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Perpignan: La Ville Se Décharge Du Nettoyage Des Stades Aimé-giral Et Gilbert-brutus -...

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Perpignan s’est désengagée de ces prestations d’avant et d’après match, la municipalité jugeant illogique de faire payer la charge aux contribuables.Elle conserve juste l’entretien des pelouses et des abords de ses enceintes. Un propriétaire ne fait pas le ménage de son locataire. C’est en vertu de ce principe que la mairie... Lire la suite

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Perpignan s’est désengagée de ces prestations d’avant et d’après match, la municipalité jugeant illogique de faire payer la charge aux contribuables.Elle conserve juste l’entretien des pelouses et des abords de ses enceintes.

Un propriétaire ne fait pas le ménage de son locataire. C’est en vertu de ce principe que la mairie de Perpignan a décidé, depuis le début de l’année, de se désengager du nettoyage des stades Aimé-Giral et Gilbert-Brutus qu’elle loue respectivement 252.000 et 300.000 euros aux équipes catalanes. Comme une évidence qui ne s’était pourtant jamais imposée jusque-là, la municipalité ayant historiquement concédé le marché public à une entreprise privée locale, elle estime aujourd’hui « que ce n’est plus aux contribuables de prendre en charge ce service », affirme Fatima Dahine, ajointe au maire Jean-Marc Pujol. Utilisateurs payeurs
Déléguée aux Sports, l’élue en veut pour exemple Marseille ou Lyon qui ont également remis leur responsabilité en cause, la renvoyant sur les clubs sociétaires. « Ils organisent des manifestations privées, ils utilisent les salles et espaces de l’enceinte pour leur promotion, c’est donc logique qu’ils assurent l’entretien des lieux », argumente-t-elle, soucieuse de garantir « transparence et cohérence », dans l’utilisation des deniers publics. La mesure, qui, selon elle, devrait faire économiser dans les 50.000 euros à Perpignan, voire beaucoup plus selon les nouveaux payeurs, est ainsi appliquée depuis le 1er janvier dernier. Non sans surprise.
  • « On ne les a pas pris au dépourvu »
« C’est sûr, ça n’a pas fait plaisir à l’USAP ni aux Dragons mais on les avait informés bien en amont. On ne les a pas pris au dépourvu », relève Fatima Dahine, atténuant les effets rebond du changement. La commune, précise-t-elle, conserve en effet la maintenance à la fois des pelouses naturelles et synthétiques ainsi que des abords des stades. La mission est dédiée à un ingénieur agronome côté gazon et aux employés municipaux pour les allées et le pourtour intérieur. Le propriétaire dit souhaiter préserver le collectif. Pour le reste, il a donc tapé en touche.
 
Si ils donnent plus rien à l'Usap (c'est à dire pas d'argent ) peut être qu'ils auront plus leurs places en loge ....*
A Ceret l' Adac qui organise les corridas ne demande aucun argent aux service public, tout vient des "socios" et des privés , comme ça pas de probléme de place gratuite .
 
Sur le fond ça se défend quand on ratisse large.Sur la supposée somme,ça fait rire...50 k€ sur le budget de la mairie avec une équipe comme la nôtre(si les chiffres sont exacts...),c'est la paye de 2 employés municipaux.pas besoin de psychotrope pour halluciner sans dec.
 
Cet article a le mérite de nous apprendre qu'un ingénieur agronome s'occupe de la pelouse d'Aimé Giral ! Vu l'état du terrain depuis au moins deux ans et demi on pourrait proposer d'économiser son salaire et de garder le service propreté.
 
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