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Perez - le sacrifice ultime (lindep 14/02) - art. Vincent Couture

Eusebio Cafarelli

Passe sa vie sur le forum
Une USAP ambitieuse a-t-elle besoin de Jean-Pierre Pérez ?

Prise sous l’angle des failles de caractère et du flou identitaire entourant la marche en avant du club, la réponse est clairement oui.
Jean-Pierre Pérez (31 ans, le grand ancien avec David Marty, a été écarté du groupe au lendemain du match nul (23-23, 10e journée) contre Colomiers. Depuis ce jour, dirigeants et entraîneurs jouent la politique de l’autruche. Et JPP devient une ombre encombrante. Or
la situation s’enlise, sans que les résultats s’améliorent (6 e de Pro D2 avec 44 points).
«Je pense que le club a envie de se le faire. Ça va être compliqué pour Pedro», craint une source en interne, validant la relation conflictuelle qui unit le joueur à l’entraîneur des trois-quarts, François Gelez, et l’absence de relations tout court entretenues avec le directeur général, Sylvain Deroeux. Ça n’est plus un secret depuis longtemps : Pérez et Gelez se sont sévèrement accrochés entre quatre yeux, laissant présager un possible point de rupture. Il ne fait pas bon vieillir sous les couleurs “sang et or”.
Le joueur a-t-il été maladroit, comme lors de ses déclarations après la défaite (23-10) en match amical contre Colomiers(déjà), le 7 août 2015 à Aimé-Giral ? «On est complètement en retard sur tout. On a du mal à lancer la machine», avait-il alerté, tranchant avec le discours convenu des entraîneurs. Six matches - dont cinq titularisations - auront suffi à le destituer. Désigné capitaine en août dernier,
JPP n’a pas survécu à la première bourrasque de l’automne, l’occasion pour Christophe André et Alasdair Strokosch de prendre racine sur les flancs de la troisième ligne.

Bouc émissaire? Malentendu persistant? Volonté farouche de balayer pour de bon les derniers vestiges du titre 2009? Le troisième millénaire l’a prouvé maintes fois: il ne fait pas bon vieillir sous les couleurs “sang et or”. Exemple de plus avec Pérez, rebelle à l’ancienne, gardien des valeurs du club, incarnation de ses racines, et malgré tout décrié.
«Jean-Pierre est un super mec mais assez froid au premier abord. Il n’était pas assez proche des coaches, ce qui est embêtant pour un capitaine. L’après-Brunel (2007-11) a été difficile pour lui: il a été refroidi par certains staffs et, du coup, il s’est un peu renfermé», analyse la même source anonyme. Pérez ne roule pourtant qu’à un seul carburant: la confiance réciproque.
Et sinon, question jeu? «En forme, il est indispensable. C’est un véritable meneur d’hommes, un leader de combat. Le problème, c’est qu’il peut alterner le meilleur et le pire, et que le pire est parfois spectaculaire.»
Sans nuances. Excellent à Bourgoin (victoire 20-16), médiocre contre Colomiers avec, au passage, le carton jaune qui va bien. Que ce soit entendu : Pérez, comme Majoral, Le Corvec ou Tincu avant lui - une équipe a besoin d’un “******* de service”- collectionnera toujours plus de biscottes que de passes sautées. En revanche, peu vont à la guerre comme lui, inlassable travailleur autour des rucks, figure incontournable de l’honneur des Catalans. «Si les Marty, Mafi et Pérez prennent des cartons, c’est aussi parce qu’à côté les autres ne font pas forcément le boulot», balance en off un ancien de la maison.

Tête de Turc des réseaux sociaux, Pérez paye au prix fort le prix de sa caricature.
Et les réseaux sociaux font le reste. Tête de Turc attitrée des bouchers de l’Ovalie - “Gregory le Mormeck” en tête -, JPP paye au prix fort sa caricature qui l’a enfermé dans un personnage de bourrin. Antistar revendiquée, le joueur peine aujourd’hui à se défaire de cette étiquette inscrite au fer rouge dans l’esprit des arbitres. Injuste, ingrat, dégueulasse au regard de sa longévité au club, disent ses
défenseurs.
Car Jean-Pierre Pérez, c’est aussi (surtout?) un formidable cliché, pris le 6 juin 2009 au Stade de France après la victoire (22-13) contre
Clermont. Dans l’euphorie d’un titre de champion de France rêvé depuis plus d’un demi-siècle, on y voit le flanker catalan s’affaisser
dans un état second, cheveux longs en bataille, visage extatique et bras en croix, dans une magnifique allégorie du Christ sur la
croix. « La générosité, c’est toujours le sacrifice de soi ; il en est l’essence », disait Montherland.
Cruauté du destin, la passion sans cesse renouvelée de Jean-Pierre Pérez pour l’USAP a conduit au sacrifice ultime: le sien.

Vincent Couture
 
Une USAP ambitieuse a-t-elle besoin de Jean-Pierre Pérez ?

Prise sous l’angle des failles de caractère et du flou identitaire entourant la marche en avant du club, la réponse est clairement oui.
Jean-Pierre Pérez (31 ans, le grand ancien avec David Marty, a été écarté du groupe au lendemain du match nul (23-23, 10e journée) contre Colomiers. Depuis ce jour, dirigeants et entraîneurs jouent la politique de l’autruche. Et JPP devient une ombre encombrante. Or
la situation s’enlise, sans que les résultats s’améliorent (6 e de Pro D2 avec 44 points).
«Je pense que le club a envie de se le faire. Ça va être compliqué pour Pedro», craint une source en interne, validant la relation conflictuelle qui unit le joueur à l’entraîneur des trois-quarts, François Gelez, et l’absence de relations tout court entretenues avec le directeur général, Sylvain Deroeux. Ça n’est plus un secret depuis longtemps : Pérez et Gelez se sont sévèrement accrochés entre quatre yeux, laissant présager un possible point de rupture. Il ne fait pas bon vieillir sous les couleurs “sang et or”.
Le joueur a-t-il été maladroit, comme lors de ses déclarations après la défaite (23-10) en match amical contre Colomiers(déjà), le 7 août 2015 à Aimé-Giral ? «On est complètement en retard sur tout. On a du mal à lancer la machine», avait-il alerté, tranchant avec le discours convenu des entraîneurs. Six matches - dont cinq titularisations - auront suffi à le destituer. Désigné capitaine en août dernier,
JPP n’a pas survécu à la première bourrasque de l’automne, l’occasion pour Christophe André et Alasdair Strokosch de prendre racine sur les flancs de la troisième ligne.

Bouc émissaire? Malentendu persistant? Volonté farouche de balayer pour de bon les derniers vestiges du titre 2009? Le troisième millénaire l’a prouvé maintes fois: il ne fait pas bon vieillir sous les couleurs “sang et or”. Exemple de plus avec Pérez, rebelle à l’ancienne, gardien des valeurs du club, incarnation de ses racines, et malgré tout décrié.
«Jean-Pierre est un super mec mais assez froid au premier abord. Il n’était pas assez proche des coaches, ce qui est embêtant pour un capitaine. L’après-Brunel (2007-11) a été difficile pour lui: il a été refroidi par certains staffs et, du coup, il s’est un peu renfermé», analyse la même source anonyme. Pérez ne roule pourtant qu’à un seul carburant: la confiance réciproque.
Et sinon, question jeu? «En forme, il est indispensable. C’est un véritable meneur d’hommes, un leader de combat. Le problème, c’est qu’il peut alterner le meilleur et le pire, et que le pire est parfois spectaculaire
Sans nuances. Excellent à Bourgoin (victoire 20-16), médiocre contre Colomiers avec, au passage, le carton jaune qui va bien. Que ce soit entendu : Pérez, comme Majoral, Le Corvec ou Tincu avant lui - une équipe a besoin d’un “******* de service”- collectionnera toujours plus de biscottes que de passes sautées. En revanche, peu vont à la guerre comme lui, inlassable travailleur autour des rucks, figure incontournable de l’honneur des Catalans. «Si les Marty, Mafi et Pérez prennent des cartons, c’est aussi parce qu’à côté les autres ne font pas forcément le boulot», balance en off un ancien de la maison.

Tête de Turc des réseaux sociaux, Pérez paye au prix fort le prix de sa caricature.
Et les réseaux sociaux font le reste. Tête de Turc attitrée des bouchers de l’Ovalie - “Gregory le Mormeck” en tête -, JPP paye au prix fort sa caricature qui l’a enfermé dans un personnage de bourrin. Antistar revendiquée, le joueur peine aujourd’hui à se défaire de cette étiquette inscrite au fer rouge dans l’esprit des arbitres. Injuste, ingrat, dégueulasse au regard de sa longévité au club, disent ses
défenseurs.
Car Jean-Pierre Pérez, c’est aussi (surtout?) un formidable cliché, pris le 6 juin 2009 au Stade de France après la victoire (22-13) contre
Clermont. Dans l’euphorie d’un titre de champion de France rêvé depuis plus d’un demi-siècle, on y voit le flanker catalan s’affaisser
dans un état second, cheveux longs en bataille, visage extatique et bras en croix, dans une magnifique allégorie du Christ sur la
croix. « La générosité, c’est toujours le sacrifice de soi ; il en est l’essence », disait Montherland.
Cruauté du destin, la passion sans cesse renouvelée de Jean-Pierre Pérez pour l’USAP a conduit au sacrifice ultime: le sien.

Vincent Couture
 
****** ça fou les boules de voir un guerrier comme ça sur la touche.

...
Perso je suis abonnés depuis plus de 15 ans au club, si demain des garçons comme Perez ou Marty doivent partir, non pas pour des critères sportif, mais juste pour du "relationnel" avec un dirigeant aussi médiocre qu'amoureux de sa propre personne, mon fauteuil sera libre au stade. L'USAP c'est des valeurs, et on ne crache pas a la geule des gens qui incarne les valeurs du club.

+1. La chasse aux sorcières née des tensions de 2011 doit s’arrêter !
Si quelqu'un doit partit, ce n'est pas Perez.
Si Perez part, ce sera la goutte d'eau (grosse goutte quand même) qui finira de tuer l'USAP que j'ai aimé.
Depuis 2010, les entraineurs qui se sont succédé ont provoqué les départs de tous les meilleurs joueurs catalans, le premier fut Porical, Puis Mas, puis Guirado maintenant Pedro ? et zaza pointé du doigt ? sans moi !
 
Et j'ai oublié de parler des entraineurs qui ont provoqué ces départs, nous ont-ils permis de rester au top ? ont-ils eu des résultats exceptionnels ? Ou en sommes nous aujourd'hui avec ces cadors qui se sont succédé ?
 
Cet article, remarquablement bien écrit (rare pour le souligner), explique bien la situation. Un grand bordel, des égo surdimensionnés dans ce club et une réelle incompétence dans la gestion du club. Tout cela me fou les boules de voir comment ce joueur est "traité" par le club...certes, il doit avoir son caractère, il a ses défauts comme tout le monde mais ce mec est incroyable de générosité sur un terrain, enfin l'article le dit mieux que moi...
Quand un joueur comme Perez, " s'offre " de rester au club après la descente, par amour des couleurs catalanes et pour faire remonter le club, les dirigeants doivent s'appuyer sur des mecs comme lui et non les dénigrer à la moindre erreurs...car questions erreurs, la liste est longue concernant Rivière, Deroeux et les différents staffs qui se sont succédés !!!!
 
Bien sur que l'ami PEDRO est une figure emblématique du club, bien sur que lorsqu'il est sur un terrain il se défonce comme personne, maintenant en avoir fait un CNE à l'occasion n'est pas très intelligent, il fait trop de faute et ne sent pas forcément les coups. Sa vivacité a souvent couté très cher à l'équipe.
S'il a fauté à tord ou à raison avec le staff montre qu'il a du caractère, mais un chef reste un chef jusqu'à preuve du contraire, ou on se sépare du staff ou du joueur.
Enfin il y a la situation de l'usap avec 10 - 3iem ligne potentiel André, Beaux, Basilia, Bachelier, Brazo, Château, Rabat, Stroscoch, Vivalda et Perez ( 32 ans) et une déficience en 2iem ligne grave. Et l'arrivée du 3uie ligne centre de Bourgoin. Enfin quel est son salaire.
Sachant que Kulemin et sans doute Charlon ont du poil dans l'aile.
A titre perso je me sépare de 3 à 4 3iem ligne et je recrute en seconde ligne.
Alors que faut il faire. Qui doit partir qui doit rester.
 
Lorsque le cavalier est bon , le cheval ne se cabre pas. Pour moi, un bon manager ou entraîneur doit savoir tirer profit de ses joueurs en canalisant leur agressivité. La solution du placard est une marque de faiblesse de la part de l'entraîneur.
 
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