• Rentre dans la mêlée des discussions enflammées ! :) Inscris toi en 2 minutes, et même en 10 secondes grâce à ton compte Facebook ! Les supporters t'attendent pour partager des avis ! JE M'INSCRIS ›››

Analyse : les finances du club

Il y a un article dans l`Indép classant les plus gros employeurs du département , , en tout il y en a une bonne trentaine , autant de possibles sponsors intéressant pour le club .
On a toujours l`impression que l`usap n`a pas fait le forcing de ce coté , 10 petit millions de budget c`est bien trop peu pour ce club historique !

Peut-être crachent-ils déjà au bassinet ? Et puis faut pas croire que tout un chacun a envie lorsque son entreprise tourne de donner du fric à un quelconque sport d'ailleurs les plus cartésiens d'entre eux ont compris que suivant le style d'affaire qu'ils ont ,les sommes à engager (toujours plus chaque année qui passent pour le sport en général ) ne valent plus le coup de l'être ! :X
 
c'est trés intéressant .Deux elements sautent aux yeux .L'année 2014 avec 4 700 000 euros de dettes cumulées fut catastrophique et avec un budget 2015 en baisse de prés de 30 pour cent je crains fort qu'il n'y ait pas grand chose a espérer au niveau recrutement cette année.

C'est le chiffre d'affaire (donc ce qui a été fait) quand le budget est une prévision (et parfois une annonce). Il reste à savoir si on est en année civile (au 31 décembre ce qui biaise car ça mêle deux saisons) ou en saison sportive ce qui est plus conforme au type d'activité du club.

Compte tenu de cette incertitude, ce qui est positif :

- Par rapport à l'année précédente, c'est que la dette a, en proportion, davantage diminué que le chiffre d'affaire.

- Les deux pires années ont été 2012 (le plus mauvais résultat sans trop d'augmentation de dette, peut être parce que l'USAP a mangé ses fonds propres) et 2014 (l'explosion de la dette cumulée).

Donc en apparence, la situation est plus ou moins assainie, au prix d'un amaigrissement qui correspond au désendettement et à la baisse d'activité (moins de recettes à voir lesquelles).

Du coup on ne peut pas répondre comme Maury que le recrutement va être faible car il faudrait pour ça avoir deux ou trois informations :

- Est-ce qu'il y a eu des dépenses exceptionnelles et lesquelles sont comptabilisées : l'indemnité Delmas doit être comptée en dépense. Celle de Delpoux est en provision. Suivant le verdict, ce sera de l'argent disponible. Le deuxième type de dépenses exceptionnelles a dû concerner la restructuration des boutiques et de la brasserie. On sait que la brasserie est une affaire réglée qui n'occasionnera plus de perte et qu'il faut voir ce que donnera l'activité des boutiques (mais c'est vrai que sans le centre du monde sur les bras, ce sont autant de pertes en moins). Donc les dépenses de l'USAP concerneront davantage les dépenses de salaire des joueurs et du staff et moins des activités annexes et déficitaires.

- Celle de la maturité de la dette : quels sont les emprunts, à quels délais et à quel niveau. Ce qui compte c'est la possibilité de paiement et de réendettement. Si la dette diminue, avec des taux d'intérêt plancher comme maintenant l'USAP, comme beaucoup d'entreprises, peut continuer à se désendetter et donc l'argent qui ne sera pas sorti pour payer les banques pourra être dépensé pour l'équipe.

- Enfin, il faudrait voir la masse salariale, mais l'USAP conservait un noyau de joueurs ayant des salaires élevés (même si beaucoup avaient déjà fait un premier effort en diminuant, un peu, des salaires de top 14), la retraite ou le non renouvellement des gros salaires ou de plusieurs petits et moyens salaires, dégage aussi des moyens pour recruter.

On ne peut donc pas dire grand chose, juste avoir quelques questions et l'appréciation qu'il faudra comparer cette saison (avec un peu moins de rentrées directes mais un peu moins de dépense) et 2015, pour savoir quelles sont les marges de manoeuvre de l'USAP. Rester moyen+ pour consolider la situation financière et jouer la montée un peu plus tard ou bien être compétitif puisque l'an prochain, aucune équipe n'aura le budget clairement disproportionné de Lyon, et donc que l'USAP sera compétitive.
 
C'est le bilan au 30 Juin, donc en année sportive

...Et je ne suis pas du tout sur qu'il y ait une provision pour l'affaire Delpoux ! Pour Delmas, il y avait une condamnation, à partir de là, on peut provisionner, pour Delpoux rien de tel, il a été débouté à Perpignan et a fait appel. Comment passer une provision sans aucune condamnation ?
Quand à la "maturité de la dette", cela joue à la marge. Il y a peu de dette bancaire : 331 000 au 30/06/14 et 93 300 € au 30/06/15
La majorité des dettes au bilan sont des dettes fiscales et sociales
 
Vu le nombre d'experts comptables actifs sur le forum, je me posais la question suivante : quels étaient les budgets des clubs qui ont monté ces dernières années ? Question subsidiaire : et ceux de ceux qui se sont maintenu au moins une deuxième année ?
 
A priori, sur Delpoux, la provision est obligatoire puisque à la fois le principe général de prudence et celui de sincérité et fidélité imposent de retracer comptablement toutes les informations disponibles. La demande de Delpoux est de 400.000 euros, soit 5% du chiffre d'affaire si on rajoute les à coté. Je ne crois pas qu'un commissaire aux comptes valide des résultats qui n'en tiendraient pas compte. Par contre le montant exact à provisionner est flou, puisqu'il faut à la fois considérer la somme demandée et les probabilités du risque et/ou son impact sur l'entreprise.

Il n'est donc peut être pas nécessaire de provisionner l'intégralité de la somme mais une part plus que significative et bien sûr si la CA confirme le jugement des prudhommes, même avec la cassation et vu les délais, il peut y avoir des reprises partielles sur les sommes provisionnées.
 
Vu le nombre d'experts comptables actifs sur le forum, je me posais la question suivante : quels étaient les budgets des clubs qui ont monté ces dernières années ? Question subsidiaire : et ceux de ceux qui se sont maintenu au moins une deuxième année ?

Tu dois voir que le budget n'est pas toujours un indicateur fiable, surtout si on ne regarde que ça.

L'an dernier Pau et Agen étaient les 3ème et 4ème budgets de proD2 Pau à 9,4 MEuros et Agen à 8,4 ME avait un budget en diminution. Et sur les 4 des play off de montée l'USAP 11ME affichés (mais on voit 9,6 réels), Albi (5,4) et Mont de Marsan (5,2) étaient en plus d'Agen.


Cette année en top 14, Agen a le plus petit budget à 11.5 ME, puis Brive (15,8), Oyo (16) et La Rochelle (16,4). Donc les descentes touchent les petits budgets.

Mais l'an dernier, Oyo (14,2) et Brive (13,6) étaient en bas du classement budget quand Lyon était le 7ème budget (21,5 ME) et Bayonne le 11ème (15,5).

Et faut il rappeler qu'en 2013 Biarritz et l'USAP étaient 10ème (à 16,9 pour le BO) et 11ème budget, à 14,6ME, pour l'USAP quand Oyo avait 9, 3 et Brive et l'UBB 11 et 12ME.

Il faudrait aller creuser pour voir qu'est ce qui est dépensé pour l'équipe (salaire des joueurs et du staff, et dépenses d'entrainement) ce qui nuancerait, mais il est clair qu'il y a une "zone dangereuse" quand on a un petit budget et/ou quand on monte mais qu'un accident peut également arriver à des clubs mieux dotés (le CO l'an dernier et le stade français cette année, pourtant champion 2015, auraient pu se fracasser).
 
Vu le nombre d'experts comptables actifs sur le forum, je me posais la question suivante : quels étaient les budgets des clubs qui ont monté ces dernières années ? Question subsidiaire : et ceux de ceux qui se sont maintenu au moins une deuxième année ?

2014 - 2015 : Pau 9,66 (17,31) ; Agen 8,40 (11,62)
2013 - 2014 : Lyon 14,87 (21,03) ; La Rochelle 8,57 (14,47)
2012 - 2013 : Oyonnax 5,55 (9,17) ; Brive 10,74 (11,09)
2011 - 2012 : Grenoble 8,93 (14,90) ; Mont-de-Marsan 3,96 (6,23)

Entre parenthèses, c'est le budget des clubs l'année suivante en Top 14.
Difficile d'en tirer quelque chose : les budgets de Top 14 ont augmenté, l'augmentation du budget des promus est vraiment variable, des clubs avec des budgets inférieurs à 15M se sont maintenus (Grenoble, Oyonnax, Brive, La Rochelle) alors que Lyon et son énorme budget avaient fini derniers mais Pau lui s'est maintenu...
Par contre, ce ne sont jamais les deux plus gros budgets de D2 qui sont montés sur ces quatre saisons : Biarritz et Perpignan en 2015, Agen 2e en 2014, Lyon 1er en 2013, La Rochelle 2e en 2012. Et idem avec les relégués de Top 14 et les plus petits budgets : Brive 14e et Oyonnax 13e en 2015, Oyonnax 14e et Brive 13e en 2014, Bordeaux 13e en 2013.
 
A priori, sur Delpoux, la provision est obligatoire puisque à la fois le principe général de prudence et celui de sincérité et fidélité imposent de retracer comptablement toutes les informations disponibles. La demande de Delpoux est de 400.000 euros, soit 5% du chiffre d'affaire si on rajoute les à coté. Je ne crois pas qu'un commissaire aux comptes valide des résultats qui n'en tiendraient pas compte. Par contre le montant exact à provisionner est flou, puisqu'il faut à la fois considérer la somme demandée et les probabilités du risque et/ou son impact sur l'entreprise.

Il n'est donc peut être pas nécessaire de provisionner l'intégralité de la somme mais une part plus que significative et bien sûr si la CA confirme le jugement des prudhommes, même avec la cassation et vu les délais, il peut y avoir des reprises partielles sur les sommes provisionnées.

Pour Delpoux, il ne suffit pas qu'un salariè demande 400 000 pour que le club soit autorisé à les provisionner. Le fisc pourrait très facilement réintégrer ces sommes et les assujettir à l’impôt sur les bénefs, voire l'Urssaf faire payer des charges sur ces montants.
Il faut une présomption sérieuse de condamnation ultérieure. ici, les prud'hommes ont débouté Delpoux, pas question donc de provisionner quelque montant que ce soit.
...Enfin, je crois.
 
Retour
Haut