• Rentre dans la mêlée des discussions enflammées ! :) Inscris toi en 2 minutes, et même en 10 secondes grâce à ton compte Facebook ! Les supporters t'attendent pour partager des avis ! JE M'INSCRIS ›››

Top 14 - USAP : le Fidjien Tevita Cavubati attend son visa - Lindependant.fr

cazac

Passe du temps sur le forum
Inscrit
12 Septembre 2012
Messages
2 232
Réactions
2 596
Quelqu'un aurait la suite ?

Voilà la suite.......

Le Fidjien Tevita Cavubati, recrue de poids du pack de l’USAP, attend avec impatience son visa pour découvrir Perpignan et sa nouvelle équipe.

Après leur participation ludique, et dans la bonne humeur, au "Perpignan Express", beaucoup moins dangereux que son homologue pékinois, et surtout moins éloigné de leurs familles, les joueurs de l’USAP se sont mis en mode repos pendant cinq jours. En attendant de monter s’oxygéner dans les Pyrénées andorranes, et de prendre leurs quartiers à l’Anyos Park de La Massana, où ils auront à leur disposition les installations du centre de la performance tout proche, Mathieu Acebes et ses coéquipiers profitent d’un moment de répit dans une préparation forcément exigeante en vue de retrouver le Top 14. Tout l’effectif n’est pas encore au complet. On sait que les internationaux argentins et Melvyn Jaminet ne seront pas du stage en Andorre. Mais il en est un qui attend avec beaucoup d’impatience de pouvoir rejoindre ses nouveaux coéquipiers : le deuxième ligne fidjien Tevita Cavubati (33 ans, 2 mètres, 120 kg).


L’international (30 sélections) est pour l’instant bloqué en Angleterre, dans l’attente d’un visa qu’il espérait obtenir la semaine dernière, mais qui tarde à arriver. "Je pensais être à Perpignan lundi, explique-t-il au téléphone. Mais je crois qu’il y a eu un malentendu avec mon agent (anglais). J’aimerais pouvoir arriver et rejoindre l’équipe à son camp d’entraînement." En attendant le fameux sésame, "Tex", c’est son surnom, profite de sa petite fille de quatre ans, née en Angleterre, mais qui ne le suivra pas sur les bords de la Méditerranée. Il compte aussi les jours parce que son visa britannique expire la semaine prochaine. La Covid-19, et la sortie de la Grande-Bretagne de l’Europe compliquent la situation. Mais comment a-t-il débarqué à l’USAP ?

En venant en France, je pourrai renouer ce contact avec les miens

"Depuis longtemps, mes amis fidjiens me disent que le Top 14 est fait pour moi. Moi, j’ai toujours joué en Premiership. Depuis six ans, j’ai porté les maillots de Worcester, Newcastle puis des Harlequins. Il est temps pour moi de découvrir le championnat français, l’un des plus attractifs dans le monde du rugby, défend le nouveau venu usapiste. Lorsque je jouais en Nouvelle-Zélande, avec la province du Tasman, j’ai entendu parler des exploits de Perpignan, où jouait Dan Carter. Je crois que c’était en 2008… (saison 2008-09). Et puis il y avait Samueli Naulu qui portait le maillot de l’USAP. Mais c’est Watisomi Votu (ailier de l’USAP deux saisons de 2013 à 2015) qui m’a affirmé un jour que l’USAP était un club pour moi, qui correspondait bien à mon tempérament, que je devais aller là-bas…"

Il retrouvera Votu, engagé avec l’AS Béziers pour la saison prochaine, avec qui il pourra parler de leur île natale. "C’est aussi une raison qui a guidé mon choix, poursuit Cavubati. En Angleterre, il n’y a pas beaucoup de Fidjiens en Premiership. Aux Harlequins, la première saison, je jouais avec Sami Kunatani (1), mais il est parti en octobre 2020, et je me suis senti un peu seul. J’ai perdu un peu de mon Fidjian soul… Nous autres, les Fidjiens, nous aimons nous retrouver entre nous lorsque nous sommes loin de chez nous. On aime se recevoir les uns les autres pour prier, échanger, partager des repas. Je sais qu’en venant en France, je pourrai renouer ce contact avec les miens. Les Fidjiens sont nombreux dans votre championnat." Il s’est fixé pour ambition de parler rapidement un français correct, afin de mieux s’intégrer à cette région qui l’attire déjà. Le soleil et la mer de Perpignan sont plus proches des Fidji que Londres, la Tamise et son "smog."

Côté rugby, Cavubati n’a pas beaucoup joué la saison dernière. "Mais pas parce que j’étais blessé, interrompt-il. C’était juste un choix des entraîneurs qui souhaitaient promouvoir des jeunes talents de l’académie des Harlequins. Moi, je leur ai apporté mon expérience comme le souhaitaient les coaches." Peu entré dans la rotation en deuxième ligne, où, à côté du titulaire indiscutable, Matt Symons, se sont succédé un Ecossais, Glen Young, un Sud-Africain, Stefan Lewies, et les jeunes espoirs Dino Lamb-Cona (23 ans), Hugh Tizard (21 ans) ou Matas Jurevicius (21 ans), il n’a joué que deux rencontres. Alors, il a entretenu son physique XXL. Plutôt une bonne nouvelle pour Patrick Arlettaz qui saura compter sur un joueur qui a soif de jouer.

Avoir plus de temps de jeu. Je viens dans ce but à Perpignan.

Cavubati a participé au sacre inattendu des Londoniens, champions d’Angleterre, au terme d’une finale ébouriffante (11 essais inscrits) face à Exeter (40-38). Il exprima alors le désir de changer d’air. "J’ai sauté sur l’occasion de rejoindre l’USAP, raconte Tex. J’avais dit à Sean Long et son staff que je désirais avoir plus de temps de jeu. Je viens dans ce but à Perpignan." Avant de quitter l’Angleterre, il a suivi avec passion la performance de ses "frères" fidjiens aux Jeux de Tokyo. Lui qui a joué à trente reprises pour l’équipe nationale, et disputé deux fois la Coupe du monde (2015, 2019), a apprécié la performance des rois du 7. "Je ne pensais pas que nous pourrions conserver notre médaille d’or, avoue-t-il. Il y a cinq ans, pour le premier titre à Rio, l’équipe était incroyable, pleine de joueurs talentueux. Cette fois-ci, c’est le collectif fidjien qui s’est imposé. Quand j’ai vu, lors des premiers matches, notre organisation défensive, j’ai pensé que nous pouvions réaliser le doublé. Ce titre olympique est une formidable promotion pour le rugby fidjien et l’avenir de nos jeunes joueurs."

Lui qui refusa d’être sélectionné sous les couleurs de la Nouvelle-Zélande lorsqu’il jouait avec les Tasman RU, éprouve une énorme fierté d’avoir vu ses compatriotes ramener l’or olympique à Suva. "Je suis né Fidjien, et j’ai toujours rêvé de porter le maillot de l’équipe nationale, conclut-il. Je ne voulais pas porter un autre maillot international que celui de mon pays. Et je suis très heureux d’avoir pris cette décision." Il l’est tout autant d’avoir choisi Perpignan pour découvrir le Top 14. Il ne lui manque désormais qu’un visa pour savourer…

(1) Champion olympique du 7 à Rio, l’une des stars du Seven fidjien, qui après avoir joué pour le Stade Toulousain, s’était engagé avec Castres, fin 2020. N’ayant pas pu satisfaire aux examens de la visite médicale, son contrat ne fut pas validé.

Gilles Navarro
 

9catalan

Titan du forum
MEMBRE PREMIUM
Inscrit
4 Juin 2013
Messages
14 798
Réactions
6 065
Quelqu'un aurait la suite ?
Voilà la suite.......

Le Fidjien Tevita Cavubati, recrue de poids du pack de l’USAP, attend avec impatience son visa pour découvrir Perpignan et sa nouvelle équipe.

Après leur participation ludique, et dans la bonne humeur, au "Perpignan Express", beaucoup moins dangereux que son homologue pékinois, et surtout moins éloigné de leurs familles, les joueurs de l’USAP se sont mis en mode repos pendant cinq jours. En attendant de monter s’oxygéner dans les Pyrénées andorranes, et de prendre leurs quartiers à l’Anyos Park de La Massana, où ils auront à leur disposition les installations du centre de la performance tout proche, Mathieu Acebes et ses coéquipiers profitent d’un moment de répit dans une préparation forcément exigeante en vue de retrouver le Top 14. Tout l’effectif n’est pas encore au complet. On sait que les internationaux argentins et Melvyn Jaminet ne seront pas du stage en Andorre. Mais il en est un qui attend avec beaucoup d’impatience de pouvoir rejoindre ses nouveaux coéquipiers : le deuxième ligne fidjien Tevita Cavubati (33 ans, 2 mètres, 120 kg).


L’international (30 sélections) est pour l’instant bloqué en Angleterre, dans l’attente d’un visa qu’il espérait obtenir la semaine dernière, mais qui tarde à arriver. "Je pensais être à Perpignan lundi, explique-t-il au téléphone. Mais je crois qu’il y a eu un malentendu avec mon agent (anglais). J’aimerais pouvoir arriver et rejoindre l’équipe à son camp d’entraînement." En attendant le fameux sésame, "Tex", c’est son surnom, profite de sa petite fille de quatre ans, née en Angleterre, mais qui ne le suivra pas sur les bords de la Méditerranée. Il compte aussi les jours parce que son visa britannique expire la semaine prochaine. La Covid-19, et la sortie de la Grande-Bretagne de l’Europe compliquent la situation. Mais comment a-t-il débarqué à l’USAP ?

En venant en France, je pourrai renouer ce contact avec les miens

"Depuis longtemps, mes amis fidjiens me disent que le Top 14 est fait pour moi. Moi, j’ai toujours joué en Premiership. Depuis six ans, j’ai porté les maillots de Worcester, Newcastle puis des Harlequins. Il est temps pour moi de découvrir le championnat français, l’un des plus attractifs dans le monde du rugby, défend le nouveau venu usapiste. Lorsque je jouais en Nouvelle-Zélande, avec la province du Tasman, j’ai entendu parler des exploits de Perpignan, où jouait Dan Carter. Je crois que c’était en 2008… (saison 2008-09). Et puis il y avait Samueli Naulu qui portait le maillot de l’USAP. Mais c’est Watisomi Votu (ailier de l’USAP deux saisons de 2013 à 2015) qui m’a affirmé un jour que l’USAP était un club pour moi, qui correspondait bien à mon tempérament, que je devais aller là-bas…"

Il retrouvera Votu, engagé avec l’AS Béziers pour la saison prochaine, avec qui il pourra parler de leur île natale. "C’est aussi une raison qui a guidé mon choix, poursuit Cavubati. En Angleterre, il n’y a pas beaucoup de Fidjiens en Premiership. Aux Harlequins, la première saison, je jouais avec Sami Kunatani (1), mais il est parti en octobre 2020, et je me suis senti un peu seul. J’ai perdu un peu de mon Fidjian soul… Nous autres, les Fidjiens, nous aimons nous retrouver entre nous lorsque nous sommes loin de chez nous. On aime se recevoir les uns les autres pour prier, échanger, partager des repas. Je sais qu’en venant en France, je pourrai renouer ce contact avec les miens. Les Fidjiens sont nombreux dans votre championnat." Il s’est fixé pour ambition de parler rapidement un français correct, afin de mieux s’intégrer à cette région qui l’attire déjà. Le soleil et la mer de Perpignan sont plus proches des Fidji que Londres, la Tamise et son "smog."

Côté rugby, Cavubati n’a pas beaucoup joué la saison dernière. "Mais pas parce que j’étais blessé, interrompt-il. C’était juste un choix des entraîneurs qui souhaitaient promouvoir des jeunes talents de l’académie des Harlequins. Moi, je leur ai apporté mon expérience comme le souhaitaient les coaches." Peu entré dans la rotation en deuxième ligne, où, à côté du titulaire indiscutable, Matt Symons, se sont succédé un Ecossais, Glen Young, un Sud-Africain, Stefan Lewies, et les jeunes espoirs Dino Lamb-Cona (23 ans), Hugh Tizard (21 ans) ou Matas Jurevicius (21 ans), il n’a joué que deux rencontres. Alors, il a entretenu son physique XXL. Plutôt une bonne nouvelle pour Patrick Arlettaz qui saura compter sur un joueur qui a soif de jouer.

Avoir plus de temps de jeu. Je viens dans ce but à Perpignan.

Cavubati a participé au sacre inattendu des Londoniens, champions d’Angleterre, au terme d’une finale ébouriffante (11 essais inscrits) face à Exeter (40-38). Il exprima alors le désir de changer d’air. "J’ai sauté sur l’occasion de rejoindre l’USAP, raconte Tex. J’avais dit à Sean Long et son staff que je désirais avoir plus de temps de jeu. Je viens dans ce but à Perpignan." Avant de quitter l’Angleterre, il a suivi avec passion la performance de ses "frères" fidjiens aux Jeux de Tokyo. Lui qui a joué à trente reprises pour l’équipe nationale, et disputé deux fois la Coupe du monde (2015, 2019), a apprécié la performance des rois du 7. "Je ne pensais pas que nous pourrions conserver notre médaille d’or, avoue-t-il. Il y a cinq ans, pour le premier titre à Rio, l’équipe était incroyable, pleine de joueurs talentueux. Cette fois-ci, c’est le collectif fidjien qui s’est imposé. Quand j’ai vu, lors des premiers matches, notre organisation défensive, j’ai pensé que nous pouvions réaliser le doublé. Ce titre olympique est une formidable promotion pour le rugby fidjien et l’avenir de nos jeunes joueurs."

Lui qui refusa d’être sélectionné sous les couleurs de la Nouvelle-Zélande lorsqu’il jouait avec les Tasman RU, éprouve une énorme fierté d’avoir vu ses compatriotes ramener l’or olympique à Suva. "Je suis né Fidjien, et j’ai toujours rêvé de porter le maillot de l’équipe nationale, conclut-il. Je ne voulais pas porter un autre maillot international que celui de mon pays. Et je suis très heureux d’avoir pris cette décision." Il l’est tout autant d’avoir choisi Perpignan pour découvrir le Top 14. Il ne lui manque désormais qu’un visa pour savourer…

(1) Champion olympique du 7 à Rio, l’une des stars du Seven fidjien, qui après avoir joué pour le Stade Toulousain, s’était engagé avec Castres, fin 2020. N’ayant pas pu satisfaire aux examens de la visite médicale, son contrat ne fut pas validé.

Gilles Navarro
Merci !
 

Zef66

USAPiste bavard
Inscrit
8 Juillet 2021
Messages
78
Réactions
64
Le mec a l'air d'avoir des valeurs et de savoir se qu'il veut
Ça peut être une très bonne pioche
 

pépito

USAPiste sérieux
Inscrit
4 Août 2012
Messages
1 893
Réactions
2 466
Localisation
saint esteve
...moi je savais pas que VOTU avait signé à Béziers.....
 
Haut Bas