MoshéDavidCohen
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- 4 Septembre 2020
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Un certain membre du forum souhaite, anonymement, partager en avant-première une courte nouvelle autobiographico-fantasmée, qui avec l'ensemble de son oeuvre lui rapportera assurément le Nobel de littérature.
Je vous laisse apprécier sa prose !
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La bagnole démarra en trombe et voilà Frout et sa mannequin slave qui s'arrachent des bureaux du FBI sur les chapeaux de roue.
- Désolé, ces blaireaux de flics nous ont fait perdre du temps sur notre rencard, poupée. Mais t'en fais pas ils ont pas un pin's à me coller dessus ! J'irai pas en cabane, pas la peine de chialer, j'pioncerai encore quelques nuits avec toi !
Frout était un mec dur, un mec pas comme les autres. Il avait joué du surin et réussi pas mal de bons coups jusqu'à ce que son penchant pour la bonne bouffe et le tord-boyaux lui greffe un airbag sur le devant et des tas de saindoux sur le derrière.
C'était pas la première pépée qu'il emmenait en virée dans sa décapotable rutilante, oh non. Il en avait serré des mouflettes, des locales comme des exotiques, et aux quatre coins du monde. Un baroudeur de la séduction, d'aucuns diraient.
Mais là, ce qui le chagrinait, c'était ces vieux loustics du FBI qui lui collaient aux basques. Une histoire de trafic de produits dopants, impliquant des gens du milieu avec qui il avait vaguement bâtifolé il y a des lustres. Ces produits dopants n'avaient aucun rapport avec la douleur, on le rappelle. C'était des bandits de seconde zone qui voulaient jouer dans la cour des grands mais n'avaient pas adapté leur stratégie, et qui s'étaient fait coincer. Alors, forcément, quand la ***** a touché le ventilo, il s'en est pris un peu sur les grolles.
- J'te paie un sex-on-the-beach au zinc du Lord Arletto Hotel, ça roule poupée ? demanda-t-il à son trophée d'un mètre quatre-vingt de haut et de circonférence variable entre 90 et 60 centimètres selon les endroits.
- Da, my love, répondit la blonde.
Frout écrasa la pédale des gaz avec sa chaussure sur mesure et la décapotable prit de l'allure, tout en en mettant plein la vue à tous les nullos des alentours. Sa jambe se raidit un instant, sous l'effet une décharge d'acide lactique causée par sa pression trop hardie. Tu n'es plus un jeune gars, mon vieux Frout, se dit-il à lui-même... mais tu séduis toujours autant de gonzesses ! MOUHAHAHAHAHAHAHAHAHA !
Frout et sa beauté slave firent entrée dans le bar de l'hôtel, un rade plutôt clinquant et tape-à-l'oeil. Parfait pour en mettre plein les mirettes à la devoushka. Il descendit une boutanche de bourbon pendant qu'elle se sifflait trois cocktails. Quel homme, ce Frout. Un vrai, comme on n'en fait plus des masses. On l'appelait le Roi de Carreau, connu sur toute la côte Est. Ils n'ont pas connu la bonne époque, tous ces nazes et ces rois de pacotille qui le persécutent, quand ça cognait dur et où on laissait parler ses muscles, plutôt que ce siècle dominé par des grandes gueules qu'y connaissent walou et des comptables et leurs grilles de salaires !
Au coin du bar, un vieux se mouchait bruyamment dans un tire-jus en tissu probablement hérité de sa grand-mère. Frout eut le regard attiré vers lui, et après deux secondes il capta que c'était un de ses persécuteurs qui devait probablement le suivre. Il dut même réprimer sa main d'aller défourailler son flingue de son holster. Il voyait bien quel genre de naze c'était, encore un de ces jaloux qui lui en voulaient d'avoir si bien réussi dans sa vie, envieux de sa tire de sport et de sa minette du moment.
Mais ce bon vieux Frout en avait vu d'autres, et il allait le rembarrer fissa comme ceux d'avant, qu'il soit de la CIA, de la Stasi, des Illuminati ou des Casques Bleus, Frout avait pour lui des insultes plein le chargeur. Il lui ferait pleuvoir un de ces déluges de feu sur la trogne, à en faire pleurer un dockeur polynésien, c'est vous dire.
Quoi que l'autre emmanché lui dise, il lui rabattrait son caquet comme un as ! Et tous les clients du bar se disputeraient pour le rincer en lui payant une tournée. C'est comme ça, avec Frout, faut pas l'asticoter ni le chercher là où il est légitime, surtout quand il a une gonzesse à épater à côté. Et s'il n'a pas d'amis, c'est juste qu'il n'en a pas besoin pour se défendre !
Je vous laisse apprécier sa prose !
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La bagnole démarra en trombe et voilà Frout et sa mannequin slave qui s'arrachent des bureaux du FBI sur les chapeaux de roue.
- Désolé, ces blaireaux de flics nous ont fait perdre du temps sur notre rencard, poupée. Mais t'en fais pas ils ont pas un pin's à me coller dessus ! J'irai pas en cabane, pas la peine de chialer, j'pioncerai encore quelques nuits avec toi !
Frout était un mec dur, un mec pas comme les autres. Il avait joué du surin et réussi pas mal de bons coups jusqu'à ce que son penchant pour la bonne bouffe et le tord-boyaux lui greffe un airbag sur le devant et des tas de saindoux sur le derrière.
C'était pas la première pépée qu'il emmenait en virée dans sa décapotable rutilante, oh non. Il en avait serré des mouflettes, des locales comme des exotiques, et aux quatre coins du monde. Un baroudeur de la séduction, d'aucuns diraient.
Mais là, ce qui le chagrinait, c'était ces vieux loustics du FBI qui lui collaient aux basques. Une histoire de trafic de produits dopants, impliquant des gens du milieu avec qui il avait vaguement bâtifolé il y a des lustres. Ces produits dopants n'avaient aucun rapport avec la douleur, on le rappelle. C'était des bandits de seconde zone qui voulaient jouer dans la cour des grands mais n'avaient pas adapté leur stratégie, et qui s'étaient fait coincer. Alors, forcément, quand la ***** a touché le ventilo, il s'en est pris un peu sur les grolles.
- J'te paie un sex-on-the-beach au zinc du Lord Arletto Hotel, ça roule poupée ? demanda-t-il à son trophée d'un mètre quatre-vingt de haut et de circonférence variable entre 90 et 60 centimètres selon les endroits.
- Da, my love, répondit la blonde.
Frout écrasa la pédale des gaz avec sa chaussure sur mesure et la décapotable prit de l'allure, tout en en mettant plein la vue à tous les nullos des alentours. Sa jambe se raidit un instant, sous l'effet une décharge d'acide lactique causée par sa pression trop hardie. Tu n'es plus un jeune gars, mon vieux Frout, se dit-il à lui-même... mais tu séduis toujours autant de gonzesses ! MOUHAHAHAHAHAHAHAHAHA !
Frout et sa beauté slave firent entrée dans le bar de l'hôtel, un rade plutôt clinquant et tape-à-l'oeil. Parfait pour en mettre plein les mirettes à la devoushka. Il descendit une boutanche de bourbon pendant qu'elle se sifflait trois cocktails. Quel homme, ce Frout. Un vrai, comme on n'en fait plus des masses. On l'appelait le Roi de Carreau, connu sur toute la côte Est. Ils n'ont pas connu la bonne époque, tous ces nazes et ces rois de pacotille qui le persécutent, quand ça cognait dur et où on laissait parler ses muscles, plutôt que ce siècle dominé par des grandes gueules qu'y connaissent walou et des comptables et leurs grilles de salaires !
Au coin du bar, un vieux se mouchait bruyamment dans un tire-jus en tissu probablement hérité de sa grand-mère. Frout eut le regard attiré vers lui, et après deux secondes il capta que c'était un de ses persécuteurs qui devait probablement le suivre. Il dut même réprimer sa main d'aller défourailler son flingue de son holster. Il voyait bien quel genre de naze c'était, encore un de ces jaloux qui lui en voulaient d'avoir si bien réussi dans sa vie, envieux de sa tire de sport et de sa minette du moment.
Mais ce bon vieux Frout en avait vu d'autres, et il allait le rembarrer fissa comme ceux d'avant, qu'il soit de la CIA, de la Stasi, des Illuminati ou des Casques Bleus, Frout avait pour lui des insultes plein le chargeur. Il lui ferait pleuvoir un de ces déluges de feu sur la trogne, à en faire pleurer un dockeur polynésien, c'est vous dire.
Quoi que l'autre emmanché lui dise, il lui rabattrait son caquet comme un as ! Et tous les clients du bar se disputeraient pour le rincer en lui payant une tournée. C'est comme ça, avec Frout, faut pas l'asticoter ni le chercher là où il est légitime, surtout quand il a une gonzesse à épater à côté. Et s'il n'a pas d'amis, c'est juste qu'il n'en a pas besoin pour se défendre !
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