• Rentre dans la mêlée des discussions enflammées ! :) Inscris toi en 2 minutes, et même en 10 secondes grâce à ton compte Facebook ! Les supporters t'attendent pour partager des avis ! JE M'INSCRIS ›››

Les supporters en déroute après la 4e défaite de l’USAP - Lindependant.fr

Articles de presse

Passe sa vie sur le forum
les-supporters-en-deroute-apres-la-4e-defaite-de-l-usap_816461_180x120.jpg
Face à une USAP engluée dans la spirale de l’échec avec quatre fessées d’affilée, les supporters attendent un vrai électrochoc. La furieuse colère de lundi dernier a glissé hier vers une résignation ballottée entre honte et désespérance. Comme par mimétisme des joueurs, les supporters de l’USAP sombrent dans l’abattement.... Lire la suite

Lire la suite ...
 
Les supporters en déroute après la 4e défaite de l’USAP

Le 27 septembre à 06h30 par Corine Sabouraud | Mis à jour il y a 7 heures

les-supporters-en-deroute-apres-la-4e-defaite-de-l-usap_816926_516x343.jpg

Face à une USAP engluée dans la spirale de l’échec avec quatre fessées d’affilée, les supporters attendent un vrai électrochoc.





les-supporters-en-deroute-apres-la-4e-defaite-de-l-usap_816917_490x585p.jpg

La furieuse colère de lundi dernier a glissé hier vers une résignation ballottée entre honte et désespérance. Comme par mimétisme des joueurs, les supporters de l’USAP sombrent dans l’abattement. Totalement démotivés par la succession de quatre défaites. « Quatre fessées qui font très mal après seulement un match gagné en trompe l’œil à Aimé-Giral. Il y a de quoi être désabusé », peste Christian, bras ballants, sur le chemin du retour de Vannes à Brouilla.

910 kilomètres à rouler en se repassant le film d’une mauvaise rencontre. « On a manqué de sérénité, d’intelligence de jeu et d’envie. On a échappé des ballons, on a commis beaucoup de fautes, de maladresses… Les joueurs et les supporters ne s’y retrouvent plus », résume l’abonné, un fidèle de 30 ans d’âge qui, par mesure de rétorsion, a décidé de boycotter le prochain match programmé jeudi 6 octobre à domicile contre Oyonnax.

Boycott d’Aimé-Giral

« Mes amis iront sûrement, mais moi il n’en est pas question et je ne le regarderai même pas à la télé », promet Christian. Il n’est pas le seul à se résoudre à bouder l’USAP. Des centaines de sympathisants l’annoncent tandis qu’Henry, lui, envisage d’entrer au stade seulement à la 15e minute du coup d’envoi en signe de désapprobation des contre-performances des « sang et or » qui campent sans vergogne à la quinzième place du classement. Il appelle le seizième homme à l’imiter.

« C’est trop gentil ça, moi j’ai quitté l’enceinte de la Rabine à la 70e car c’était au-dessus de mes forces de continuer de voir la capacité de cette équipe à se tirer dans le pied. On n’avait pas le droit de ramener zéro point d’un déplacement chez un promu », s’emporte Jean-Marc parti de Cabestany samedi avec quelques illusions. Perdues sur le terrain dès la seconde mi-temps.

Comme une déroute de trop pour les milliers de supporters à bout de solutions. Après avoir réclamé des têtes d’entraîneur et un changement de gouvernance, ils cherchent désormais une explication dans le vestiaire, là où se construit la cohésion du groupe. « Les garçons ont besoin d’un meneur, d’un papa qui sache à la fois les galvaniser et taper du point sur la table. Leur problème n’est pas sportif, il est humain, il est dans leurs têtes. Ils ont des bleus à l’âme », avance Pascal, nullement surpris de les avoir vus bégayer leur rugby sur le pré breton, « face à une équipe de copains, soudée, solidaire, prête à mourir sur la pelouse pour vaincre ».

Contre Carcassonne, contre Dax, contre Aurillac, même rengaine assortie à l’arrivée d’une déception qui va crescendo. « Depuis le début, on prend la foudre. On est devenu un club de “canards sans tête” qui a perdu toutes ses valeurs », enchaîne Claude depuis Washington en mettant son drapeau en berne.

« Il reste 25 matches ! »

« D’accord, mais avant tout on a besoin d’une vraie charnière efficace et responsable et on s’en fiche qu’elle soit catalane ou venue d’ailleurs. Les Catalans, on est petit et court sur patte, alors faut arrêter avec ça », riposte Philippe espérant que les supporters cessent de s’enflammer sur la question.
« De toute façon, ça ne sert à rien de s’affoler et de tout foutre en l’air. Il reste 25 matches à jouer, la mayonnaise va finir par prendre » positive le Laurentin. Cuisinier de son état, il refuse de penser au maintien. Ni montée ni descente, sempre endavant.
 
Retour
Haut