un tarif qui s'élève à 175 euros, il y a une grosse différence par rapport à l'an dernier (150 €, NDLR). Et j'ai peur qu'il y ait des conséquences sur les abonnements des jeunes", estime-t-il.
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