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Mathieu Acebes (USAP): «Pas le droit de faire la gueule» - Lindependant.fr

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Droit au but. Débarrassé de ses pépins physiques, l’ailier de l’USAP, Mathieu Acebes, clame son envie de tout casser, à Béziers et ailleurs. Par ambition, mais aussi par plaisir, ainsi qu’il le révèle dans cette interview fracassante d’enthousiasme. Bel exemple. Des yeux bleus perçants comme l’éclair... L’ailier Mathieu... Lire la suite

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Droit au but. Débarrassé de ses pépins physiques, l’ailier de l’USAP, Mathieu Acebes, clame son envie de tout casser, à Béziers et ailleurs. Par ambition, mais aussi par plaisir, ainsi qu’il le révèle dans cette interview fracassante d’enthousiasme. Bel exemple.

Des yeux bleus perçants comme l’éclair... L’ailier Mathieu Acebes vous regarde comme il parle; il parle comme il joue; il joue comme il pense: droit au but.

Comment l’USAP aborde-t-elle le derby contre Béziers?

On ne va pas rappeler ce qu’est un derby. Tous les joueurs sont conscients de l’importance de ce match pour les Catalans. On a à cœur de répondre présent dans l’engagement, qui pour moi est le b.a.-ba du rugby. Si on fait preuve d’engagement, on ne sera pas loin (de la victoire).

Comment avez-vous vécu vos deux premiers mois au club?


Je suis arrivé ici avec une grosse envie de bien faire et d’amener mon expérience. J’ai rarement été blessé durant ma carrière mais là, j’ai eu la malchance de contracter une phlébite au mollet, une déchirure au mollet, puis une déchirure du quadriceps contre Dax. L’équipe n’avait pas de résultats, c’était difficile pour moi. Le plus dur, c’est que tu es là, tu vois tout, mais tu es totalement impuissant. Intérieurement, ça te ronge.

Avez-vous regretté de signer ici?


Je vais être honnête, j’assume tout ce que je dis et tout ce que je fais: je suis venu à l’USAP pour jouer les premiers rôles en Pro D2 dans une équipe qui, pour moi, est compétitive. En descendant de Top 14 (ex-Pau), je ne vais pas cacher que le soir où on s’est retrouvé 15e au classement, je me suis demandé si j’avais fait le bon choix. Mais maintenant, je suis très heureux et très fier de jouer pour l’USAP. J’espère juste être épargné par les blessures. Il faut savoir aussi que j’ai trois enfants et que ma femme a accouché de jumelles il y a six mois. C’est un grand changement dans la vie, mais tant que tu ne l’as pas vécu...

Faut-il être fort mentalement pour réussir à l’USAP?


Si je suis là, c’est que je partage cette philosophie. Je ne fais pas deux mètres ni 100 kilos, ça fait dix ans que je suis dans le milieu, j’ai toujours joué sur ça. Ma qualité première est de ne rien lâcher et de toujours croire en moi. Sans être prétentieux, j’ai toujours cru en moi. Jusque-là, ça m’a plutôt bien réussi. Il y a des places de leader à prendre dans cette équipe... Je vais tâcher d’amener sur le terrain tout ce que j’ai appris. Après, je ne suis pas là pour prétendre à quelque chose mais pour être performant. À l’USAP, je n’ai rien fait, rien prouvé, personne ne me connaît et c’est très bien. C’est une sorte de remise en question. À Pau, j’étais peut-être dans un confort. Ici, je me suis mis en danger car j’ai tout à recommencer.

Votre début de saison a déchaîné les critiques. Mérité?

Oui. On n’était pas à la hauteur, il manquait quelque chose. Sans langue de bois, on était nul, on n’arrivait pas à se faire trois passes. Maintenant, il faut continuer le travail entrepris contre Oyonnax même si on a encore beaucoup de boulot. La Pro D2 c’est 30 matches, c’est très long. On doit savoir se remettre en question, faire table rase du passé et se projeter dans l’avenir.

Le déclic tant attendu augure-t-il d’un changement d’attitude?


L’USAP a vécu deux années difficiles depuis sa relégation. Patrick (Arlettaz, le co-entraîneur), que je ne connaissais pas, a amené un discours simple, on voit qu’il prend beaucoup de plaisir. On a tout pour être bien et enthousiaste. Personnellement, je suis très heureux d’être rugbyman de haut niveau. Nous sommes des privilégiés. C’est une chance dans une vie de vivre des moments comme ça. On n’a pas le droit de faire la gueule et de pas s’investir à 200%. Ça a toujours été ma philosophie.


Ça promet dimanche (aujourd’hui) contre Béziers...

J’ai joué avec Manny Edmonds (entraîneur de l’ASBH) à Bayonne, je connais ses valeurs de jeu, la précision de ses lancements... Béziers est une très belle équipe. Il y aura des duels partout, avec la certitude que ce ne sera pas un match facile.

Que vous manque-t-il pour franchir un palier?


Il faut retrouver de la confiance et ne jamais se croire arrivé. De toute façon, on n’a pas ce luxe, on est encore loin. Il faut qu’on se prenne en main. L’USAP ne repart pas de zéro mais avec un nouveau souffle. Le rugby, c’est facile : la question est d’avoir plus envie que l’autre.
 
Voila un garçon qui sous ses airs de tête brûlées a une analyse de la situation très claire et semble être très bien câblé.
Je pense que son arrivée est une bonne chose pour équipe, sur et en dehors du terrain pour les valeurs qu'il véhicule. Pour info, les supporter Palois le regrettent énormément.
 
Entièrement d'accord pour dire que c'est un plus pour l'équipe mais il lui faut "débloquer" son compteur d'essais car son envie majuscule le pousse à faire des "bêtises" :

comme l'accrochage sur le pilier gauche biterrois sur la 1ere pénalité de T ECOCHARD , l'arbitre aurait pu nous la retourner...
comme sa mésentente avec BRAZO sur un coup de pied des biterrois
comme sa passe (peut être légèrement en avant) sur BRAZO

On voit bien qu'il a beaucoup de hargne ,et c'est dommage que la réussite le délaisse un peu :

si PIUKALA lui fait une passe au pied sur sa percée ,MATHIEU aurait ainsi pu marquer un 1er essai trés important en 1ere mi temps...
Tout comme face à OYONNAX avec T ECOCHARD ,une autre occasion manquée...
 
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