• Rentre dans la mêlée des discussions enflammées ! :) Inscris toi en 2 minutes, et même en 10 secondes grâce à ton compte Facebook ! Les supporters t'attendent pour partager des avis ! JE M'INSCRIS ›››

Pro D2/USAP : Marty, une fin en eau de boudin Lindep

Paulo 2 Palau

USAPiste impliqué
Si David Marty, officiellement retraité depuis dimanche après-midi, n'a joué que 7 des 15 derniers matchs, c'est à cause d'une blessure, mais aussi d'une clause dans son contrat que l'USAP ne voulait surtout pas voir activée…

David Marty aura donc clôturé sa carrière sur une victoire bonifiée sur le Provence Rugby de Marc Delpoux, le dernier manager à l'avoir dirigé en Top 14. C'était le 13 mai dernier (31-17). Soixante-et-une minutes d'ultime plaisir, ses dernières dans la peau du rugbyman. Une heure à "profiter au maximum", comme il l'avait promis après la difficile victoire contre Albi (18-13), trois semaines auparavant quand on avait évoqué avec lui cette 'petite mort' qui approchait. Sauf qu'il n'avait peut-être pas imaginé la voir débouler aussi vite. Non seulement, il n'avait pas abandonné l'idée de "faire remonter le club" mais, en plus, la saison régulière n'avait pas rendu son verdict. Il restait un match à jouer, et quel match ! Une sorte de quart de finale à disputer à Dax. Un match à absolument gagner pour s'offrir une chance d'accrocher les demi-finales d'accession. Pas une fin en soi sur le coup pour 'Zaza' "Ça te fait vibrer, toi, une demi-finale ?", avait-il balancé à l'impudent - qui pensait son USAP capable d'un miracle, un peu à la manière de celui réalisé en 2009 pour aller chercher un Brennus attendu depuis 54 ans par le peuple catalan.


On va dire que je suis fou"


Le miracle n'a pas eu lieu dimanche (défaite 20-7 à Dax). Marty aurait-il changé quelque chose ? On ne le saura jamais puisque le Salanquais n'était même pas convoqué pour le déplacement dans les Landes. De la même manière qu'il était resté à la maison le jeudi d'un autre déplacement décisif, le précédent, à Aurillac. Pourquoi ? Méforme ? Choix du coach ? Adieux négociés avec le staff à Aimé-Giral ? Rien de tout ça. Il semblerait qu'une sombre histoire de clause inscrite dans le contrat de l'ancien trois-quarts centre des Bleus (37 sélections, 11 essais) ait bridé la fin de carrière de Marty. Clause somme toute classique : à quinze matchs disputés dans la saison, ledit contrat était automatiquement et tacitement reconduit pour une saison supplémentaire. Vent de panique dans les bureaux d'Aimé-Giral quand on réalise qu'à la veille de partir dans le Cantal, David Marty a participé à 13 rencontres cette saison. Et qu'il reste trois matchs au calendrier de la phase régulière. François Gelez, le coach des trois-quarts reçoit par e-mail la consigne présidentielle : pas de Marty à Aurillac. La colère et l'incompréhension du vestiaire n'y changeront rien. Et tant pis si le joueur, dont la parole donnée et une poignée de main ont plus de valeur que tous les contrats du monde, a juré qu'il s'asseyait sur cette prolongation. On envisage alors un avenant au contrat, au final jamais intégré. La fenêtre de tir est réduite : les coachs ont un dernier match à offrir à Marty. Ce sera donc Aix afin qu'Aimé-Giral fête son héros de 2009. "Le rugby, je le vois encore comme une histoire d'hommes. Je me raccroche beaucoup à ça, confiait-il au soir de son dernier match. Peut-être que je me trompe, qu'on va dire que je suis fou. L'argent c'est une chose, mais il y a tout le reste à côté. Toute ma carrière, j'ai tenu la ligne d'être réglo, je la tiendrai jusqu'au bout". Le club, lui, y a parfois dérogé. La retraite de David Marty, fêtée il y a dix jours à Aimé-Giral, est officielle depuis dimanche.
Battus sans contestation possible à Dax hier (20-7), les Catalans ont échoué dans leur quête de demi-finale d’accession. L’USAP a affiché trop d’insuffisances tout au long de la saison pour prétendre à mieux. Philippe Benetton (coach des avants de l’USAP), en dresse forcément un constat d’échec après cette défaite à Dax…

L’objectif n’est pas atteint, donc ça ne peut être qu’un échec. Mais la qualification, on ne la perd pas dimanche. On a eu plusieurs occasions de gagner à l’extérieur ou de prendre des points de bonus offensif à domicile. Quand on a vraiment envie d’avoir la qualification, on se surpasse sur le terrain, on a un supplément d’âme, on ne doit pas subir les impacts en défense ou en mêlée. Une fois qu’on a marqué l’essai, l’équipe s’est un peu diluée.


C’est étonnant. On attendait des joueurs qu’ils se subliment, et ce n’est pas venu…
http://www.lindependant.fr/2016/05/24/marty-une-fin-en-eau-de-boudin,2203247.php
La parole de Marty n'a pas suffit....
Rivière demande à ce que les joueurs le respecte? Il a du travail lui même à faire pour que cela arrive.

Ps certains , les petits dirent que c'est SD qui a envoyé le mail.:231183:
 
merci pour l'article .
 
Si David Marty, officiellement retraité depuis dimanche après-midi, n'a joué que 7 des 15 derniers matchs, c'est à cause d'une blessure, mais aussi d'une clause dans son contrat que l'USAP ne voulait surtout pas voir activée…

David Marty aura donc clôturé sa carrière sur une victoire bonifiée sur le Provence Rugby de Marc Delpoux, le dernier manager à l'avoir dirigé en Top 14. C'était le 13 mai dernier (31-17). Soixante-et-une minutes d'ultime plaisir, ses dernières dans la peau du rugbyman. Une heure à "profiter au maximum", comme il l'avait promis après la difficile victoire contre Albi (18-13), trois semaines auparavant quand on avait évoqué avec lui cette 'petite mort' qui approchait. Sauf qu'il n'avait peut-être pas imaginé la voir débouler aussi vite. Non seulement, il n'avait pas abandonné l'idée de "faire remonter le club" mais, en plus, la saison régulière n'avait pas rendu son verdict. Il restait un match à jouer, et quel match ! Une sorte de quart de finale à disputer à Dax. Un match à absolument gagner pour s'offrir une chance d'accrocher les demi-finales d'accession. Pas une fin en soi sur le coup pour 'Zaza' "Ça te fait vibrer, toi, une demi-finale ?", avait-il balancé à l'impudent - qui pensait son USAP capable d'un miracle, un peu à la manière de celui réalisé en 2009 pour aller chercher un Brennus attendu depuis 54 ans par le peuple catalan.


On va dire que je suis fou"


Le miracle n'a pas eu lieu dimanche (défaite 20-7 à Dax). Marty aurait-il changé quelque chose ? On ne le saura jamais puisque le Salanquais n'était même pas convoqué pour le déplacement dans les Landes. De la même manière qu'il était resté à la maison le jeudi d'un autre déplacement décisif, le précédent, à Aurillac. Pourquoi ? Méforme ? Choix du coach ? Adieux négociés avec le staff à Aimé-Giral ? Rien de tout ça. Il semblerait qu'une sombre histoire de clause inscrite dans le contrat de l'ancien trois-quarts centre des Bleus (37 sélections, 11 essais) ait bridé la fin de carrière de Marty. Clause somme toute classique : à quinze matchs disputés dans la saison, ledit contrat était automatiquement et tacitement reconduit pour une saison supplémentaire. Vent de panique dans les bureaux d'Aimé-Giral quand on réalise qu'à la veille de partir dans le Cantal, David Marty a participé à 13 rencontres cette saison. Et qu'il reste trois matchs au calendrier de la phase régulière. François Gelez, le coach des trois-quarts reçoit par e-mail la consigne présidentielle : pas de Marty à Aurillac. La colère et l'incompréhension du vestiaire n'y changeront rien. Et tant pis si le joueur, dont la parole donnée et une poignée de main ont plus de valeur que tous les contrats du monde, a juré qu'il s'asseyait sur cette prolongation. On envisage alors un avenant au contrat, au final jamais intégré. La fenêtre de tir est réduite : les coachs ont un dernier match à offrir à Marty. Ce sera donc Aix afin qu'Aimé-Giral fête son héros de 2009. "Le rugby, je le vois encore comme une histoire d'hommes. Je me raccroche beaucoup à ça, confiait-il au soir de son dernier match. Peut-être que je me trompe, qu'on va dire que je suis fou. L'argent c'est une chose, mais il y a tout le reste à côté. Toute ma carrière, j'ai tenu la ligne d'être réglo, je la tiendrai jusqu'au bout". Le club, lui, y a parfois dérogé. La retraite de David Marty, fêtée il y a dix jours à Aimé-Giral, est officielle depuis dimanche.
Battus sans contestation possible à Dax hier (20-7), les Catalans ont échoué dans leur quête de demi-finale d’accession. L’USAP a affiché trop d’insuffisances tout au long de la saison pour prétendre à mieux. Philippe Benetton (coach des avants de l’USAP), en dresse forcément un constat d’échec après cette défaite à Dax…

L’objectif n’est pas atteint, donc ça ne peut être qu’un échec. Mais la qualification, on ne la perd pas dimanche. On a eu plusieurs occasions de gagner à l’extérieur ou de prendre des points de bonus offensif à domicile. Quand on a vraiment envie d’avoir la qualification, on se surpasse sur le terrain, on a un supplément d’âme, on ne doit pas subir les impacts en défense ou en mêlée. Une fois qu’on a marqué l’essai, l’équipe s’est un peu diluée.


C’est étonnant. On attendait des joueurs qu’ils se subliment, et ce n’est pas venu…


Non, c’est pas venu. On ne peut pas dire que les joueurs ne se sont pas engagés. Mais il y avait une équipe qui avait plus faim, plus envie de bousculer l’adversaire et cette équipe c’était Dax. Quand on n’est pas capable d’aller gagner chez un prétendant aux demi-finales - Aurillac - ni face à une équipe qui joue le maintien - Dax -, il est tout à fait normal qu’on ne décroche pas la qualification.

L’USAP n’était-elle pas enfermée dans un certain confort cette saison?
On joue pour jouer, alors qu’on avait averti les joueurs qu’il fallait jouer désormais pour gagner. On n’a pas mis toutes les convictions nécessaires pour tenir et user encore plus cette équipe-là. C’est à l’image de notre saison: en très peu de temps, on peut montrer toute une palette positive et négative sur un match.

Que faudra-t-il à l’USAP l’an prochain pour montrer un visage plus conquérant?


Conquête, défense, jeu au pied. Quand tu maîtrises ces trois paramètres, tu as des chances de gagner à l’extérieur. On va faire un point cette semaine puis travailler sur la saison prochaine avec Christian Lanta, ce qu’on a déjà commencé. On va mettre un fonctionnement en place pour faire mieux parce que l’année prochaine, on n’aura plus le choix.

article complet , impossible de corrigerhttp://www.lindependant.fr/2016/05/24/marty-une-fin-en-eau-de-boudin,2203247.php
 
c 'etait si simple de mettre un avenant au contrat, on connait marty, maintenant rivière a aussi raison de tenir compte de se qui est ecrit ,la question c'est surtout :pourquoi cette clause ?
 
c 'etait si simple de mettre un avenant au contrat, on connait marty, maintenant rivière a aussi raison de tenir compte de se qui est ecrit ,la question c'est surtout :pourquoi cette clause ?

Pas bête comme interrogation ?:6775:
 
SCANDALEUX!! Je n'imagine aucun autre club de l'élite traiter un de ses historique de cette façon. Après on vient parler d'esprit d'équipe, de l'importance des valeurs propres au club. On voit bien là que pour Rivière l'importance de la catalanité se limite seulement à un atout marketing! Perso, je trouve que ça se fait pas de faire ça, à un mec qui n'a jamais rien voulu d'autre que jouer (bien ou mal) pour son club, et qui n'a jamais eu d'agent pour ses choix de carrière. Honteux!
 
Retour
Haut