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Pro D2 - Usap : L’aviron Bâillonné - Lindependant.fr

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Le bras de fer entre l’Aviron Bayonnais et l’USAP a tourné court, ce jeudi soir à Jean-Dauger. Pour une raison toute simple : il n’y avait véritablement qu’une équipe sur le terrain, l’USAP, qui a plané sur le match, à l’image de ces cinq ballons volés en touche dans les vingt premières minutes. Plus haut, mais aussi plus... Lire la suite

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Le voici :)

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Pro D2 - USAP : L’Aviron bâillonné
Le bras de fer entre l’Aviron Bayonnais et l’USAP a tourné court, ce jeudi soir à Jean-Dauger. Pour une raison toute simple : il n’y avait véritablement qu’une équipe sur le terrain, l’USAP, qui a plané sur le match, à l’image de ces cinq ballons volés en touche dans les vingt premières minutes. Plus haut, mais aussi plus vite.

Les Catalans sont ainsi partis à cent à l’heure, comme les cannes de Mathieu Acebes filant inscrire le premier essai (5e) de la partie. L’USAP avait pris le score. Elle ne le lâcherait plus, jouant avec un cœur énorme et une grosse pensée pour les victimes de la tragédie de Millas. Informés de l’accident durant la causerie collective, les sang et or se sont dit « choqués », mais ils ont vite dû faire le vide avant de basculer dans la réalité d’un match au triste décor, balayé par le vent et une pluie battante.

Ce temps basque est tombé comme une bénédiction pour qui doute encore des facultés de l’USAP à rivaliser au cœur de l’hiver. Mais hier soir, les sang et or ont fait un match de « grand », réalisant une entame parfaite, jouant justement dans l’alternance pied-main et imprimant un rythme qui a bâillonné l’Aviron. Une action symbolique illustra cette domination : crochet de Selponi dans ses vingt-deux mètres, dégagement au pied de 70 mètres, ballon gagné en touche et aplati derrière la ligne. Dommage seulement que l’essai fût refusé à Cocagi pour un en-avant de Mafi (15e). ça aurait pu être un coup de poignard fatal pour Bayonne. Patience.

  • Pujol signe l’essai de la délivrance
Car si l’USAP s’est baladée dans les airs avec une dizaine de lancers gagnés, l’Aviron, beaucoup plus terre à terre, s’en est remis à sa mêlée. Laquelle lui offrit l’essai (de pénalité) de l’espoir juste avant la mi-temps. (7-16, USAP) Un contretemps fâcheux pour l’USAP, qui perdait dans le même temps son pilier Brown, sanctionné d’un carton jaune une minute après son entrée en jeu. Forcément, Bayonne se réveilla. Et l’USAP souffrit. La sanction ne tarda pas, avec un essai en force de Labouyrie (48e, 12-16).

Les Basques n’avaient pas grand-chose à faire valoir hier soir, mais à coups de mauls, avec l’aide du public, et comptant sur un degré de nervosité croissant au fil des minutes, ils parvinrent à faire douter les Catalans. Il suffisait de laisser passer l’orage, malgré un gros coup de chaud à la 67e minute et un deuxième carton jaune infligé à Brazo. Bayonne y croyait si bien qu’il ne tentait plus les pénalités, cherchant le hold-up. Mal lui en a pris.

Car l’USAP avait décidé de conclure son duel comme elle l’avait commencé. À fond la caisse. Giclant de son aile, Pujol, signait l’essai de la délivrance (70e), imité par Deghmache à trois minutes de la fin. Explosion de joie sur le banc de l’USAP, qui pouvait savourer l’un de ses plus beaux succès. Hier, le traditionnel Vino Griego composé en 1972 par le chanteur autrichien Udo Jürden, avait l’accent catalan.
 
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