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"patchwork" D'articles Sur L'indep

Hakatalan

USAPiste sérieux
Bonnes lectures les gens !

1)
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Maxime Oltmann (USC) : « L’USAP le mérite »

Avec 20 matches dont 18 en tant que titulaire et 8 essais inscrits, Maxime Oltmann est la bonne surprise carcassonnaise de l’exercice. Ce dimanche, il défiera pour la première fois son club cœur : l'USAP.
Comment jugez-vous votre saison ?

J’étais venu chercher du temps de jeu, le pari est réussi. Mais je ne m’attendais franchement pas à en avoir autant. J’ai rapidement intégré le groupe, et j’en suis très satisfait.

Comment avez-vous vécu cette première partie compliquée pour votre équipe ?

Forcément, quand on est jeune, on aime bien intégrer un groupe qui tourne bien. Et là, on s’est coltiné la place de dernier pendant 4 à 5 mois. L’environnement n’était pas positif. Ce n’était pas évident. Après, tout le monde s’est réveillé, on a commencé à jouer, et il y a eu un petit changement de staff qui a amené un grand plus dans l’équipe.

Avez-vous douté ?

Je n’ai jamais perdu espoir car je savais que nous avions un effectif plutôt complet. Je ne comprenais pas notre mauvais classement. Et je savais que nous n’allions pas descendre, qu’à un moment ou à un autre ça allait le faire.

Des regrets ?

Bien sûr, car si nous nous y étions mis dès le début du championnat, nous aurions pu viser autre chose. Sur la phase retour, nous avons d’ailleurs réalisé un parcours de barragistes. Au final, le maintien est acquis, c’est déjà le plus gros du boulot.

À Aimé-Giral ce dimanche, la der de la saison n’aura-elle par une saveur particulière ?

Je suis très content de retrouver Perpignan, de jouer contre une telle équipe, leader de Pro D2. C’est vraiment pas mal ce que fait l’USAP cette saison. J’ai hâte de voir ce que notre groupe va donner face à l’actuel au numéro 1 de la catégorie. Puis, il y aura un peu de famille et pas mal d’amis dans les tribunes.

Êtes-vous surpris de voir l’USAP à ce niveau ?

J’ai grandi avec l’idée en tête de toujours voir Perpignan en Top 14, alors en Pro D2... Le grand retour de Patrick Arlettaz a fait énormément de bien à l’équipe. Je suis très content de la voir à cette première place et je ne vois pas une autre équipe monter. C’est mon favori à l’accession. Elle le mérite.

Serez-vous encore carcassonnais la saison prochaine ?

Je compte bien rester et suis d’ailleurs en négociation pour un contrat de deux ans. C’est en bonne voie, je pense que ça va se faire rapidement.


2)
http://www.lindependant.fr/2018/04/14/usap-strokosch-ladieu-aux-armes,3915972.php
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USAP - Strokosch: l’adieu aux armes

Après six ans de bons et loyaux services, le troisième ligne Alasdair Strokosch prendra sa retraite à la fin de la saison.
Il a tenté de le forcer, pendant des mois et sans relâche. Mais le destin est sans pitié. Même avec les plus braves guerriers. La carrière d’Alasdair Strokosch (35 ans, 1,91 m, 110 kg) s’est achevée le 30 novembre dernier à Biarritz. Un soir où l’USAP a bu la tasse sous des trombes d’eau (37-11). Sorti sur KO à la demi-heure de jeu, «Ally» y a livré son dernier combat. La faute à une hernie cervicale qui ne le laissera plus en paix. «C’est un signal: je ne suis plus capable de jouer, affirme le troisième ligne aile écossais. Mon corps me dit que j’ai fait mon temps. Depuis deux ou trois ans, je ne suis plus très content de mon niveau. J’avais l’habitude de faire mieux. J’avais l’envie de jouer, mais moins de capacités».

Un constat honnête et lucide de la part de l’ancien international écossais (47 sélections). À l’image du personnage: un joueur de devoir par excellence, véritable machine à plaquer au sommet de sa carrière. L’investissement de l’ancien joueur d’Edimbourg (Écosse) et Gloucester (Angleterre) n’a jamais été remis en cause.

Fan de rock et d’heavy metal, et plus particulièrement du groupe AC/DC, Strokosch est paradoxalement du genre discret et taiseux dans un vestiaire. Tout le contraire de l’expansif Enzo Forletta. «C’est vrai qu’il ne parle pas beaucoup, confirme le pilier gauche. Mais du coup, avec en plus la carrière qui est la sienne, quand il dit quelque chose, tu écoutes».

Le première ligne catalan sait de quoi il parle. «Il a pris de son temps de vacances et pendant cinq semaines, il nous a aidés Custoja (Jean-Baptiste, ex-USAP, désormais pilier de Provence Rugby) et moi pour nous faire la préparation physique». L’anecdote remonte à l’intersaison 2016 et elle fait sourire Strokosch. «On n’avait jamais inculqué à Enzo, qui peut aller jusqu’au niveau international s’il continue de progresser comme ça, l’hygiène de vie que doit avoir un rugbyman. Il ne savait pas le type d’entraînement qu’il fallait faire hors rugby pendant l’été, alors je l’ai pris avec moi». Comme un avant-goût de sa vie d’après.

Préparateur physique à Edimbourg
Après quinze ans de rugby pro entre Edimbourg (2003-2007), Gloucester (2007-2012) et l’USAP (2012-2018), Strokosch va passer de l’autre côté de la barrière. Il rejoindra dans quelques semaines son ancien club d’Edimbourg où l’attendent un poste de préparateur physique et un contrat de trois ans. «La préparation physique m’a toujours intéressé, souligne-t-il. Quand j’étais jeune, il y avait de meilleurs joueurs que moi et je me suis dit que le seul moyen pour moi de jouer était de m’améliorer physiquement». Une profession de foi pour l’Écossais qui n’a eu de cesse de travailler toute sa carrière, s’imposant une hygiène de vie exemplaire. Demain, comme à ses coéquipiers qui quittent l’USAP en fin de saison, Aimé-Giral lui rendra l’hommage qu’il mérite. Puis il s’en ira, sans faire de bruit. Comme toujours.


3)
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Pro D2 - USAP-Carcassonne - Clap de fin pour Millo-Chluski et Ruiz ?

Trentenaires rassasiés, blessés longue durée, Millo-Chluski et Ruiz avouent être dans l’expectative. L'USAP saluera leur départ et celui de plusieurs autres joueurs après la réception de Carcassonne.
Cinq mois et demi ont passé, sans qu’il n’officialise aucune décision concernant son avenir. Victime d’une rupture du ligament croisé antérieur du genou le 22 octobre 2017 à Narbonne (victoire 24-13), le deuxième ligne international de l’USAP, Romain Millo-Chluski (18 sélections, 35 ans le 20 avril) assure être toujours dans l’expectative. "Je ne me suis pas posé la question, vraiment. La question n’est pas taboue mais je me laisse temps de la réflexion. J’ai fait des efforts pour essayer de revenir, je ne me suis pas fait opérer justement pour me donner le choix de continuer ou pas. On verra bien", confie-t-il en faisant dévier la conversation sur le parcours de l’USAP, comme s’il était supporteur numéro un.

"Je suis hyper content de voir l’USAP à ce niveau. On a toujours cru en nous. Maintenant, il faut être déterminé, encore plus exigeant et être prêt le jour J, avec ce supplément d’âme qui fait souvent basculer rencontre". Le discours se veut volontairement optimiste et flou.

Triple champion de France (2008, 2011, 2012) et d’Europe (2003, 2005, 2010) avec Toulouse, le "grand blond" (8 matches cette saison), qui a déjà beaucoup donné, ne se voit pas faire les choses à moitié. Aura-t-il la motivation pour consentir à nouveau d’énormes sacrifices deux ans après son arrivée au club ? Rien n’est moins sûr.

En attendant, sa "petite mort" semble presque derrière lui, l’après-carrière lui ouvre les bras, sous la forme d’un diplôme délivré par la prestigieuse Toulouse Business School, en partenariat avec Provale (le syndicat des joueurs). "Ça offre une visibilité sur le marché du travail", commente-t-il avec un nouvel enthousiasme.

Usure physique pour Ruiz
Un chemin qu’empruntera peut-être Christopher Ruiz, lui aussi dans l’indécision. Arrivé au club en joker médical de Jacques-Louis Potgieter, "Cristo", touché au tendon d’Achille, parle d’ailleurs au conditionnel passé. "Je fais tout pour être prêt et parer à toute éventualité. Je sens que je ne suis pas très loin, ça nécessite beaucoup d’efforts. L’an prochain, c’est encore loin. J’aurais aimé rempiler un an de plus, parce qu’il y a encore la possibilité de jouer avec l’Espagne et de disputer une Coupe du monde... Je sens aussi qu’il y a aussi l’usure du temps, ça devient de plus en plus difficile physiquement. Je n’ai pas été épargné ces dernières années. Il faudra prendre une décision honnête".


4)
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USAP: le 2e ligne Vivalda touché aux cervicales

En marge de son éclatante victoire (73-7), cet après-midi à Aimé-Giral contre Carcassonne, l’USAP a perdu le deuxième ligne Yohan Vivalda, touché aux cervicales et sorti à la 64e minute du match.
Le joueur passera des examens complémentaires demain afin de déterminer la nature exacte de sa blessure, qui pourrait le priver de la demi-finale d’accession programmée le week-end du 28/29 avril.

Par ailleurs, l’autre deuxième ligne Berend Botha souffre, lui, d’un coup au sternum claviculaire.
 
5)
http://www.lindependant.fr/2018/04/15/lusap-recevra-le-vainqueur-de-beziers-mont-de-marsan-en-demi-finale,3916138.php
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L'USAP recevra le vainqueur de Mont-de-Marsan/Béziers en demi-finale

Le verdict est tombé cet après-midi au terme de la 30e et dernière journée de la saison régulière de Pro D2.
Tandis que l’USAP (1er, 97 points) et Montauban (2e) sont directement qualifiés pour les demi-finales à domicile les 28 et 29 avril prochains, les barrages d’accession au Top 14 opposeront Grenoble (3e) à Biarritz (6e) et Mont-de-Marsan (4e) à Béziers (5e).

Pour l’USAP, l’adversaire est désormais clairement identifié: les sang et or recevront à Aimé-Giral le vainqueur du match Mont-de-Marsan/Béziers, deux clubs qui présentent la particularité d’avoir battu deux fois les Catalans cette saison. Méfiance.

Ce dimanche, l'USAP a régalé en seconde mi-temps et déroulé face au voisin carcassonnais (73-7).


6)
http://www.lindependant.fr/2018/04/15/lusap-recevra-en-demi-finale-le-dimanche-29-avril-a-14h15,3916149.php

Les vidéos sont accessibles directement en cliquant sur le lien url ci-dessus. Désolé, je n’ai pas pu les embarquer directement dans le post.
- USAP: dernier match de la saison régulière à Aimé-Giral (rien d’exceptionnel sur cette vidéo, juste les "USAP USAP" qui descendent des travées et le début d’une ola)
- USAP: les adieux à certains joueurs lors de la dernière journée de phase régulière en Pro D2 (ils n’ont rien trouvé de mieux que de mettre en ligne le passage concernant Kotze lol)
- Pro D2: la réaction de Patrick Arlettaz après USAP-USC (73-7) (qui vaut le détour avec notamment un magnifique et émouvant hommage rendu à la fin de son interview)
- Pro D2: réaction de Karl Chateau après le match USAP-USC (73-7)

L'USAP recevra en demi-finale le dimanche 29 avril à 14h15

C'est officiel, la Ligue nationale de rugby a communiqué la date de la demi-finale de l'USAP: ce sera le dimanche 29 avril à Aimé-Giral à 14h15 face au vainqueur du barrage Mont-de-Marsan / Béziers.
Le succès populaire de la balade face à Carcassonne (73-7) confirme l’engouement autour de l’USAP, à quinze jours d’une demi-finale de Pro D2, qui la verra affronter Mont-de-Marsan ou Béziers, à Aimé-Giral.

11.411 spectateurs ont pris plaisir et soleil dans la Cathédrale catalane, ce dimanche. Il faut dire que le club a commercialisé, toute la semaine dernière, des packs USAP-USC et demi-finale. Un franc succès et un bel hommage pour les joueurs sang et or sur le départ, dont le capitaine Lefeimi Mafi.

Ce lundi matin, dès 9 heures, l’USAP met donc en vente les dernières places disponibles pour les non abonnés. Elles sont rares et principalement disponibles en pesage. Un dernier quota pourrait être disponible quelques jours avant la demi-finale. Encore faut-il que le club, qui se déplacera en Pays Catalan, ne vende pas les 3000 places à sa disposition... Pas gagné.

Le programme complet des phases finales de Pro D2
Barrages:

- Samedi 21 avril à 15H15, en co-diffusion sur Eurosport 2 et France 3 Régions, Stade Montois Rugby / AS Béziers Hérault, au stade Guy-Boniface

- Samedi 21 avril à 19H00, en co-diffusion sur CANAL+ Sport et Eurosport 2
FC Grenoble Rugby / Biarritz Olympique Pays Basque, au stade des Alpes

Demi-finales:

- Samedi 28 avril à 18H00, en co-diffusion sur CANAL+ Sport et Eurosport 2
US Montalbanaise / vainqueur FC Grenoble Rugby vs Biarritz Olympique Pays Basque, au stade Sapiac

- Dimanche 29 avril à 14H15, en co-diffusion sur Eurosport 2 et France 3 Régions
USA Perpignan / vainqueur Stade Montois Rugby vs AS Béziers Hérault, au stade Aimé-Giral

Finale:

Dimanche 6 mai à Toulouse à 15 heures

Et le barrage promotion/relégation contre le 13e du Top 14 se tiendra le 12 mai (14h45) sur le terrain du finaliste de Pro D2
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7)
http://www.lindependant.fr/2018/04/15/lusap-met-en-vente-au-grand-public-les-places-pour-la-demi-finale-de-pro-d2-ce-lundi-matin,3916176.php
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Demi-finale de l'USAP: plus de places à la vente cette semaine

Le succès populaire de la balade face à Carcassonne (73-7) confirme l’engouement autour de l’USAP, à quinze jours d’une demi-finale de Pro D2, qui la verra affronter Mont-de-Marsan ou Béziers, le dimanche 29 avril à 14h15 à Aimé-Giral.
MISE A JOUR A 9H50.

11.411 spectateurs ont pris plaisir et soleil dans la Cathédrale catalane, dimanche. Il faut dire que le club a commercialisé, toute la semaine dernière, des packs USAP-USC et demi-finale. Un franc succès.

Ce lundi matin, dès 9 heures, l’USAP mettait donc en vente les dernières places disponibles pour les non abonnés. Sauf que moins de trois-quart d'heure plus tard, les réseaux sociaux de l'équipe sang et or l'annoncent haut et fort: "Plus de place cette semaine aux guichets du Stade et sur notre Billetterie en ligne." Avec en prime quelques détails: "Nous ne serons que dans les 2 prochaines semaines (date exacte que nous vous communiquerons au plus vite) si des places (places LNR et club adverse) pourront être remises à la vente !!" Selon nos informations, le site internet de l'USAP en coulisses, face à une forte affluence de connexion, aurait même fait des siennes... C'est dire l'engouement suscité par l'arrivée de ces phases finales en terres catalanes. Pour certains supporters, le chemin du combattant ne fait que commencer pour décrocher le Graal.

Plus de place cette semaine aux guichets du Stade et sur notre Billetterie en ligne. Nous ne serons que dans les 2 prochaines semaines (date exacte que nous vous communiquerons au plus vite) si des places (places LNR et club adverse) pourront être remises à la vente !! pic.twitter.com/0gl4wo2jRI

— Usap (@usap_officiel) April 16, 2018
Les cinq catégories de places disponibles pour l'heure sont désormais complètes au stade Aimé-Giral ! La preuve lorsque l'on tente encore sur le site internet de l'USAP d'acheter son billet.
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Dernière édition:
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USAP - Permis de rêver

En fanfare, l’USAP s’est baladée face à l’USCarcassonne(73-7).Place à la demi-finale dans deux semaines.
Dans vingt ans peut-être, ce sera au tour des Brazo, Carbou et consorts de la former, cette haie d’honneur que les vice-champions de France 1998 leur ont réservée ce dimanche. Bon petit cru, ce 2018, ou millésime d’exception? Dans moins d’un mois, quand cette longue saison débutée mi-août se refermera (enfin), il sera temps de le déboucher pour en avoir le cœur net.

«Adéu» Maf’
Entrés sur le terrain sous les grondements de plaisir d’Aimé-Giral, les Usapistes en sont ressortis gorgés d’émotion. En face, l’US Carcassonne en mode Barbarians n’a pas réellement disputé ce match. 73-7, dix essais et ce «challenge personnel, qu’on avait dit à personne: finir premiers», lâchera Patrick Arlettaz à l’issue du match.

Entré seul sur le terrain, Lifeimi Mafi a reçu l’hommage de tout un stade. Et prouvé, s’il le fallait encore, qu’il possède ce petit quelque chose de merveilleux qui justifie à lui seul le prix des billets: du talent. Après l’humour noir, de rigueur pour évoquer la blessure de Vivalda, Arlettaz glissera de lui-même quelques mots sur son capitaine. Tête et voix basses, il louera avec émotion un joueur d’exception «dans la gestuelle, l’engagement physique et la mentalité». Chose rarissime, Lifeimi Mafi sortira sous les applaudissements des journalistes. Les adieux se poursuivront ici, dans deux semaines, en demi-finale.

Perruque et sunlight
Éloigné des terrains depuis janvier, Julien Seron a depuis hérité de la casquette d’entraîneur des trois-quarts de l’USC. Dimanche, pour son jubilé, il s’est affublé d’une décoiffante perruque que ne renierait pas André Agassi. Les vacances avant l’heure pour Christian Labit et ses hommes, dont le maintien héroïque donnera de l’espoir à plusieurs générations de lanternes rouges.

L’USAP, elle, devait garder son sérieux, comme en témoigne la grosse équipe alignée par les coaches. Vingt minutes durant, ce n’était pas ça. La suite? Un essai toutes les cinq minutes, trois doublés (Chateau, Eru et Forletta), 11/11 au pied, des actions de grande classe... Même l’essai du Carcassonnais Gilles Bosch, ouvreur made in Millas, a recueilli les applaudissements d’Aimé-Giral.

Coup de sifflet final sur la saison régulière. Réunis en cercle, éclopés, remplaçants, pré-retraités et joueurs dégoulinants de transpiration ont écouté l’incantation de Mathieu Acebes: «Dans deux semaines on est là, avec un cœur énorme. On va le faire parce que c’est écrit, on doit le faire.» Le soleil revient à peine et déjà la saison touche à sa fin. «Quand on est en demi-finale, l’ambition c’est d’aller accrocher le titre», vibre Arlettaz à l’unisson des supporters. Le planxot et la terre promise du Top 14 ne sont plus qu’à deux victoires.


9)
http://www.lindependant.fr/2018/04/15/usap-cite-a-comparaitre,3916115.php
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USAP - Cité à comparaître

Dernier match de la saison régulière aujourd’hui pour une USAP en mode phases finales.
Dernière conférence de presse, jeudi, sous la tribune Vaquer du stade Aimé-Giral. L’œil malicieux, Perry Freshwater fait face aux journalistes. «Il y a Carcassonne à jouer. Vous le savez, c’est un peu mon rôle de dire ça: on n’est pas encore en demi-finale», glisse l’entraîneur des avants. Sourires entendus. Depuis le 25 mars, date de sa qualification officielle pour une demi-finale programmée un mois plus tard (week-end du 28-29 avril), l’USAP doit passer le temps. Enjamber deux matches, aussi, si possible sans encombres. La semaine passée, le staff a perdu un talonneur (Martin Garcia Veiga), un centre (Sione Piukala) et, plus anecdotique, un match (21-18). Quid de la réception de Carcassonne ce dimanche après-midi (14h15)?

Carbou: «Une phase transitoire»
Froidement, ce match doit permettre à l’USAP de valider sa première place et d’en escompter quelques bénéfices. Au bout de ces 80 minutes, deux semaines en vase clos et une demi-finale à Aimé-Giral. «C’est une phase transitoire», admet Raphaël Carbou, talonneur isolé. Seilala Lam convalescent jusqu’à la demie (adducteurs), Enzo Forletta fera figure de bouche-trou au poste sur ce match. Pour son talonneur, mais aussi beaucoup d’autres, le staff de l’USAP va trembler aujourd’hui. La question, rabâchée depuis deux semaines au gré des interviews, a sans dévier provoqué la même réponse que celle de Freshwater jeudi: «J’essaie de ne pas y penser».

Places à prendre
Si certains joueurs sont assurés de leur place dans les XV, d’autres bataillent pour ne serait-ce qu’intégrer les 23. Avant le grand relevé de notes, les derniers points se marqueront aujourd’hui. «Ce n’est pas forcément l’équipe qui démarrera contre Carcassonne qui démarrera la demi-finale», tempère l’ancien pilier gauche, rajoutant qu’il revenait au staff de «gérer le temps de jeu de tout le monde.» Avant le retour, programmé pour la demie, du boss Genesis Mamea Lemalu en troisième ligne centre, Michael Faleafa (à Mont-de-Marsan), et maintenant Karl Chateau se partagent le poste. La place de flanker laissée vacante par ce dernier sera occupée par Shahn Eru pour la deuxième semaine de file. Longtemps vantée mais depuis peu concrète, la polyvalence du Néo-Zélandais va-t-elle rebattre les cartes au sein du pack? Si c’était le cas, Tristan Labouteley pourrait, comme aujourd’hui, conserver sa place sur le banc. Ce petit jeu des chaises musicales ne manquera pas de passionner les supporters. Après une prestation contrastée dans les Landes, le staff veillera également à ce que la partition soit mieux récitée. «Ce sont des espèces d’entraînements: on est carrément branchés sur nous», acquiesce Freshwater. «On est concentré sur notre jeu à nous», empile Carbou, confiant que pour ce groupe, «c’est une phase particulière qu’on ne connaissait pas: soit on était qualifié à la fin soit malheureusement on n’y était pas.» Au coup de sifflet final, le compte à rebours sera déclenché: J-14 avant la demi-finale.
 
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