L’USAP se présentera jeudi à Béziers avec Alban Roussel et peut-être aussi Siua Halanukonuka qui reviennent de blessure. Deux rentrées pour un groupe qui va devoir soigner son quota de JIFF d’ici la fin du championnat et qui va faire sans Melvyn Jaminet pendant trois à quatre semaines.
À quatre journées de la fin de la phase régulière, l’USAP prend la direction de Béziers. Un déplacement chez des Biterrois vainqueurs à l’aller (10-16).
Forts de leur succès contre le BO, les Usapistes nourrissent toujours autant d’ambitions à chacune de leur sortie. Côté effectif, Lucas Velarte (genou), Alan Brazo (doigt), Quentin Étienne (genou) et Afusipa Taumoepeau (genou) sont toujours forfaits. Lucas Velarte espère pouvoir revenir pour la demi-finale. Les pensionnaires de l’infirmerie ont été rejoints par Melvyn Jaminet (genou).
L’arrière catalan a passé une IRM (imagerie par résonance magnétique) hier à 13 h 30 dont les résultats analysés font apparaître une lésion du muscle poplité situé derrière le genou. Jaminet est le seul joueur présent jeudi contre Biarritz (victoire 29-27) à être sorti blessé.
Dans l’autre sens, le pilier Siua Halanukonuka (cuisse) et le deuxième ligne Alban Roussel (fessier) quittent l’infirmerie. Si Roussel sera du voyage dans l’Hérault, Halanukonuka se testera aujourd’hui pour juger de son retour.
Soigner le quota des JIFF
Par contre, le troisième ligne Alan Brazo devrait retrouver la compétition lors de la réception de Nevers (vendredi23 avril).
« On doit faire attention à nos quotas JIFF sur les prochains matches si on ne veut être dans les clous d’ici les derniers rendez-vous. On veut éviter de devoir penser à ça lors des phases finales », résume Patrick Arlettaz qui essaiera de soigner son taux de JIFF, dès jeudi à Béziers et le vendredi 23 avril contre Nevers à Aimé-Giral. Plusieurs changements devraient être apportés jeudi à Béziers par rapport aux vainqueurs Biarritz
Un neuf pour Nevers
Enfin, rappelons que le demi de mêlée Sadek Deghmache, suspendu pour « insultes et de stamping » ne retrouvera la compétition qu’à l’occasion de la demi-finale.
« Nous sommes en fragilité à ce poste de demi de mêlée. Les clubs triplent ce poste et ce n’est plus notre cas. Nous sommes sur la corde raide. Mon souhait est que l’on signe rapidement un numéro 9 et qu’il soit là pour Nevers. Il reste quatre matches et nous ne sommes pas à l’abri que Tom Ecochard se blesse », avoue l’entraîneur catalan.
Un coach conscient qu’il faut aller vite et que dans le même temps, la précipitation n’est jamais bonne aussi. Et puis, les résultats des clubs français en « Champions Cup » dimanche, ont dans le même refermé le livre d’une belle option. Affaire à suivre.
Bruno Onteniente
