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Pro D2 - Un Bilan À Mi-saison Très Contrasté Pour L'usap Et Les Deux Clubs Audois -...
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cazac
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Pro D2 - Un bilan à mi-saison très contrasté pour l'USAP et les deux clubs audois
A mi-parcours, la Pro D2 n'est dominée par aucune cylindrée qui écrase le championnat. Montauban mène la danse d'une courte tête mais les jeux sont largement ouverts notamment pour l'USAP même si les Catalans sont les maudits de cette première phase.
Dans les profondeurs du classement, l'alerte rouge est lancée pour l'Aude avec Narbonne et Carcassonne qui occupent les deux dernières places. L'heure d'un premier bilan a sonné.
L’USAP n’a jamais aussi bien démarré
Avec 45 points au compteur, soit une moyenne de trois unités engrangées par match, la formation sang et or a réussi la meilleure première moitié de saison depuis sa descente en Pro D2 (2014). Quatrième du classement, l’USAP est dans les clous concernant son objectif de qualification, même si elle a connu quelques couacs retentissants.
La lourde défaite concédée à Aurillac (38-18), par exemple, mais surtout l’incroyable humiliation subie à domicile contre Mont-de-Marsan (20-44). Des échecs qui ternissent un bilan par ailleurs positif.
L’USAP, meilleure attaque de Pro D2, a notamment inscrit six bonus offensifs à Aimé-Giral où elle a réussi quelques prestations de haut vol, à l’image de son succès inaugural face à Bayonne (66-6) et de sa démonstration contre Grenoble (42-23). Surtout, les hommes de Patrick Arlettaz ont montré leur force de caractère face à l’invraisemblable cascade de coups durs qui leur est tombé dessus (défections subies de Mach, Ratini, Tau, Potgieter, Millo-Chluski). Reste à tenir le rythme sur toute la longueur du championnat avec un effectif limité en nombre. Premier test d’envergure jeudi sur le terrain d’un Bayonne revanchard.
Narbonne sans défense
C’est un chiffre qui fait mal. 405 points encaissés sur la phase aller, c’est le pire bilan comptable à ce niveau depuis que Narbonne évolue en Pro D2 (depuis 2007). Après un début de saison très compliqué, le secteur défensif a pris une autre tournure après l’éviction du duo Christian Labit-Sébastien Buada. Depuis, c’est le néant. 115 points encaissés en trois matches et revoilà le RCNM à l’avant-dernière place du classement des défenses.
Alors, à qui la faute ? Manque d’envie ? Adversaires trop forts ? Plan de jeu et de défense toujours pas maîtrisés ? Au rayon des satisfactions, des joueurs sortent du lot, dont Benjamin Collet. Le troisième ligne est sur un rythme de plus de 20 plaquages par match. Il était, pour l’occasion, le malheureux capitaine du navire qui a coulé à Bayonne (53-0). Maintenant, le Racing va devoir trouver la clé pour stopper l’hémorragie. Et ce, dès vendredi avec la réception d’Aurillac, un autre concurrent pour le maintien.
Carcassonne : la pire 1re ligne droite
Le 18 août dernier pour l’ouverture du championnat, les Canaris ne pensaient vraiment pas être porteurs du bonnet d’âne à mi-parcours. D’autant que le recrutement de l’intersaison conclu par les arrivées notamment de Fournier, Mamukashvili, Panizzo, Tison, Seron, Bosch, Sheridan et Renaud s’avérait plutôt séduisant… du moins sur le papier. Mais depuis, Massy (10-49), Perpignan (19-29), Montauban (17-18), Grenoble (18-23) et Vannes (27-30) sont venus doucher les Audois sur leur pré de Domec. Et comme, les performances à l’extérieur ne sont guère plus convaincantes (sept défaites en autant de confrontations et un seul bonus défensif), les jours des Carcassonnais en Pro D2 semblent comptés. Et pour cause puisqu’avec seulement dix-huit points au compteur, l’USC accuse à mi-parcours un sérieux handicap de sept longueurs sur le premier non relégable, Narbonne. Le pire exercice de son histoire à ce niveau. Mais voilà, le récent retour à la maison du manager et meneur d’hommes Christian Labit, tout comme le succès bonifié acquis sur Dax (43-24) a redonné le moral aux troupes du président Calamel. Carcassonne vient de remporter une bataille, il lui en reste quinze pour gagner la guerre !
A mi-parcours, la Pro D2 n'est dominée par aucune cylindrée qui écrase le championnat. Montauban mène la danse d'une courte tête mais les jeux sont largement ouverts notamment pour l'USAP même si les Catalans sont les maudits de cette première phase.
Dans les profondeurs du classement, l'alerte rouge est lancée pour l'Aude avec Narbonne et Carcassonne qui occupent les deux dernières places. L'heure d'un premier bilan a sonné.
L’USAP n’a jamais aussi bien démarré
Avec 45 points au compteur, soit une moyenne de trois unités engrangées par match, la formation sang et or a réussi la meilleure première moitié de saison depuis sa descente en Pro D2 (2014). Quatrième du classement, l’USAP est dans les clous concernant son objectif de qualification, même si elle a connu quelques couacs retentissants.
La lourde défaite concédée à Aurillac (38-18), par exemple, mais surtout l’incroyable humiliation subie à domicile contre Mont-de-Marsan (20-44). Des échecs qui ternissent un bilan par ailleurs positif.
L’USAP, meilleure attaque de Pro D2, a notamment inscrit six bonus offensifs à Aimé-Giral où elle a réussi quelques prestations de haut vol, à l’image de son succès inaugural face à Bayonne (66-6) et de sa démonstration contre Grenoble (42-23). Surtout, les hommes de Patrick Arlettaz ont montré leur force de caractère face à l’invraisemblable cascade de coups durs qui leur est tombé dessus (défections subies de Mach, Ratini, Tau, Potgieter, Millo-Chluski). Reste à tenir le rythme sur toute la longueur du championnat avec un effectif limité en nombre. Premier test d’envergure jeudi sur le terrain d’un Bayonne revanchard.
Narbonne sans défense
C’est un chiffre qui fait mal. 405 points encaissés sur la phase aller, c’est le pire bilan comptable à ce niveau depuis que Narbonne évolue en Pro D2 (depuis 2007). Après un début de saison très compliqué, le secteur défensif a pris une autre tournure après l’éviction du duo Christian Labit-Sébastien Buada. Depuis, c’est le néant. 115 points encaissés en trois matches et revoilà le RCNM à l’avant-dernière place du classement des défenses.
Alors, à qui la faute ? Manque d’envie ? Adversaires trop forts ? Plan de jeu et de défense toujours pas maîtrisés ? Au rayon des satisfactions, des joueurs sortent du lot, dont Benjamin Collet. Le troisième ligne est sur un rythme de plus de 20 plaquages par match. Il était, pour l’occasion, le malheureux capitaine du navire qui a coulé à Bayonne (53-0). Maintenant, le Racing va devoir trouver la clé pour stopper l’hémorragie. Et ce, dès vendredi avec la réception d’Aurillac, un autre concurrent pour le maintien.
Carcassonne : la pire 1re ligne droite
Le 18 août dernier pour l’ouverture du championnat, les Canaris ne pensaient vraiment pas être porteurs du bonnet d’âne à mi-parcours. D’autant que le recrutement de l’intersaison conclu par les arrivées notamment de Fournier, Mamukashvili, Panizzo, Tison, Seron, Bosch, Sheridan et Renaud s’avérait plutôt séduisant… du moins sur le papier. Mais depuis, Massy (10-49), Perpignan (19-29), Montauban (17-18), Grenoble (18-23) et Vannes (27-30) sont venus doucher les Audois sur leur pré de Domec. Et comme, les performances à l’extérieur ne sont guère plus convaincantes (sept défaites en autant de confrontations et un seul bonus défensif), les jours des Carcassonnais en Pro D2 semblent comptés. Et pour cause puisqu’avec seulement dix-huit points au compteur, l’USC accuse à mi-parcours un sérieux handicap de sept longueurs sur le premier non relégable, Narbonne. Le pire exercice de son histoire à ce niveau. Mais voilà, le récent retour à la maison du manager et meneur d’hommes Christian Labit, tout comme le succès bonifié acquis sur Dax (43-24) a redonné le moral aux troupes du président Calamel. Carcassonne vient de remporter une bataille, il lui en reste quinze pour gagner la guerre !