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Vainqueurs de l’USC dans la douleur (17-13), les Catalans se sont prouvé des choses vendredi. Vendredi soir, la foudre a déchiré le ciel d’Aimé-Giral, qui s’en est sorti avec un score étriqué et anonyme entre l’USAP et Carcassonne (17-13). Un résultat qui se révèle néanmoins précieux pour les deux équipes. Pour Perpignan... Lire la suite

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Vainqueurs de l’USC dans la douleur (17-13), les Catalans se sont prouvé des choses vendredi.

Vendredi soir, la foudre a déchiré le ciel d’Aimé-Giral, qui s’en est sorti avec un score étriqué et anonyme entre l’USAP et Carcassonne (17-13). Un résultat qui se révèle néanmoins précieux pour les deux équipes. Pour Perpignan (10e ), ambitieux mais à la traîne, il ne s’agissait pas moins d’une question de survie dans la course à la qualification. L’USC (7e ), humble mais pas moins boulimique, pourra y songer sérieusement elle aussi si elle continue de faire tourner le compteur à l’extérieur et à engranger à la maison face aux grosses écuries. « Les places se jouent en janvier-février », a assuré Nicolas Nadau, l’entraîneur de l’USC. « Notre équipe a envie de construire quelque chose et d’y croire », a témoigné le Catalan Patrick Arlettaz en pensant au calendrier. Dans cette double optique, chaque point pris n’est plus à prendre.

Après la pluie d’essais, la pluie d’éclairs. L’USAP, qui tournait depuis cinq rencontres à domicile à plus de cinq essais de moyenne, a fait dans l’économie, vendredi soir sur sa pelouse détrempée d’Aimé-Giral, en envoyant le seul Alipate Ratini derrière la ligne. La faute, en premier, à Carcassonne, dont la solidité n’est plus à prouver. La faute, ensuite, aux conditions climatiques, qui nivellent les valeurs et atrophient le jeu de mouvement. À cet égard, les sang et or ont passé un test jugé « très satisfaisant » par Patrick Arlettaz.

Pour une fois que le résultat prend le devant sur le lyrisme du jeu, l’entraîneur de l’USAP ne faisait pas la fine bouche, loin de là. S’il semble étonnant - ou révélateur d’une arme sous-utilisée -, que le XV usapiste n’ait tenté aucun groupé-pénétrant dans la partie, sa maîtrise du temps a par ailleurs fait mouche. « On a été plutôt bon dans nos sorties de camp et l’utilisation du ballon. On a fait le match parfait pour se mettre à l’abri, même si on ne l’a pas fait », a-t-il souligné, faisant allusion au jeu au pied, inégal mais utilisé à bon escient, comme cette judicieuse chandelle de Romuald Séguy dans les 22 mètres de l’USC à quelques minutes de la fin.

L’USAP s’est montrée conquérante, usant d’un jeu plus pénétrant et pragmatique, mais au final, elle est restée fidèle à son image, joueuse et dominatrice dans la possession, à l’image de son essai d’école inscrit sur un lancement après pénaltouche ayant balayé toute la largeur du terrain.

Bourgoin, le match vérité

La victoire sans la manière, un oxymore pour « Arlette ». Mais un enseignement pré- cieux pour qui veut aller loin dans la compétition. Pour ce match, qui sentait le traquenard, le staff de Perpignan avait d’ailleurs choisi d’innover. Pas de grands discours, de pathos ou de ressorts de motivation issue du fond des tripes, comme avant Colomiers. Les sang et or ont géré leur semaine à leur guise, comme des grands. Patrick Arlettaz : « Il n’y a pas eu de bourrage de crâne. On a responsabilisé les joueurs. La vraie satisfaction, c’est de voir qu’ils ont envie de construire quelque chose et d’y croire. Je suis peut-être un tout petit peu naïf et utopique mais ça me plaît de penser qu’ils ont envie de faire une belle fin de saison.

Réponse le 10 février à Bourgoin, le match vérité avant d’entamer le dernier tiers de la saison. Une défaite chez la lanterne rouge du classement, et adieu la qualif’, la tête basse. Un succès, suivi de deux autres à Aimé-Giral contre Agen et Vannes, permettrait de se rapprocher de la 5e place. Avec, pourquoi pas, un duel de derrière les fagots avec le Biarritz Olympique...
 
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