Nommé à l'USAP adjoint à l’intersaison, Gérald Bastide a la charge de la défense et de la technique individuelle des Catalans. Rencontre.
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USAP : Bastide joue la défense - Lindependant.fr
- Auteur du sujet Articles de presse
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J' ose espérer, qu'il va leur faire travailler les ruks, car là, il y a aussi beaucoup de boulot en plus de celui sur le replacement défensif .
Nommé à l'USAP adjoint à l’intersaison, Gérald Bastide a la charge de la défense et de la technique individuelle des Catalans. Rencontre.
Comment peut-on aimer la défense ? À l’USAP, le coach Patrick Arlettaz a coutume de dire que seul le flanker Lucas Bachelier apprécie de sacrifier son intégrité physique. Un autre amant du jeu sans ballon vient pourtant de le rejoindre : Gérald Bastide. Ancien lieutenant de Novès chez les Bleus, le Conflentois étrenne depuis quelques semaines ses nouveaux galons d’adjoint d’Arlettaz, section défense et technique individuelle. Rang 12, porte 1, tribune Chevalier : une dernière fois assis dans Aimé-Giral comme un quidam avant de plonger dans sa première saison au sein d’un club professionnel, Gérald Bastide dévoile un pan de sa pensée.
Question générale : quelle est votre philosophie du rugby ?
Mettre en ordre pour gagner. La première des choses c’est la capacité à jouer. Pour marquer des essais et gagner, il faut attaquer. Aujourd’hui, on attaque quand on a le ballon et quand on ne l’a pas. Quand on défend, on attaque l’adversaire. C’est la philosophie que l’on a ici, d’attaquer l’adversaire pour pouvoir le marquer physiquement, récupérer le ballon et, en même temps, marquer sur des contre-attaques. Après, si on rentre un peu plus dans le détail, on est vraiment basé sur l’agressivité et la précision. C’est ce qui fait et fera notre force.
Où progresser ?
On peut être beaucoup plus agressif sur notre capacité à vite se déplacer pour être en place avant les autres, l’agressivité sur la montée, sur l’homme, sur nos attitudes. On en a conscience et on le travaille. Le jeu du rugby dans son évolution est sur les transitions d’attaquant à défenseur, mais aussi dans le jeu, dans une même structure de défense. Des fois tu peux être breaké (casser la ligne), des fois tu breakes. Ça, ce sont des transitions et il faut être performant là-dessus. Les transitions c’est aussi la conquête et les premiers lancements de jeu : tu passes d’une phase arrêtée à une phase de lancement. Tout ce travail est primordial, c’est là-dessus qu’il y a le plus de breaks et d’essais.
"Quand on défend, on attaque l’adversaire"
Comment devient-on entraîneur de la défense ?
J’aimais bien l’attaque et je l’aime toujours. Je me suis dit : L’attaque elle va jusqu’où ? Comment on peut marquer des essais en plus ? Tu peux marquer quand tu as le ballon, ça c’est sûr. Tu peux marquer aussi quand tu récupères le ballon. Mais du coup si tu veux être performant pour le récupérer, il faut travailler ta défense. Est-ce que je passe autant de temps à entraîner la défense que l’attaque ? Non. C’est dommage, aujourd’hui les ballons de récupération c’est entre 40 et 50 % des essais qui sont marqués, plus les pénalités et tout le reste.
Devez-vous adapter vos principes avec la philosophie offensive de Patrick Arlettaz, portée sur le jeu à la main ?
Non, c’est la même chose. Il faut avoir une défense et une attaque ambitieuses. Une attaque ambitieuse, on l’a vu, génère des pertes de balles. Si tu ne travailles pas la défense sur des transitions et cette capacité à passer d’attaquant à défenseur, tu travailles sans filet. Ça peut être dangereux. Il faut être ambitieux en attaque, sans oublier qu’à un moment donné, si on perd le ballon, comment on va se réorganiser défensivement pour ne pas prendre un essai à chaque fois ? Notre travail s’imbrique là. De la même façon, on va avoir un boulot en défense à mettre en œuvre, mais si c’est pour récupérer le ballon et pas savoir quoi en faire, c’est dommage. C’est là où la jointure se fait entre la capacité à travailler en attaque et en défense et surtout dans un collectif.
Devez-vous créer de nouvelles habitudes en défense, en casser d’autres ?
Globalement, à 90 %, on va être sur la même philosophie. Il y a deux ou trois nouveautés qu’on va amener au fur et à mesure.
Les skills (technique individuelle) concernent autant l’attaque que la défense ?
Pour être performant, il faut l’être à quinze sur le terrain. Souvent, ce que voit la caméra, c’est le porteur de balle ou le plaqueur et les deux ou trois qui sont autour. On ne peut pas s’arrêter à ça, il y a tout le travail de déplacement, de replacement que tu fais avant que le ballon t’arrive ou que l’attaque t’attaque. On a un thème, aussi bien offensif que défensif : Prêt Avant Eux. PAE. Si on est prêt avant eux en attaque et en défense, et ça concerne les quinze joueurs sur le terrain, à ce moment-là on aura une cohérence dans les deux secteurs.
"Le cadre est rigide mais pas fermé"
Votre discours est très construit, cartésien. Vous vous l’expliquez ?
Je suis assez cartésien dans ma tête, j’ai fait des études de maths, pas comme Patrick (Arlettaz) quand même, qui est notre "génie". On a cette accroche de rechercher à l’intérieur de notre système les choses les plus cohérentes et qui se ressemblent en permanence sur le terrain, aussi bien en attaque qu’en défense. Se dire que la philosophie c’est la même et que ce qu’on peut discuter en défense, c’est la même chose de l’autre côté en attaque. J’aime bien être cadré. Quand tu as des grands principes et que tout le monde a des repères, ça te permet d’avoir une capacité à t’adapter par rapport à la situation en place. Le cadre est rigide mais pas fermé, précis mais on peut s’adapter à l’intérieur. Je crois que c’est ce qui fait la force des grandes équipes.
Et à cet instant précis, le rugby s’éloigne des mathématiques ?
Exactement. Le rugby n’est pas que des maths. Il y a des aspects cartésiens mais d’autres instinctifs, de prise d’initiative. Mais elles ne peuvent aboutir que si on a des repères ensemble. Cette capacité d’adaptation du porteur de balle et des soutiens, en défense du plaqueur et des soutiens, ne peut se faire que si on a un cadre et une communication commune.
Comment peut-on aimer la défense ? À l’USAP, le coach Patrick Arlettaz a coutume de dire que seul le flanker Lucas Bachelier apprécie de sacrifier son intégrité physique. Un autre amant du jeu sans ballon vient pourtant de le rejoindre : Gérald Bastide. Ancien lieutenant de Novès chez les Bleus, le Conflentois étrenne depuis quelques semaines ses nouveaux galons d’adjoint d’Arlettaz, section défense et technique individuelle. Rang 12, porte 1, tribune Chevalier : une dernière fois assis dans Aimé-Giral comme un quidam avant de plonger dans sa première saison au sein d’un club professionnel, Gérald Bastide dévoile un pan de sa pensée.
Question générale : quelle est votre philosophie du rugby ?
Mettre en ordre pour gagner. La première des choses c’est la capacité à jouer. Pour marquer des essais et gagner, il faut attaquer. Aujourd’hui, on attaque quand on a le ballon et quand on ne l’a pas. Quand on défend, on attaque l’adversaire. C’est la philosophie que l’on a ici, d’attaquer l’adversaire pour pouvoir le marquer physiquement, récupérer le ballon et, en même temps, marquer sur des contre-attaques. Après, si on rentre un peu plus dans le détail, on est vraiment basé sur l’agressivité et la précision. C’est ce qui fait et fera notre force.
Où progresser ?
On peut être beaucoup plus agressif sur notre capacité à vite se déplacer pour être en place avant les autres, l’agressivité sur la montée, sur l’homme, sur nos attitudes. On en a conscience et on le travaille. Le jeu du rugby dans son évolution est sur les transitions d’attaquant à défenseur, mais aussi dans le jeu, dans une même structure de défense. Des fois tu peux être breaké (casser la ligne), des fois tu breakes. Ça, ce sont des transitions et il faut être performant là-dessus. Les transitions c’est aussi la conquête et les premiers lancements de jeu : tu passes d’une phase arrêtée à une phase de lancement. Tout ce travail est primordial, c’est là-dessus qu’il y a le plus de breaks et d’essais.
"Quand on défend, on attaque l’adversaire"
Comment devient-on entraîneur de la défense ?
J’aimais bien l’attaque et je l’aime toujours. Je me suis dit : L’attaque elle va jusqu’où ? Comment on peut marquer des essais en plus ? Tu peux marquer quand tu as le ballon, ça c’est sûr. Tu peux marquer aussi quand tu récupères le ballon. Mais du coup si tu veux être performant pour le récupérer, il faut travailler ta défense. Est-ce que je passe autant de temps à entraîner la défense que l’attaque ? Non. C’est dommage, aujourd’hui les ballons de récupération c’est entre 40 et 50 % des essais qui sont marqués, plus les pénalités et tout le reste.
Devez-vous adapter vos principes avec la philosophie offensive de Patrick Arlettaz, portée sur le jeu à la main ?
Non, c’est la même chose. Il faut avoir une défense et une attaque ambitieuses. Une attaque ambitieuse, on l’a vu, génère des pertes de balles. Si tu ne travailles pas la défense sur des transitions et cette capacité à passer d’attaquant à défenseur, tu travailles sans filet. Ça peut être dangereux. Il faut être ambitieux en attaque, sans oublier qu’à un moment donné, si on perd le ballon, comment on va se réorganiser défensivement pour ne pas prendre un essai à chaque fois ? Notre travail s’imbrique là. De la même façon, on va avoir un boulot en défense à mettre en œuvre, mais si c’est pour récupérer le ballon et pas savoir quoi en faire, c’est dommage. C’est là où la jointure se fait entre la capacité à travailler en attaque et en défense et surtout dans un collectif.
Devez-vous créer de nouvelles habitudes en défense, en casser d’autres ?
Globalement, à 90 %, on va être sur la même philosophie. Il y a deux ou trois nouveautés qu’on va amener au fur et à mesure.
Les skills (technique individuelle) concernent autant l’attaque que la défense ?
Pour être performant, il faut l’être à quinze sur le terrain. Souvent, ce que voit la caméra, c’est le porteur de balle ou le plaqueur et les deux ou trois qui sont autour. On ne peut pas s’arrêter à ça, il y a tout le travail de déplacement, de replacement que tu fais avant que le ballon t’arrive ou que l’attaque t’attaque. On a un thème, aussi bien offensif que défensif : Prêt Avant Eux. PAE. Si on est prêt avant eux en attaque et en défense, et ça concerne les quinze joueurs sur le terrain, à ce moment-là on aura une cohérence dans les deux secteurs.
"Le cadre est rigide mais pas fermé"
Votre discours est très construit, cartésien. Vous vous l’expliquez ?
Je suis assez cartésien dans ma tête, j’ai fait des études de maths, pas comme Patrick (Arlettaz) quand même, qui est notre "génie". On a cette accroche de rechercher à l’intérieur de notre système les choses les plus cohérentes et qui se ressemblent en permanence sur le terrain, aussi bien en attaque qu’en défense. Se dire que la philosophie c’est la même et que ce qu’on peut discuter en défense, c’est la même chose de l’autre côté en attaque. J’aime bien être cadré. Quand tu as des grands principes et que tout le monde a des repères, ça te permet d’avoir une capacité à t’adapter par rapport à la situation en place. Le cadre est rigide mais pas fermé, précis mais on peut s’adapter à l’intérieur. Je crois que c’est ce qui fait la force des grandes équipes.
Et à cet instant précis, le rugby s’éloigne des mathématiques ?
Exactement. Le rugby n’est pas que des maths. Il y a des aspects cartésiens mais d’autres instinctifs, de prise d’initiative. Mais elles ne peuvent aboutir que si on a des repères ensemble. Cette capacité d’adaptation du porteur de balle et des soutiens, en défense du plaqueur et des soutiens, ne peut se faire que si on a un cadre et une communication commune.
oh la la la la.ça devient compliqué le rugueby.Si il faut étre philosophe,mathématicien et modeste en plus
...Bon il a oublié chimiste.
...Bon il a oublié chimiste.
Et entre piliers, se faire la bise avant l'introduction …Winch !
Il a dit "poutounet",mais ou?Et entre piliers, se faire la bise avant l'introduction …
;;;Bon je vais regarder les "cétonés"à la télé...et en plus y a Macron en guest star. Tu penses bien que je ne vais pas rater ça
Cette itw est surréaliste...
Au contraire, je la trouve intéressante et avec des réponses où ça parle rugby, c'est assez rare.
Chaque itw qui passe prouve l'amateurisme de la saison dernière. Bref on ne fera pas pire!
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