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USAP-Biarritz : sans le huis clos, le match "aurait été une belle fête" pour le coach...

Sous ses allures de faux quart de finale, la rencontre USAP-Biarritz de ce jeudi soir 8 avril (20 h 50) pour le compte de la 26e journée de Pro D2 à huis clos prive le public catalan d'un beau moment de communion rugbystique. Ainsi que les joueurs et le staff des sang et or, comme l'explique l'entraîneur Patrick Arlettaz.

Et huis clos rime avec regrets. Encore et plus que jamais. Car pour ce match qui va compter dans les têtes (pour l'USAP !), et à l'approche des phases finales de cette saison 2020-2021 en Pro D2 où les sang et or sont en bonne voie pour recevoir une demi-finale à domicile, qu'elle n'aurait pas été la ferveur du peuple catalan pour contrer les ardeurs biarrotes ce jeudi soir (coup d'envoi à 20 h 50) ! "Si le stade avait été plein, ça aurait été une belle fête, concédait en début de semaine l'entraîneur Patrick Arlettaz. Malheureusement, ne pas avoir toute cette ambiance, on commence à y être habitué depuis le début de la saison. Mais évidemment que l'on aurait aimé partager cela avec le public."


Que l'équipe montre que même sans les supporters, on est présent nous aussi sur les grands rendez-vous. À leur image

En conférence de presse, ce mardi 6 avril 2021, la question de la frustration de ne pas être entouré ni appuyé par les supporters catalans en pareil D Day est revenue sur le tapis : "Vu ce que les garçons font depuis le début de l'année, ça aurait été un rendez-vous merveilleux. Bien sûr il y a l'appui des supporters pendant les matches. Mais ce qui nous tient le plus à cœur tout le temps quand on fait ce sport-là c'est que toutes les émotions que l'on peut vivre sur des grands matches c'est de pouvoir les partager avec tout le monde. C'est ce qui est beau dans le rugby, c'est de pouvoir partager. Et là, que l'on ne puisse pas le faire, on est déçu."


Et alors que sonne à la porte un troisième confinement, le coach en a profité pour relativiser : "On n'a pas le droit de se plaindre. Nous, on a la chance de pouvoir travailler, on n'a pas eu d'arrêt. Donc, il faut croquer en plein." Et n'en a pas démordu : "Nos supporters sont toujours présents sur les grands rendez-vous. Il faut que l'équipe montre que même sans eux, on est présent nous aussi sur les grands rendez-vous. À leur image."

Laura Causanillas
 
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