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Bousculée mais pas résignée face à une vaillante équipe de l’USC, l’USAP tire maigrement son épingle du jeu en remportant le match face au voisin audois (17-9).
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L’USAP petit bras - Lindependant.fr
- Auteur du sujet Articles de presse
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cazac
Passe du temps sur le forum
Bousculée mais pas résignée face à une vaillante équipe de l’USC, l’USAP tire maigrement son épingle du jeu en remportant le match face au voisin audois (17-9).
Pluie, terrain lourd. Le décorum est similaire au match aller. Ce dimanche 27 septembre 2020, l’USAP s’était imposée sur le fil face à l’USC (23-26). Et à la fin, hier soir, ce sont encore les Catalans qui gagnent. Avec des conditions météorologiques profitables aux Audois en début de rencontre, que leur étau a été dur à desserrer pour les sang et or. Même si au final, ces derniers n’ont pu glaner de point de bonus offensif. Car clairement, l’enjeu a été là en fin de rencontre. De quoi (vraiment) laisser sans voix les silhouettes des supporters de l’USAP installées en pesages et dans la tribune Vaquer.
Carcassonne à l’heure
Dès la première minute de jeu, Carcassonne s’affiche décomplexée. La preuve avec cette action du capitaine catalan Acebes qui échappe une balle, aussitôt saisie par le Carcassonnais Koffi. Et alors l’USC concasse et marque les trois premiers points de la rencontre. Elle résiste, broie, s’accroche, et sème la panique dans les rucks. Une heure durant. Puis nourrit des regrets. Un poteau, un joueur qui tombe à un mètre de la ligne d’en-but catalane après une récupération de balle et un débordement sur l’aile : "Cette pénalité à la 75e, si elle était passée, on aurait mérité de faire une fin de match différente", avoue le manager des Canaris Christian Labit. Paradoxalement, combative, elle peine à entrer dans les 50 adverses.
Là où, l’USAP balbutie, n’offre pas de continuité dans ses actions, éprouve des difficultés en touche et perd des balles. Elle qui, pourtant, a les prétentions de pouvoir flirter dans la continuité avec les cimes du championnat. "Mais quand on a utilisé correctement le ballon, notre plan de jeu, et que tout le monde est à l’heure et efficace, on a su les mettre en difficultés et marquer deux essais", retient le troisième Karl Chateau qui se dit "mitigé" après la prestation livrée par lui et ses pairs.
Le rythme de la jeunesse catalane
La preuve en est avec cette éclaircie catalane après une vingtaine de minutes de jeu. Lemalu et Chateau en avants convertis en trois-quarts servent Pujol pour le premier essai de la rencontre. Bis repetita avec le jeune Velarte en seconde mi-temps qui, bille en tête servi par Fernandez, cavale pour aplatir le ballon sous les perches. Une action à l’image d’un coaching efficace concernant la première ligne avec l’entrée de Lotrian et Jintcharadze. Et d’une jeunesse (catalane !) sublimée aussi côté carcassonnais avec l’association Pichon-Seguy emmenée par Carbou, tous biberonnés en terres catalanes. A plus d’un égard donc, les Usapistes sortent définitivement grands vainqueurs de cette soirée. L’US Carcassonne, de son côté, a montré qu’elle avait les épaules pour assurer plus que son maintien.
Laura Causanillas
Pluie, terrain lourd. Le décorum est similaire au match aller. Ce dimanche 27 septembre 2020, l’USAP s’était imposée sur le fil face à l’USC (23-26). Et à la fin, hier soir, ce sont encore les Catalans qui gagnent. Avec des conditions météorologiques profitables aux Audois en début de rencontre, que leur étau a été dur à desserrer pour les sang et or. Même si au final, ces derniers n’ont pu glaner de point de bonus offensif. Car clairement, l’enjeu a été là en fin de rencontre. De quoi (vraiment) laisser sans voix les silhouettes des supporters de l’USAP installées en pesages et dans la tribune Vaquer.
Carcassonne à l’heure
Dès la première minute de jeu, Carcassonne s’affiche décomplexée. La preuve avec cette action du capitaine catalan Acebes qui échappe une balle, aussitôt saisie par le Carcassonnais Koffi. Et alors l’USC concasse et marque les trois premiers points de la rencontre. Elle résiste, broie, s’accroche, et sème la panique dans les rucks. Une heure durant. Puis nourrit des regrets. Un poteau, un joueur qui tombe à un mètre de la ligne d’en-but catalane après une récupération de balle et un débordement sur l’aile : "Cette pénalité à la 75e, si elle était passée, on aurait mérité de faire une fin de match différente", avoue le manager des Canaris Christian Labit. Paradoxalement, combative, elle peine à entrer dans les 50 adverses.
Là où, l’USAP balbutie, n’offre pas de continuité dans ses actions, éprouve des difficultés en touche et perd des balles. Elle qui, pourtant, a les prétentions de pouvoir flirter dans la continuité avec les cimes du championnat. "Mais quand on a utilisé correctement le ballon, notre plan de jeu, et que tout le monde est à l’heure et efficace, on a su les mettre en difficultés et marquer deux essais", retient le troisième Karl Chateau qui se dit "mitigé" après la prestation livrée par lui et ses pairs.
Le rythme de la jeunesse catalane
La preuve en est avec cette éclaircie catalane après une vingtaine de minutes de jeu. Lemalu et Chateau en avants convertis en trois-quarts servent Pujol pour le premier essai de la rencontre. Bis repetita avec le jeune Velarte en seconde mi-temps qui, bille en tête servi par Fernandez, cavale pour aplatir le ballon sous les perches. Une action à l’image d’un coaching efficace concernant la première ligne avec l’entrée de Lotrian et Jintcharadze. Et d’une jeunesse (catalane !) sublimée aussi côté carcassonnais avec l’association Pichon-Seguy emmenée par Carbou, tous biberonnés en terres catalanes. A plus d’un égard donc, les Usapistes sortent définitivement grands vainqueurs de cette soirée. L’US Carcassonne, de son côté, a montré qu’elle avait les épaules pour assurer plus que son maintien.
Laura Causanillas