Au travers des forums, et autres commentaires d’articles sur la toile, je lis beaucoup de réactions attaquant tantôt les dirigeants, tantôt le staff, tantôt les joueurs… et quelquefois même les autres clubs.
:609498: Mais je ne lis jamais rien sur « nous-mêmes », les supporters de l’USAP, irréprochable meilleur public de France (titre qui nous fut attribué… en 1998). Et si nous aussi n’avions pas été bons, ou à la hauteur ? Fiction ou réalité ?
:X Depuis quelques années, les tribunes semblent silencieuses lorsque notre équipe est dans un temps faible. Où sont passés les « Uuuuuuuuu-sap, Uuuuuuuu-sap » d’antan lorsque nos joueurs ferraillent sur notre ligne ? Nous serions nous « décatalanisés », pour reprendre un terme à la mode ?
:34765: D’autre part, le titre de 2009 a fait resurgir nos vieux démons. Chaque public a son péché mignon. A Toulon, à force de se dire fada… Nous, c’est de confondre « fierté » et « orgueil ». ce manque d’humilité qui nous aveugle et qui nous a empêché d’accepter qu’avec le 11ème budget du Top14, nous aurions du soutenir une équipe qui devait lutter pour survivre, et ne pas nous apitoyer de ne pas jouer le haut du tableau.
Enfin, nous reprochons aux joueurs d’avoir perdu « l’ADN » du club. Et nous, l’avons-nous encore ? Est-ce que nous donnons encore la chair de poule aux équipes qui viennent fouler Aimé Giral ? Est-ce que nous sommes encore capables de galvaniser notre troupe ?
Alors, j’entends déjà la réponse « ce sont des pros, et nous, nous payons notre place », sous-entendu que l’équipe gagne est notre du (difficile à conjuguer avec le du des autres publics, à moins que leurs places ne soient moins chères). Mais non ! Si on répond ainsi, alors c’est qu’effectivement il n’y a plus de place pour le fameux « ADN », le sport identitaire et que les moyens financiers de Perpignan ne permettent pas d’espérer mieux.
:bravo: Pour ma part, en 2014-2015, j’essaierai d’être un meilleur supporter, parce que l’USAP, c’est une partie de moi-même.
« Quand je fais la guerre aux vices, je la fais avant tout au mien » - Sénèque