• Rentre dans la mêlée des discussions enflammées ! :) Inscris toi en 2 minutes, et même en 10 secondes grâce à ton compte Facebook ! Les supporters t'attendent pour partager des avis ! JE M'INSCRIS ›››

Prod2 - Pierre Berbizier: «ce Non-match Pose Problème» - Lindependant.fr

Articles de presse

Passe sa vie sur le forum
ecrase-a-aime-giral-au-match-aller-66-6-le-bayonne-de_1036125_180x120.jpg
Pierre Berbizier, manager de l’Aviron Bayonnais, revient la saison des Basques et la défaite à l’USAP. Pierre Berbizier ne pensait sûrement pas vivre une telle galère en embrassant l’aventure basque. Huitième de Pro D2 à mi-championnat, l’Aviron est encore loin de ses ambitions et n’a, semble-t-il, pas encore digéré sa... Lire la suite

Lire la suite ...
 
ProD2 - Pierre Berbizier: «Ce non-match pose problème»


Pierre Berbizier, manager de l’Aviron Bayonnais, revient la saison des Basques et la défaite à l’USAP.

Pierre Berbizier ne pensait sûrement pas vivre une telle galère en embrassant l’aventure basque. Huitième de Pro D2 à mi-championnat, l’Aviron est encore loin de ses ambitions et n’a, semble-t-il, pas encore digéré sa relégation. Mais après un début de saison marqué par une déroute inaugurale à Perpignan (66-6), Bayonne vient d’enchaîner deux succès consécutifs avant d’aborder la revanche face aux Catalans. «On a retrouvé l’équilibre», témoigne un Berbizier prudent mais pas moins déterminé à batailler.


Votre victoire (53-0) contre Narbonne a impressionné.

Impressionné, non. On est juste revenu à l’équilibre à la fin des matches aller. Sur le plan comptable, on est à zéro au classement britannique.

Le moral est-il revenu après avoir connu de nombreuses difficultés?

On a connu un moment dur dès le départ face à Perpignan. On a vécu dans un équilibre instable, voire parfois dans un déséquilibre. Quand je dis en équilibre à la fin des matches aller, ça prend toute sa signification puisqu’on a vécu pratiquement toute cette phase en déséquilibre.

Après le traumatisme de la descente, faut-il tout reconstruire?

Une descente est toujours difficile à digérer. Ça a entraîné des conséquences sur le groupe, notamment sur l’effectif et dans la tête des joueurs qui sont restés. Ce groupe a aussi été passablement modifié avec dix-huit départs. Et, à certains postes clés, les départs n’ont pas été compensés. Ça fait partie des problèmes qu’il a fallu accepter. Après, une restructuration de fond a été engagée, dans la mesure où Bayonne ne peut plus suivre la course à l’armement du rugby français

Nécessité de reconstruire et exigence de résultats. Dur compromis entre les deux?

C’est notre ambition de rivaliser avec les meilleurs de Pro D2. Les résultats conditionnent la reconstruction et la confiance. Évidemment, ce sont les victoires qui permettent de générer de la confiance. C’est aussi une question d’attitude et de comportement quand la victoire n’est pas là. À ce niveau-là, on a eu des manques certains.

Au vu des statistiques, votre défense -la plus mauvaise du championnat avec 444 points encaissés- est-elle votre axe de travail prioritaire?

On n’est pas performant, on est irrégulier, on le sait. C’est aussi lié à des problèmes en 3e ligne, en milieu de terrain. Ces changements ont fait que ça n’a pas toujours été facile. On ne peut pas dire que notre défense a été un de nos points forts sur cette phase aller.

L’USAP vous a-t-elle pourri le début de saison en vous infligeant une correction?

Forcément. Ça a été un non-match qui pose problème et qui a longtemps posé problème dans les têtes. Cette défaite a fait ressortir les démons de la saison passée.

Avez-vous été surpris par l’ampleur du score?

Sincèrement, oui. Comme à Mont-de-Marsan (défaite 68-15). À un moment, des bons ou des mauvais matches, on en a tous faits. Mais au moins, il faut faire le match. C’est ce qui m’a surpris : on n’a pas fait le match. Je n’avais pas anticipé ça.

Jeudi soir (demain), il y aura de la revanche dans l’air...

Cette revanche, elle ne peut être que par rapport à nous-mêmes. Aujourd’hui, par rapport à ce qu’on vient de vivre, on n’a pas la prétention de rivaliser par rapport aux équipes de haut de tableau. Depuis trois semaines, on a engagé un travail sur notre attitude et notre comportement, un travail centré sur nous et un peu moins axé sur l’adversaire, parce qu’on n’a pas les moyens de faire autrement. Le paradoxe, c’est qu’on rencontre les leaders de la Pro D2 (réception de l’USAP, voyage à Grenoble). L’USAP a fait un bon début de saison et, aujourd’hui, on n’est pas en mesure de se comparer à elle. On se doit de travailler d’abord sur nous-mêmes.

Que redoutez-vous chez l’USAP, qui se déplace avec sa meilleure équipe possible?

C’est bien pour nous. On va pouvoir s’étalonner par rapport au match aller et à la période de travail qu’on a engagée. On va voir si on progresse face à une équipe référente.

Votre victoire (28-17) à Nevers a-t-elle agi comme un déclic?

À Aurillac aussi on avait fait un bon match (victoire 24-20), et on pensait que... Déclic, je ne sais pas. Je me méfie des claques après. On doit d’abord construire.

Bayonne a-t-il encore l’ambition de se qualifier dans les six premiers?

Déjà, on a été plus souvent dans le bas du classement. On respire mieux mais on veut se positionner. Si on peut faire un peu mieux...

Avez-vous regretté une seule seconde de tenter cette aventure?


Non. Après, il y a des doutes, mais j’ai toujours eu ce genre de projets. C’est un projet qui, je pense, me correspond, alors que j’ai refusé pas mal de situations d’urgence. Bayonne a une identité, c’est un club qui représente quelque chose dans le rugby français. Quand je me suis engagé avec le Racing-Métro (2007-2012), certes avec d’autres moyens, le club était au bord de la Fédérale 1 mais il avait une vraie identité. Comme Bayonne, même si le challenge n’est pas facile.
 
Retour
Haut