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Pérez-usap : Les Retrouvailles - Lindependant.fr

Articles de presse

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USAP. Jean-Pierre Pérez s’apprête à affronter l’USAP demain. Mais sous ses nouvelles couleurs, celles de Colomiers. Dire qu’on est tombé des nues quand Jean-Pierre Pérez n’a pas donné suite à nos sollicitations serait un gros mensonge. Pedro n’a jamais été le plus bavard des interlocuteurs et depuis son départ tumultueux de... Lire la suite

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USAP. Jean-Pierre Pérez s’apprête à affronter l’USAP demain. Mais sous ses nouvelles couleurs, celles de Colomiers. /
Dire qu’on est tombé des nues quand Jean-Pierre Pérez n’a pas donné suite à nos sollicitations serait un gros mensonge. Pedro n’a jamais été le plus bavard des interlocuteurs et depuis son départ tumultueux de l’USAP il y a un peu plus d’un an, le champion de France 2009 s’est fait encore plus rare dans les médias.</p>
Sans club, le troisième ligne catalan a bossé dans l’ombre avec une obsession en tête : rejouer en pro. Colomiers et Bernard Goutta lui ont donné cette chance. Le départ vers Clermont de celui qui a contribué à lancer sa carrière en sang et or il y a une dizaine d’années n’aura même pas été un contretemps. JPP est prêt, affûté. Et le duel entre sa nouvelle équipe et son club de cœur, demain à Michel-Bendichou, tombe à pic. Qu’il dispute quelques minutes, une mi-temps ou toute la rencontre, Pérez va enfin pouvoir exorciser ses démons et entamer sa deuxième vie de rugbyman. Pedro le Catalan appartient au passé, à l’histoire. On peut compter sur lui pour tout donner demain et tenter de faire tomber un concurrent pour le haut de tableau qui s’appelle l’USAP.
«Quand le président m’a dit qu’il ne me gardait pas, j’ai vu défiler toute ma carrière en trente secondes, ça m’a fait bizarre. Puis je suis descendu au vestiaire, j’ai récupéré mon sac, quelques photos offertes par des enfants, et j’ai plié boutique.»
Fin mai 2016, le déchirement. Jean-Pierre Pérez narre alors lui-même le clap de fin de Pedro le Catalan.<em> «J’adorais dans les vestiaires quand il prenait la parole, se souvient son ami et ex-coéquipier à l’USAP Nicolas Laharrague, nostalgique. C’est lui qui nous donnait la motivation.»

L’USAP, <em>«son»</em> club, lui a tourné le dos. Le sportif et plus particulièrement François Gelez, alors entraîneur, jugeant le guerrier en déclin. Fidèle à ses principes, Pérez va avancer, tête la première. Mais sans se presser, en refusant même quelques offres.

«Si rien ne se fait, je pense que je raccrocherai », glissait-il alors.

« Au fond de lui, il n’avait pas mis un terme à sa carrière,<jure Laharrague. Il aime trop ce sport pour arrêter

Douze mois loin des terrains. Douze mois d’une vie en parallèle du rugby pro. Une situation inédite pour ce stakhanoviste. JPP (33 ans, 1,88 m, 102 kg) va en profiter pour assurer sa reconversation dans la préparation physique. À Canet, il squattera la salle de Pleïsport pendant de longs mois. Un stagiaire presque comme les autres.
«Au début, les premiers pas en entreprise d’un ancien sportif pro, tu te dis “on va voir”, relate David Bret, son patron d’alors. Mais même là, il était précis, il travaillait en permanence pour se perfectionner. Pedro, c’est l’exemple type du mec qui a réussi à la force de son travail. Il y a des gens qui sont doués naturellement, qui profitent de leurs dons et lui, il doit tout au travail.»
Une année durant, Jean-Pierre Pérez garde le silence. Pas un mot dans la presse. Même lors de l’annonce de sa signature pour Colomiers, en janvier. Rien.</p>
>« On a même appris qu’il avait signé à Colomiers dans L’Indépendant, rigole encore David Bret. Quand il est arrivé, on lui a dit “tu n’as pas oublié de nous dire un truc toi ?” Il dit rien, il travaille, il travaille. Ce qui est bizarre, c’est que dans la salle, avec la clientèle, tu le voyais comme un coq en pâte. Facile, passionné, il n’arrêtait pas... Dès qu’il s’agit de lui par contre, il ne parle pas beaucoup.» Même pour évoquer le match de demain contre l’USAP, forcément spécial.</p>>« Ça va lui faire un pincement au cœur et il doit y penser depuis deux mois, reprend Laharrague. Je suis sûr que la date des matches contre l’USAP est la première chose qu’il a regardée au moment de la diffusion du calendrier. »«Ça sera particulier pour lui de jouer contre le club qui nous a formés et fait grandir,</em> estime Guilhem Guirado.<em> Mais le connaissant, il ne va pas se retourner la tête par rapport à ça.»
Les têtes qui tournent pourraient même se trouver dans le camp sang et or.
«Il ne faudra pas regarder dans le rétro parce qu’à tout moment il va y être</em>, se marre Tom Ecochard, demi de mêlée de l’USAP. <em>Si on porte un peu trop, les neuf ou les dix, ça peut faire mal aux genoux.»
Guirado : « Il peut encore faire de grandes saisons »

Leurs trajectoires épousent des courbes opposées depuis la descente de l’USAP en Pro D2 en 2014. Le Toulonnais Guilhem Guirado (31 ans) est devenu un des meilleurs talonneurs du monde alors que Jean-Pierre Pérez (33 ans) a été mis de côté à l’USAP avant de passer une saison sans club pour finalement s’engager à Colomiers lors de la dernière intersaison. Mais les liens qui unissent le Vallespirien Guirado et le Salanquais Pérez vont au-delà du rugby et le capitaine de l’équipe de France se réjouit à l’idée de voir son ex-coéquipier en sang et or retrouver les terrains.</p>
« On garde bien sûr contact. Pour moi, c’est plus qu’un ami, souligne le Toulonnais. Ce qui est sûr, c’est qu’il a toujours travaillé très dur et qu’il peut encore faire de grandes saisons. Je pense même que le fait d’avoir coupé un an est une bonne chose pour lui. Beaucoup de joueurs de l’hémisphère sud coupent un an pour bien revenir. » </em>Et pour Guirado, pas de doute, Colomiers a fait une bonne affaire en pariant sur le revanchard JPP. <em>« Il donne tout sur le terrain et c’est un joueur important dans un groupe. Il me fait penser à moi : un peu renfermé au début mais une fois qu’on connaît, on aime bien partager. Il va leur faire du bien. »: « Tout le monde le respecte »
Alan Brazo, 3e ligne de l’USAP, a reçu la mission, comme quelques autres, d’assurer la succession de Pedro Perez. Il livre ses sentiments sur son aîné: <em>« J’ai pu jouer deux saisons avec lui. Quand j’étais avec les Espoirs ou les Reichels, en troisième ligne c’était l’emblème de l’USAP, en termes de valeurs, de combat. C’est quand même une référence, un exemple. Ça fait un peu bizarre (de jouer contre lui). Pendant le match, on arrivera à faire abstraction. Tout le monde le respecte. Notamment en troisième ligne, il nous a un peu transmis le relais. Il incarne toutes les valeurs du club, de combat. C’est un joueur vraiment rude. Malgré le fait qu’il soit un peu à l’ancienne si on peut dire, rugueux, pas forcément avenant au premier regard, c’est quand même quelqu’un qui apporte beaucoup, qui avait été au service de l’équipe et notamment des jeunes.Il nous avait bien aidés à nous intégrer. Les jeunes ou les anciens, on le respecte beaucoup.»À Colomiers, Marc Dantin, entraîneur des avants, esquisse l’éternel portrait du 3e ligne au visage christique.

«<em>C’est quelqu’un de très humble, un besogneux, un joueur qui était aimé pour ça à Perpignan. Ici, il est lui-même.»
Cédric Coll, autre columérin made in Catalunya, appuie le trait.<em> « J’ai joué avec lui en Espoirs à l’USAP, il n’a pas beaucoup changé en dix ans, souffle le trois-quarts.C’est toujours la même personne, toujours très travailleur.»

Le champ lexical qui a dirigé toute sa carrière: celui du devoir.<
« Enterré un peu vite »
Après un an loin des terrains, Pérez retrouve progressivement ses sensations.<em> « Je l’ai vu il y a quinze jours quand Colomiers est venu en stage à Tarbes, explique Nicolas Laharrague, qui fait partie du staff bigourdan. Je ne suis pas étonné qu’il soit bien préparé, c’est son dada la prépa. Marc Dantin, qui était mon entraîneur à Tarbes l’an dernier, m’a dit qu’il apporte beaucoup dans le vestiaire par son sérieux et son expérience du haut niveau. »

Pedro a disputé deux matches amicaux, puis quatorze minutes vendredi dernier à Aurillac (victoire 23-30).
« Vous qui êtes Catalan et de Perpignan, vous savez très bien comment il se prépare Jean-Pierre », balance Marc Dantin.<
Aux côtés de son acolyte salanquais David Marty, Pérez s’est même offert une expérience dans le triathlon. Pas de quoi étonner Cédric Coll. <em>« Je le retrouve dans le même état de forme qu’il y a dix ans, assure le natif du Vallespir. Très frais mentalement aussi. Je crois qu’il profite de tout ce qu’il se passe, du moindre moment passé sur le terrain. C’est une belle pioche, ce sera une belle surprise pour pas mal d’observateurs qui l’avaient peut-être enterré un peu vite. »

Demain, face à son club de toujours, il découvrira le Michel-Bendichou, sa terre d’adoption. Loin de sa Catalogne, pour un an au moins.<em> « De par sa carrière, c’est un garçon qui mérite de sortir le plus tard possible par la grande porte »,</em> estime Marc Dantin. D’ores et déjà, les supporters catalans peuvent cocher une date: le week-end du 2 février. Le jour où Pedro Perez foulera Aimé-Giral. Vestiaire visiteur.
 
Énorme respect pour le joueur, affection particulière pour lui comme pour tous ceux qui en 2009 nous ont mis des étoiles dans les yeux.

Par contre je lui souhaite deux pattées lors des deux matchs contre l'USAP;)
 
Pedro a certainement sa part d'erreurs, mais "l'effet Gelez" a laissé des traces.
Que de temps perdu !

Quand il viendra à Aimé Giral, je pense qu'il aura droit à une standing ovation.
 
grand joueur emblématique de l'usap
en esperant qu'il ne soit pas trop bon contre nous lol
ça va faire drole de le voir sous d'autres couleurs que les notres , en meme temps pour lui c'est bien de pouvoir rejouer à ce niveau il a encore de belles saisons à faire
 
Pedro a certainement sa part d'erreurs, mais "l'effet Gelez" a laissé des traces.
Que de temps perdu !

Quand il viendra à Aimé Giral, je pense qu'il aura droit à une standing ovation.
Il l'aura !

Je pense que le problème de Pérez (et de Marty), c'est que ça fait plusieurs années qu'ils n'avaient plus le niveau pour être des titulaires indiscutables. Or on a été incapables de trouver une solution de compromis et que ces joueurs aient un rôle de remplaçant de luxe, apportant leur expérience et l'identité du club, comme Rougerie à l'ASM. Là, il n'y a eu que des solutions extrêmes : mises au placard mais aussi têtes d'affiche de la reconquête, dégagés dehors, les joueurs ont aussi eu leur part de responsabilité. Bref, incapable de trouver une solution de compromis et c'est dommage.
 
Il l'aura !

Je pense que le problème de Pérez (et de Marty), c'est que ça fait plusieurs années qu'ils n'avaient plus le niveau pour être des titulaires indiscutables. Or on a été incapables de trouver une solution de compromis et que ces joueurs aient un rôle de remplaçant de luxe, apportant leur expérience et l'identité du club, comme Rougerie à l'ASM. Là, il n'y a eu que des solutions extrêmes : mises au placard mais aussi têtes d'affiche de la reconquête, dégagés dehors, les joueurs ont aussi eu leur part de responsabilité. Bref, incapable de trouver une solution de compromis et c'est dommage.
Non, le problème est qu'ils ont mis en cause l'autorité de Gelez et que la direction à choisi de les écarter au profit de Gelez. Le niveau sportif n'a pas été pris en considération.
 
un vaillant, respect.
 
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