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Si elle doit rester dans les annales, c'est uniquement parce que cette victoire (16-10) face à Biarritz, relégué en Pro D2, permet à l'USAP de faire une bonne opération comptable en vue du maintien. Celui-là, on s'en souviendra ! Au terme du "plus mauvais match de l'année", dixit Marc Delpoux, l'USAP a fait un grand pas vers le maintien en Top 14. Merci Montpellier d'avoir creusé un fossé - 7 longueurs - entre l'USAP et Oyonnax (22-8), toujours 13e avec 39 points. Merci Bordeaux-Bègles d'avoir planté une grosse épine dans le pied des Bayonnais (23-22), désormais antépénultièmes avec 44 unités au compteur. Et merci aussi à Charles Gimenez, le trois-quarts centre biarrot, d'avoir oublié un surnombre extérieur après une passe aveugle de Dimitri Yachvili (73e), seul véritable éclair de génie d'une partie... à oublier.
Voilà tout le paradoxe d'une soirée à Aimé-Giral qui a fini bien mieux qu'elle ne s'est déroulée. Excepté pour le BO, officiellement relégué en Pro D2. "C'est un soulagement, parce que les 4 points sont pour nous et que les concurrents n'ont pas gagné, soufflait après coup le capitaine catalan, Guilhem Guirado. Il reste quatre matches à jouer, maintenant, il faut assurer le maintien du club le plus rapidement possible. Mais on ne peut pas se satisfaire du contenu. On savait que le BO venait sans pression, du coup peut-être qu'on s'en est mis un peu trop".
De la pluie, deux matches télévisés mettant en scène les deux fleurons du rugby perpignanais, et une USAP qui n'avait rien de mieux à offrir qu'une affiche face à la lanterne rouge avec le maintien en toile de fond : il n'en fallait pas plus pour que les quinzistes roussillonnais boudent Aimé-Giral, hier soir. Et à vrai dire, ils n'ont pas vraiment eu tort. Tant cette confrontation a bien porté son nom.
Entre des en-avants à gogo, des choix de jeu douteux, et une crispation certainement pas étrangère à cette bouillie de rugby : l'USAP-Biarritz cuvée 2014 a en quelque sorte tenu toutes ses promesses. Pourtant, durant la semaine, Marc Delpoux avait prévenu que les Catalans devraient s'efforcer de "rester dans un certain cadre". Mais l'essai en première main du Gallois de Biarritz Aled Brew (11e), suite à un simple retour intérieur au sortir d'une mêlée, a vite fait de tétaniser des Catalans qui ont fait voler en éclat leur plan de jeu. "C'est clair, on n'a pas bien joué, acquiesçait l'arrière celte James Hook. Il y avait beaucoup de pression sur nous et on n'est pas arrivé à conserver le ballon en première mi-temps".
Des Catalans qui ne devaient leur salut qu'à un essai casquette signé Richard Haughton (20e), qui profitait d'un oubli grotesque de la défense basque à la (non) réception d'une chandelle a priori anodine. Comme à un banc qui a permis aux Perpignanais de reprendre l'ascendant. En offrant notamment à James Hook, parfait dans l'exercice des tirs au but (4/4), les munitions nécessaires pour faire pencher la balance comptable en faveur des 'sang et or'. Et rafler, au passage, quatre points synonymes d'une bonne bouffée d'oxygène.
Un demi-soulagement cependant, tant il est impossible d'occulter la médiocrité du spectacle proposé. Sachant que le calendrier à venir s'annonce d'un tout autre calibre. A commencer par le déplacement à Bordeaux, "où il faudra être prêt à jouer dans un stade de 30 000 personnes", prévient Guirado. Le maintien de l'USAP en Top 14 passe par là.
SOURCE : L'Indep.fr
Voilà tout le paradoxe d'une soirée à Aimé-Giral qui a fini bien mieux qu'elle ne s'est déroulée. Excepté pour le BO, officiellement relégué en Pro D2. "C'est un soulagement, parce que les 4 points sont pour nous et que les concurrents n'ont pas gagné, soufflait après coup le capitaine catalan, Guilhem Guirado. Il reste quatre matches à jouer, maintenant, il faut assurer le maintien du club le plus rapidement possible. Mais on ne peut pas se satisfaire du contenu. On savait que le BO venait sans pression, du coup peut-être qu'on s'en est mis un peu trop".
De la pluie, deux matches télévisés mettant en scène les deux fleurons du rugby perpignanais, et une USAP qui n'avait rien de mieux à offrir qu'une affiche face à la lanterne rouge avec le maintien en toile de fond : il n'en fallait pas plus pour que les quinzistes roussillonnais boudent Aimé-Giral, hier soir. Et à vrai dire, ils n'ont pas vraiment eu tort. Tant cette confrontation a bien porté son nom.
Entre des en-avants à gogo, des choix de jeu douteux, et une crispation certainement pas étrangère à cette bouillie de rugby : l'USAP-Biarritz cuvée 2014 a en quelque sorte tenu toutes ses promesses. Pourtant, durant la semaine, Marc Delpoux avait prévenu que les Catalans devraient s'efforcer de "rester dans un certain cadre". Mais l'essai en première main du Gallois de Biarritz Aled Brew (11e), suite à un simple retour intérieur au sortir d'une mêlée, a vite fait de tétaniser des Catalans qui ont fait voler en éclat leur plan de jeu. "C'est clair, on n'a pas bien joué, acquiesçait l'arrière celte James Hook. Il y avait beaucoup de pression sur nous et on n'est pas arrivé à conserver le ballon en première mi-temps".
Des Catalans qui ne devaient leur salut qu'à un essai casquette signé Richard Haughton (20e), qui profitait d'un oubli grotesque de la défense basque à la (non) réception d'une chandelle a priori anodine. Comme à un banc qui a permis aux Perpignanais de reprendre l'ascendant. En offrant notamment à James Hook, parfait dans l'exercice des tirs au but (4/4), les munitions nécessaires pour faire pencher la balance comptable en faveur des 'sang et or'. Et rafler, au passage, quatre points synonymes d'une bonne bouffée d'oxygène.
Un demi-soulagement cependant, tant il est impossible d'occulter la médiocrité du spectacle proposé. Sachant que le calendrier à venir s'annonce d'un tout autre calibre. A commencer par le déplacement à Bordeaux, "où il faudra être prêt à jouer dans un stade de 30 000 personnes", prévient Guirado. Le maintien de l'USAP en Top 14 passe par là.
SOURCE : L'Indep.fr