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Rivière : « On Ne Peut Rien Prédire » - Lindependant.fr

Articles de presse

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usap. Entre ambition et acte de contrition, le patron de l’USAP tire le bilan de trois années de Pro D2 où, dit-il, il a «beaucoup appris ».
Le bilan 2016-17 de l’USAPComment avez-vous vécu le match contre Béziers et l’élimination de l’USAP au pied des phases finales ?C’est évident que j’aurais préféré qu’on aille en... Lire la suite

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On apprend aussi que le déficit de cette saison n`est que de 1,2 millions !
Pour l`année prochaine le budget sera de 10 millions avec un masse salariale de 3,6 millions soit une augmentation de 10%
Et Riri espére un perte a moins de 1 millions , ca fait plaisir un tel optimisme .:D
 
Quelqu'un pourrait il mettre l'article intégral en ligne, svp ? ;)

Voici l'article:

François Rivière, président de l'USAP : « On ne peut rien prédire »
Entre ambition et acte de contrition, le patron de l’USAP tire le bilan de trois années de Pro D2 où, dit-il, il a «beaucoup appris ».

Le bilan 2016-17 de l’USAP

Comment avez-vous vécu le match contre Béziers et l’élimination de l’USAP au pied des phases finales ?


C’est évident que j’aurais préféré qu’on aille en demie. Comme me l’ont dit des centaines de supporteurs, ça aurait été mérité. Ce match nous a néanmoins permis de constater qu’on était la plus belle attaque du championnat, avec 68 essais marqués. Un groupe est en train de prendre.

Je remarque également qu’Aimé-Giral a connu la plus grosse affluence de la journée (13000 spectateurs). Pour la première fois de la saison, on avait vendu tous les espaces commerciaux. On ferait presque des envieux en Top 14.

La 6e place du club s’apparente à un échec compte tenu des objectifs fixés en début de saison.

Non. J’ai appris cette saison qu’il fallait laisser du temps au temps. Le plus important est d’être sur une dynamique de réussite sportive et commerciale. L’an prochain, il faudra démarrer à 100 % dès le premier match. Fini de perdre du temps. Il faut que demain soit mieux qu’hier et aujourd’hui.

Le trio d’entraîneurs est d’accord avec moi : l’an prochain, l’USAP doit jouer de bout en bout les trois premières places. Ensuite, on sait tous qu’on ne peut rien prédire. Un titre ne se décrète pas. ça, je l’ai appris au bout de trois ans et demi. Le plus important pour un club, c’est de porter un projet pour apaiser la contrainte sportive.

7e de Pro D2 en 2015, 6e cette saison, l’USAP accumule les déceptions. Les saisons se suivent et se ressemblent-elles ?

Sans triomphalisme, la situation du club est beaucoup plus enviable cette année parce qu’on est dans une vraie construction d’équipe. Mercredi soir, c’est assez rare pour le souligner, les joueurs ont organisé une fête pour la famille USAP (anciens joueurs, joueurs du centre de formation, salariés...). ça veut dire qu’une histoire est en train de s’écrire.

Dans ce contexte, Arlettaz est-il le grand bonhomme de la saison ?

C’est un tout. Effectivement, Patrick représente à la fois le jeu, l’expérience et le caractère catalan. Je reconnais avoir appris une leçon : à un moment donné, il faut avoir dans ses collaborateurs - ceux à qui on donne le pouvoir - des gens compétents qui collent au pays.

Le trio Patrick Arlettaz-Christian Lanta-Perry Freshwater fonctionne parfaitement.

Sans critiquer le passé, cette cohésion a mis plus de temps que prévu à s’établir. Cet aspect-là aussi, je l’ai appris.

La fonction présidentielle

Plan ambition », « Reconquête », « Année de l’ascension »... Regrettez-vous d’avoir privilégié le slogan à l’authenticité des résultats ?

Je ne le regrette pas. Le club était à un tel point de difficultés que ranimer la flamme à coup de slogans était une bonne chose. Sinon, ma parole est devenue beaucoup plus rare. Je n’ai assisté à aucun point presse de l’année. Ce n’est pas la place d’un président. Ce qui est vrai, en revanche, c’est que comme dans tous les métiers, il y a des codes qui exigent un apprentissage. Il faut pouvoir comprendre pourquoi les choses n’ont pas marché et avoir l’honnêteté de le reconnaître, ce que je fais aujourd’hui. Oui, des choses n’ont pas marché. Oui, il a fallu les corriger.

Le rugby français semble frappé par l’omniprésidence des dirigeants, qui multiplient les polémiques. L’argent-roi autorise-t-il tout ?

De la même façon que je ne commente plus la politique - une période révolue pour moi - je pense qu’il ne m’appartient pas d’intervenir sur des sujets rugbystiques au plan national. Que je commence à faire mes preuves, à réussir mon projet USAP et là, j’aurai la capacité d’intervenir. Le conflit LNR/FFR, je préfère le regarder en tant que spectateur. Chacun son job et ses responsabilités. ça ne m’empêche pas d’avoir un avis. J’affirme que le rugby français est au milieu du gué. Par exemple, la Ligue s’est réjouie de l’augmentation des droits télés, mais si ces droits permettent seulement de payer les joueurs sans pouvoir structurer la formation, les entraînements ou parvenir à des budgets équilibrés, c’est une erreur. On a voulu faire une politique spectacle, télévisuelle, qui va à l’encontre de l’histoire de ce sport. Je ne partage pas cette vision, quitte à passer pour un iconoclaste.

Le rugby se finance à fonds perdus. Pour certains présidents, l’ego semble être le seul moteur.

Évidemment qu’il y a de l’ego, il y a en a toujours. Mais l’ego doit s’effacer car la seule chose qui compte, c’est le projet. Maintenant que le club est sur une bonne trajectoire, je veux associer le maximum de personnes au projet USAP, tant au niveau de la gouvernance que des équipes bénévoles. Dès mardi, en conseil d’administration, je vais proposer un mode de gouvernance beaucoup plus participatif. Je pense que l’USAP est le plus beau think thank économique du département. Et ce think thank pèse 350 partenaires. Je vais leur proposer de participer au projet et, pourquoi pas, d’entrer dans le capital. Le club étant sauvé financièrement, il est temps d’accueillir de nouveaux actionnaires.
 
Voici l'article:

François Rivière, président de l'USAP : « On ne peut rien prédire »
Entre ambition et acte de contrition, le patron de l’USAP tire le bilan de trois années de Pro D2 où, dit-il, il a «beaucoup appris ».

Le bilan 2016-17 de l’USAP

Comment avez-vous vécu le match contre Béziers et l’élimination de l’USAP au pied des phases finales ?


C’est évident que j’aurais préféré qu’on aille en demie. Comme me l’ont dit des centaines de supporteurs, ça aurait été mérité. Ce match nous a néanmoins permis de constater qu’on était la plus belle attaque du championnat, avec 68 essais marqués. Un groupe est en train de prendre.

Je remarque également qu’Aimé-Giral a connu la plus grosse affluence de la journée (13000 spectateurs). Pour la première fois de la saison, on avait vendu tous les espaces commerciaux. On ferait presque des envieux en Top 14.

La 6e place du club s’apparente à un échec compte tenu des objectifs fixés en début de saison.

Non. J’ai appris cette saison qu’il fallait laisser du temps au temps. Le plus important est d’être sur une dynamique de réussite sportive et commerciale. L’an prochain, il faudra démarrer à 100 % dès le premier match. Fini de perdre du temps. Il faut que demain soit mieux qu’hier et aujourd’hui.

Le trio d’entraîneurs est d’accord avec moi : l’an prochain, l’USAP doit jouer de bout en bout les trois premières places. Ensuite, on sait tous qu’on ne peut rien prédire. Un titre ne se décrète pas. ça, je l’ai appris au bout de trois ans et demi. Le plus important pour un club, c’est de porter un projet pour apaiser la contrainte sportive.

7e de Pro D2 en 2015, 6e cette saison, l’USAP accumule les déceptions. Les saisons se suivent et se ressemblent-elles ?

Sans triomphalisme, la situation du club est beaucoup plus enviable cette année parce qu’on est dans une vraie construction d’équipe. Mercredi soir, c’est assez rare pour le souligner, les joueurs ont organisé une fête pour la famille USAP (anciens joueurs, joueurs du centre de formation, salariés...). ça veut dire qu’une histoire est en train de s’écrire.

Dans ce contexte, Arlettaz est-il le grand bonhomme de la saison ?

C’est un tout. Effectivement, Patrick représente à la fois le jeu, l’expérience et le caractère catalan. Je reconnais avoir appris une leçon : à un moment donné, il faut avoir dans ses collaborateurs - ceux à qui on donne le pouvoir - des gens compétents qui collent au pays.

Le trio Patrick Arlettaz-Christian Lanta-Perry Freshwater fonctionne parfaitement.

Sans critiquer le passé, cette cohésion a mis plus de temps que prévu à s’établir. Cet aspect-là aussi, je l’ai appris.

La fonction présidentielle

Plan ambition », « Reconquête », « Année de l’ascension »... Regrettez-vous d’avoir privilégié le slogan à l’authenticité des résultats ?

Je ne le regrette pas. Le club était à un tel point de difficultés que ranimer la flamme à coup de slogans était une bonne chose. Sinon, ma parole est devenue beaucoup plus rare. Je n’ai assisté à aucun point presse de l’année. Ce n’est pas la place d’un président. Ce qui est vrai, en revanche, c’est que comme dans tous les métiers, il y a des codes qui exigent un apprentissage. Il faut pouvoir comprendre pourquoi les choses n’ont pas marché et avoir l’honnêteté de le reconnaître, ce que je fais aujourd’hui. Oui, des choses n’ont pas marché. Oui, il a fallu les corriger.

Le rugby français semble frappé par l’omniprésidence des dirigeants, qui multiplient les polémiques. L’argent-roi autorise-t-il tout ?

De la même façon que je ne commente plus la politique - une période révolue pour moi - je pense qu’il ne m’appartient pas d’intervenir sur des sujets rugbystiques au plan national. Que je commence à faire mes preuves, à réussir mon projet USAP et là, j’aurai la capacité d’intervenir. Le conflit LNR/FFR, je préfère le regarder en tant que spectateur. Chacun son job et ses responsabilités. ça ne m’empêche pas d’avoir un avis. J’affirme que le rugby français est au milieu du gué. Par exemple, la Ligue s’est réjouie de l’augmentation des droits télés, mais si ces droits permettent seulement de payer les joueurs sans pouvoir structurer la formation, les entraînements ou parvenir à des budgets équilibrés, c’est une erreur. On a voulu faire une politique spectacle, télévisuelle, qui va à l’encontre de l’histoire de ce sport. Je ne partage pas cette vision, quitte à passer pour un iconoclaste.

Le rugby se finance à fonds perdus. Pour certains présidents, l’ego semble être le seul moteur.

Évidemment qu’il y a de l’ego, il y a en a toujours. Mais l’ego doit s’effacer car la seule chose qui compte, c’est le projet. Maintenant que le club est sur une bonne trajectoire, je veux associer le maximum de personnes au projet USAP, tant au niveau de la gouvernance que des équipes bénévoles. Dès mardi, en conseil d’administration, je vais proposer un mode de gouvernance beaucoup plus participatif. Je pense que l’USAP est le plus beau think thank économique du département. Et ce think thank pèse 350 partenaires. Je vais leur proposer de participer au projet et, pourquoi pas, d’entrer dans le capital. Le club étant sauvé financièrement, il est temps d’accueillir de nouveaux actionnaires.
C'est une de ses meilleures interventions car pour une fois il semble a peu prés sincère
 
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