• Rentre dans la mêlée des discussions enflammées ! :) Inscris toi en 2 minutes, et même en 10 secondes grâce à ton compte Facebook ! Les supporters t'attendent pour partager des avis ! JE M'INSCRIS ›››

Oyonnax, Rien Que Le Nom Fait Mal - Lindependant.fr

Articles de presse

Passe sa vie sur le forum
lifeimi-mafi-le-capitaine-de-l-usap-espere-reediter-la_911051_180x120.jpg
usap. Le bourreau de l’USAP en 2014 se dresse à nouveau sur la route des Catalans. L’enjeu - un retour en Top 14 - est considérable.
Oyonnax-USAP. Une affiche qui claque et qui prend aux tripes de tous les Catalans. Ce sera encore le cas jeudi soir au stade Charles-Mathon, où l’USAP ira chercher ses derniers espoirs de... Lire la suite

Lire la suite ...
 
Oyonnax, rien que le nom fait mal
usap. Le bourreau de l’USAP en 2014 se dresse à nouveau sur la route des Catalans. L’enjeu - un retour en Top 14 - est considérable.

Oyonnax-USAP. Une affiche qui claque et qui prend aux tripes de tous les Catalans. Ce sera encore le cas jeudi soir au stade Charles-Mathon, où l’USAP ira chercher ses derniers espoirs de qualification pour les barrages quand « Oyo », lui, voudra fêter la victoire de la (re)montée en Top 14. L’enjeu est considérable. Comme il y a trois ans.

Le 3 mai 2014, au sortir d’une défaite (25-22) à Clermont lors de la 26e et dernière journée de Top 14, les Catalans découvrirent un nom propre synonyme de bourreau : Oyonnax. Un siècle jour pour jour après le premier titre de champion de France de son histoire, l’USAP se retrouvait balayée par le club de l’Ain dans la course au maintien. Le coup de massue fut terriblement assassin tant les sang et or ne le virent pas venir, après s’être réfugié durant des mois dans le déni. Personne, en effet, n’aurait pu prévoir que les sang et or seraient rayés de la carte de l’élite à une pénalité près.


Vainqueur 22-9 à l’aller, Oyo réussit à ne s’incliner « que » 22-12 à Aimé-Giral à trois journées de la fin. Le goal-average particulier, en vigueur à cette époque entre deux équipes à égalité de points, s’avérait d’une cruauté sans nom pour l’USAP. À vrai dire, ce scénario rocambolesque à souhait prit corps lors des deux dernières journées. D’un côté, Perpignan s’écroula à « domicile » à Barcelone contre Toulon (46-31), avant de baisser pavillon dans le dernier quart d’heure à Clermont, invaincu chez lui depuis 76 matches. De l’autre, Oyonnax arracha le match nul (19-19) à Toulouse à la 74e minute puis décrocha un point de bonus défensif inespéré à Brive (19-17). Le point de la survie.

D’aucuns en Catalogne crieront au complot ou à la malédiction, alors que l’USAP disposait d’un des effectifs les plus compétitifs de son histoire. Entre fureur et résignation, on dit alors que le PIB des Pyrénées-Orientales chuterait de 1 %, que les pertes de L’Indépendant s’élèveraient à 500 000 euros et 10 % de lecteurs en moins, que sans pain et sans cirque la vie s’écoulerait en vain, bref, que l’avenir sentait le rance et la décadance. D’ailleurs, il plut durant trois jours d’affilée après le drame. Quelle déprime...

Le traumatisme psychologique est évacué, pas l’amertume

Trois ans plus tard, l’USAP paye encore le prix de son enterrement de première classe en Pro D2. Si le club a fini par évacuer partiellement le traumatisme psychologique et à relever la tête, il ne reste personne aujourd’hui pour vouloir ressasser ce passé crépusculaire. Et Oyonnax est resté un nom au souvenir cuisant. Le président François Rivière, le directeur sportif Sylvain Deroeux, l’entraîneur Patrick Arlettaz, les joueurs Guillaume Vilacéca, Lifeimi Mafi, Sione Piukala, Tom Ecochard, Raphaël Carbou, Alasdair Strokosch et Karl Chateau, tous acteurs malheureux du naufrage, auront certainement une pensée pleine d’amertume à l’heure de retrouver « Oyo ».

On peut aussi parier sans aucun doute sur leur motivation décuplée. La métaphore guerrière est de circonstance : l’USAP se prépare à un combat avec mise à mort. L’occasion est en effet inespérée de s’offrir une revanche majuscule en privant son maudit adversaire d’une montée directe en Top 14. Menacé par Agen, son dauphin qui pointe deux points derrière, Oyonnax est ainsi obligé de s’imposer pour avoir son destin en mains. Ça promet.
 
Enfin un article qui a du sens et qui résume bien la situation.

Notre descente était une grande injustice (blessures importantes, match du SF à la maison volé, une règle qui nous fait descendre qui a changé l'année suivante, un nombre de points records pour un relégué, Beauxis qui manque la gagne face aux barres à Oyo, Brive qui laisse volontairement le bonus à Oyo en guise de remerciements et j'en passe).

On a une occasion rêvée de leur rendre la monnaie en les privant de montée directe et en nous qualifiant pour aller disputer la demie chez eux ... Et les battre à nouveau pour remonter à leur place.

Qu'est ce que ca serait bon ****** !!
 
Retour
Haut