• Rentre dans la mêlée des discussions enflammées ! :) Inscris toi en 2 minutes, et même en 10 secondes grâce à ton compte Facebook ! Les supporters t'attendent pour partager des avis ! JE M'INSCRIS ›››

Usap : Fin De Saison Pour Lucas Bachelier - Lindependant.fr

Sous l'influence de l'hémisphère Sud, en particulier des Australiens et néo Z, inquiétés par la concurrence du XIII, le rugby a évolué pour devenir un combat de golgoths survitaminés, où la multiplication des percussions tient lieu de stratégie de jeu . On connaît aujourd'hui les perdants ...

Mouais au tennis aussi les gabarits sont plus costauds, y a pas de contact et une concurrence des treizistes modérés...
Et j aimerais bien voir le gabarit moyen des bronzés de 92 par rapport aux experts de karabatic et cie (avec le petit fabregas de quasi 2m)...
Le rugby est passé pro et mondialisé, la population mondiale grandit... y a des évolutions inéluctables
 
Plus le droit de deblaye ? Deja qu'on a resque plus le droit de plaque et de poussee les mele non merci je veix as regarder du 13
y a déblayage et plongeon, ce n'est pas pareil. Se jeter à 3 sur un mec qui est sur ses appuis, c'est la blessure multiplié par 3.
pourquoi en vétéran on ne dispute pas les rucks ? parce que c'est dangereux, un mauvais déblayage, c'est péter le mec en face
 
C'est le dernier ralenti qui est intéressant:

To view this content we will need your consent to set third party cookies.
For more detailed information, see our cookies page.

En anglais, on appelle un "clear out", intéressant aussi.
 
pourquoi en vétéran on ne dispute pas les rucks ? parce que c'est dangereux, un mauvais déblayage, c'est péter le mec en face
Chez les vétérans (corpo), une fois que le joueur porteur de balle à les genoux au sol, on ne peut plus disputer le ballon, il revient automatiquement à l'équipe qui possède la balle, cela évite tout simplement les rucks Une phase de jeu la plus compliqué à arbitrer.
Alors c'est vrai que la défense se met en ligne et que l'on pourrait faire plus de pick and go mais je vous rassure depuis que nous le faisons on se régale plus.
Le jeu va plus vite et l'on essaye de jouer debout .
Par contre puisque le joueur au sol conserve la balle, le but est de le maintenir debout et si le ballon ne sort pas ou n'est pas visible en bout de maul , le ballon revient automatiquement au bout de 5 secondes à la défense .
Cela marche et on s'amuse comme des petits fous .haha
Ceci dit, je parle bien de corpo , on est pas chez les PRO.
 
Mouais au tennis aussi les gabarits sont plus costauds, y a pas de contact et une concurrence des treizistes modérés...
Et j aimerais bien voir le gabarit moyen des bronzés de 92 par rapport aux experts de karabatic et cie (avec le petit fabregas de quasi 2m)...
Le rugby est passé pro et mondialisé, la population mondiale grandit... y a des évolutions inéluctables

"Il y a des évolutions inéluctables" ... oui, mais quand on voit le nombre d'îliens dans notre championnat, on voit aussi que les gabarits français (rapport poids/tonicité) sont bien en deçà (et je ne parle pas du gabarit catalan ... )
Le problème ne vient pas du format des joueurs, mais des règles du jeu, qui laissent la porte ouverte à des attitudes dangereuses pour l'intégrité physique. Sinon, c'est les jeux du cirque, où on ne vient pas pour voir un sport de balle, mais pour se délecter de violence, de contacts physiques, de combat et pourquoi pas de sang et de blessures (ça impressionne toujours et ça fait le buzz chez les commentateurs et les réseaux sociaux, bien au chaud dans leurs fauteuils)
 
Dernière édition:
Article paru ce matin sur l'indep :

USAP : La vie sans Lucas Bachelier

Blessé et indisponible pour au moins six mois, le flanker usapiste se voit fauché en pleine ascension.

Certains joueurs sont plus irremplaçables que d’autres. Lucas Bachelier (21 ans) fait partie de cette catégorie-là. Il suffisait de voir la moue de l’entraîneur Patrick Arlettaz à la cérémonie des vœux de l’USAP, lundi soir au Mas Rières à Toulouges, ou près de 400 invités étaient conviés. « Je n’en ai pas deux des comme lui », a lâché le coach, dont la soirée était un peu gâchée.

L’USAP n’est pas prête d’oublier Colomiers cette saison, là où la route s’est arrêtée pour Lucas Bachelier, vendredi soir sur la pelouse de Michel-Bendichou. Vingt-quatre heures après l’annonce de sa grave blessure au genou gauche (rupture des ligaments croisés) nécessitant six à huit mois d’indisponibilité, le troisième ligne de l’USAP est en train de réaliser tout ce qui va lui échapper. « Ça m’embête de ne pas continuer de jouer avec les potes. La saison est ce qu’elle est, on a galéré mais je me régale et j’avais envie d’essayer d’attraper la qualif’. Ça me fait ch... aussi de rater le dernier match de Guillaume Vilacéca (qui n’est pas conservé par le club, ndlr). Je serai dans les tribunes pour l’applaudir mais j’aurais préféré être à ses côtés. Il y a plein de petits trucs comme ça qui vont me manquer », a-t-il confié hier d’une voix lasse.

« Je vais en baver »

Le joueur doit rencontrer un chirurgien d’ici deux jours et devrait être opéré dans le courant de la semaine prochaine. Des hauts, des bas, des pics d’euphorie, des coups de déprime, solitude et isolement font partie du sort réservé aux blessés longue durée. Un sort qu’a connu Bachelier la saison dernière. Fracture du coude, un an sur le carreau. « Ça va être long là aussi. La rééducation, tout ça, je vais en baver, il faudra s’accrocher », s’encourage-t-il.

Avec le recul, on réalise le potentiel du joueur, capable d’exploser sur la scène de la Pro D2 lors de ses six premiers mois chez les pros. En dix-huit journées de championnat, le flanker catalan n’a raté que deux matches (à Montauban et à Mont-de-Marsan) et a été titulaire à quatorze reprises. Surtout, il pétait la forme en ce mois de janvier. « Vu la concurrence à mon poste, je ne m’attendais pas à jouer autant. Mais à partir du moment où je m’en donnais les moyens, je prétendais être titulaire, dit-il. Là, j’avais vraiment de bonnes sensations. Être freiné dans ma progression, c’est le plus frustrant. »

Dans sa tête, il a programmé son retour à la compétition début octobre. D’ici là, l’USAP aura bouclé sa saison. Bachelier se montre plein d’ambitions pour ses partenaires, ici et maintenant. « On est une jeune équipe mais, selon moi, on n’a pas besoin d’attendre longtemps pour faire mal. » Reste que son forfait ne va pas franchement aider.
 
Article paru ce matin sur l'indep :

USAP : La vie sans Lucas Bachelier

Blessé et indisponible pour au moins six mois, le flanker usapiste se voit fauché en pleine ascension.

Certains joueurs sont plus irremplaçables que d’autres. Lucas Bachelier (21 ans) fait partie de cette catégorie-là. Il suffisait de voir la moue de l’entraîneur Patrick Arlettaz à la cérémonie des vœux de l’USAP, lundi soir au Mas Rières à Toulouges, ou près de 400 invités étaient conviés. « Je n’en ai pas deux des comme lui », a lâché le coach, dont la soirée était un peu gâchée.

L’USAP n’est pas prête d’oublier Colomiers cette saison, là où la route s’est arrêtée pour Lucas Bachelier, vendredi soir sur la pelouse de Michel-Bendichou. Vingt-quatre heures après l’annonce de sa grave blessure au genou gauche (rupture des ligaments croisés) nécessitant six à huit mois d’indisponibilité, le troisième ligne de l’USAP est en train de réaliser tout ce qui va lui échapper. « Ça m’embête de ne pas continuer de jouer avec les potes. La saison est ce qu’elle est, on a galéré mais je me régale et j’avais envie d’essayer d’attraper la qualif’. Ça me fait ch... aussi de rater le dernier match de Guillaume Vilacéca (qui n’est pas conservé par le club, ndlr). Je serai dans les tribunes pour l’applaudir mais j’aurais préféré être à ses côtés. Il y a plein de petits trucs comme ça qui vont me manquer », a-t-il confié hier d’une voix lasse.

« Je vais en baver »

Le joueur doit rencontrer un chirurgien d’ici deux jours et devrait être opéré dans le courant de la semaine prochaine. Des hauts, des bas, des pics d’euphorie, des coups de déprime, solitude et isolement font partie du sort réservé aux blessés longue durée. Un sort qu’a connu Bachelier la saison dernière. Fracture du coude, un an sur le carreau. « Ça va être long là aussi. La rééducation, tout ça, je vais en baver, il faudra s’accrocher », s’encourage-t-il.

Avec le recul, on réalise le potentiel du joueur, capable d’exploser sur la scène de la Pro D2 lors de ses six premiers mois chez les pros. En dix-huit journées de championnat, le flanker catalan n’a raté que deux matches (à Montauban et à Mont-de-Marsan) et a été titulaire à quatorze reprises. Surtout, il pétait la forme en ce mois de janvier. « Vu la concurrence à mon poste, je ne m’attendais pas à jouer autant. Mais à partir du moment où je m’en donnais les moyens, je prétendais être titulaire, dit-il. Là, j’avais vraiment de bonnes sensations. Être freiné dans ma progression, c’est le plus frustrant. »

Dans sa tête, il a programmé son retour à la compétition début octobre. D’ici là, l’USAP aura bouclé sa saison. Bachelier se montre plein d’ambitions pour ses partenaires, ici et maintenant. « On est une jeune équipe mais, selon moi, on n’a pas besoin d’attendre longtemps pour faire mal. » Reste que son forfait ne va pas franchement aider.

Début Octobre quand même ! C'est rageant ! Il va beaucoup manquer à l'équipe, et surtout il manquera le premier bloc la saison prochaine.
En espérant qu'il revienne bien et retrouve toute les capacités qui en ont fait le meilleurs joueur de cette équipe.
 
Retour
Haut