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Analyse : Le Catalabo Usap / Racing

Charles Dexter Ward

Visiteur
L'analyse du match par le Mormek , et je suis pas peu fier d'avoir participé , la superbe blagounette sur Fall est de moi :404318::bravo:haha



http://boucherie-ovalie.org/2012/10/31/le-catalabo-analyse-usap-racing-metro-17-13/

Par Gregory le Mormeck,



Le Contexte

Enfin le retour du flop 14 ! Qu’il nous avait manqué pendant ces deux week-ends ! Je ne sais pas pour vous mais passer du meilleur championnat du monde à la Mickey Cup a été une véritaPle purge. Il faut avouer que notre championnat, c’est quand même THE BEST championnat du monde ! Des stars internationales, des matchs de haut-vol, des retransmissions en prime-time, bref chez nous c’est tous les week-ends la finale du super-bowl ! Alors oui, certains diront que ces deux journées de Loose-Cup nous auront permis de travailler, de peaufiner, de répéter… de la ***** ouais ! Vous croyez vraiment qu’un type qui joue le meilleur championnat du monde et qui gagne 40 000€/mois, ça le fait bander de se taper un voyage en Italie pour jouer contre une équipe de fédérale 3 ? De recevoir chez lui, de certes sympathiques Espagnols, qui viennent plus profiter des gonzesses saoules de la Colline des Loisirs, que pour jouer au rugby ? Alors non, je vous le dis, cette coupe foireuse ne nous est pas profitable. La meilleure raison ? Nous n’avons pas respecté les adversaires © ! Incapables de mettre plus de 100 points à des équipes en carton, à la défense de quiche lorraine, qui jouent à la vitesse de Lomu sous dialyse. Alors la réception du Métro à Aimé-Giral promettait d’être difficile, elle le fut. L’Usap est 10ème au classement et le Métro 8ème, une rencontre qui sent surtout la poudre aux yeux. Côté terrain, la bonne nouvelle est venue du retour de Nico La Masse pour conduire le (mini) bus Catalan. La première ligne qu’il compose avec Guirado et Thomas Lolo a de la gueule. Pas de pitié non plus en seconde et troisième barres avec Tao et Charteris, l’agence tout risque, Guiry et Strock qui encadrent Narraway. Derrière il y a Hook et Sid, les autres on s’en fout ils sont là pour les faire briller. En face, deux choses sont attendues : le face à face de Ben Arous avec Mas et la prochaine blessure de Benjamin Fall qui occupe l’arrière.



Le Film du match

Il fait un vent à pousser Goze contre les talenquères, l’USAP jouera contre en première mi-temps. Dès le coup de sifflet de M. Marchat, les habitudes reviennent, 2 minutes de jeu, les Franciliens mènent 3 à 0. La première mêlée nous en remet 3 dans la musette, 6 à 0 au bout de 5 minutes de jeu, la soirée pourrait être longue. Il y a du vent, beaucoup de vent, à tel point que toutes les attaques finissent par une cagade des mains. Les joueurs ont besoin de se réchauffer, et commencent quelques belles séries de pick and gros, histoire de se faire remonter le sang dans les extrémités. Les Catalans avancent, Mas a fait un nœud à ses abducteurs et Strockosh a affûté le casque à pointe. Ça paye, sur une belle avancée des gros, l’arbitre signale un avantage en faveur de l’Usap. Sylvain Cazenave, dont le vrai prénom est Florian, n’en déplaise à François Trillo, oublie le surnombre extérieur et tente un beau drop d’arrière grand-mère. Crochet se charge de passer les 3 premiers points, le match est lancé. Le déroulement du match est franchement chaotique, je préfère m’arrêter sur le duel du néo international Ben Arous face au « papa des lignes de devant » (vous remarquerez que j’ai ici transformé une vanne de Lartot avec brio). C’est simple, le petit n’y est pas. Sur chaque impact, il subit la force de Bus et finit systématiquement la tête sous le gazon. Le petit essaye mais rien n’y fait. Il ne se lie plus, et M. Marchat le récompense d’une belle biscotte. Les Catalans en supériorité numérique vont faire du mal, ils reprennent la mêlée, concassent les Pourisiens, écartent et sur le retour, Air Charteris allonge sur Thomas Lolo bien placé sur son aile et n’a plus qu’a laminer Benjamin Fall pour aller aplatir en coin. 8-6 après l’échec de Crochet, on remet les pendules à l’heure. Après une nouvelle pénalité, l’Usap est bien en place. Sa mêlée avance, les trois quart se trouvent et ils occupent le camp du Métro avec beaucoup de maîtrise. Le brushing de Szarzsewski en pète, la coupe est pleine, le Métro rentre aux vestiaires avec les baloches en bandoulière, mené 11 à 6.



« Puisqu’on vous le dit bordel ! »



A la mi-temps, Canal en profite nous mettre un peu de baume au cœur. Ils diffusent les essais du match Les grosses Tatas – Les Connards. Un régal pour tous les Catalans de revoir à l’œuvre notre petit prodige Jérôme Porical. A tous ses détracteurs il prouve que la défense dite du bi-choco est encore au goût du jour. Il se fait ainsi humilier devant des millions de téléspectateurs en prenant un énorme tampon du petit Maka qui lui marche sur la couenne avant d’aller marquer, j’en rigole encore. J’apprendrai plus tard que le jeune Maka fait travailler Porical comme femme de ménage chez lui.



A la reprise, l’Usap joue avec le vent mais sans le cerveau, c’est le tarif. Les Franciliens ont sans doute profité de la pause pour se faire greffer une paire de couilles car il mettent la main sur le ballon et trouvent la faille. La « pépite » argentine ne serait en fait là non pas que pour tailler des pipes mais également pour avoir des éclairs de génie. Ainsi Imhoff, transperce la défense Catalane et s’écroule à un mètre de la ligne. L’action aurait pu aller au bout mais Guirado trouvera le moment opportun pour se rappeler au souvenir de Ouin-Ouin et lui arracher le ballon. Je commence à suer du cul, le Métro ne va pas vouloir se la faire mettre sans les préliminaires, la seconde mi-temps nous promet du suspense. Mes craintes se confirment quand l’ailier Janet va à son tour contourner la défense et réaliser un des plus beaux gestes du rugby qui lui vaudra une nomination aux JP Perez Awards. En plongeant dans l’en-but il dégueule le ballon ! Pas grave me direz-vous, mais ces cons ne vont pas s’arrêter là. Sur une nouvelle pénalité en mêlée, le calvaire de Ben Arous n’étant pas suffisant, le Métro reprend la maille. Le ballon sort, ça enchaîne avec les gros, et Matadigo en profite pour marquer un fort bel essai au bord du regroupement. Du spectacle on vous dit ! Avec ces conneries la team à Berbize reprend la tête 11 à 13, ça pue la défaite à la maison si l’Usap ne remet pas un coup de cinquième. Les gros sont chauds et enchaînent quelques mauls, Strock est mort de faim, il est partout, il met des percus sur les extérieurs, rattrape des gonzes, il a faim le con. On est à l’heure de jeu, Mas est rincé et laisse sa place à Castex.




« Jérémy Castex a tenu à rendre un vibrant hommage à Ben Arous après le match »


La domination territoriale est Catalane mais ils ne marquent pas. La mêlée est en difficulté et subit la pression, le Métro revient une fois dans le camp catalan mais va manquer à deux reprises d’enfoncer la banderille. L’Usap vient de passer pratiquement 20 minutes chez les Parisiens et toujours pas de pénalité, ça sent la sodomie. Alors dans un immense geste de fairplay, Henry Chavancy va permettre à Hook de faire repasser l’Usap devant. Le centre est jeune, donc con, il parle à l’arbitre dans un langage appris à l’école Fritz. L’arbitre remet 10 mètres supplémentaires, Hook n’en demandait pas tant, ça passe, l’Usap repasse devant 14 à 13. Il reste moins de 10 minutes à jouer, les Catalans jouent une mêlée à l’intérieur des 22 mètres du Métro, Crochet ajuste le drop, c’en est fini des espoirs Franciliens, 17 à 13. Sur une ultime tentative, Planté arrache la gonfle des bras du joueur adverse et sort en touche, c’est fini !



L’Usap remporte ce match au courage et gratte encore une place au classement. Ce match est encourageant pour tout le monde, car n’oublions pas que sur des matchs comme celui-ci, les Catalans auraient pris 2 essais dans le dernier quart d’heure l’année dernière, mais ça c’était avant.

Les joueurs



Perpignan

Les gros ont fait un super match, mention spéciale à Strockosch qui est devenu le guerrier de cette équipe. Derrière Sid est sorti du lot par son énorme envie et par la capacité qu’il a eue à faire avancer l’équipe.

Métro Racing

Benjamin Fall n’a perdu aucun morceau de son squelette et pourtant je l’ai vu plaquer au moins une fois.



Je souhaite dédicacer ce compte-rendu aux agresseurs de Damien Try. Ils se reconnaitront sûrement s’ils savent lire. Bise les mecs.
 

max TPN

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