En 4 ans, les Présidents ont changé, la direction a changé, les entraineurs ont changé, l'actionnariat a changé, les joueurs ont changé. En dehors d'une faute collective dont il est difficile d'exonérer aussi les supporters (1 000 abonnés de moins entre 2011 et 2012 et 1 000 spectateurs de moins en moyenne soit près de 500 000 € de pertes sèches soit l'équivalent d'un très gros sponsor et d'une grosse star mondiale...), je ne vois pas le dénominateur humain commun qui explique la chute à part Vilacéca, Pérez, Marty et Ponpon (et à titre personnel je ne crois pas que le problème soir porté par ces 4 hommes). La réalité c'est qu'on se cherche dans le sportif sans avoir fait le deuil de notre perte de compétitivité, c'est ça le cancer qui ronge ce club. Que chacun d'entre nous mégote sur les moyens, les joueurs, les combines, stratégies personnelles sans prendre en compte le fait qu'il ne s'agit que de sport et que toute la rationalité du monde et les meilleurs business planners ne permettent pas de garantir des résultats. Que Rivière n'inspire pas la confiance sur la gestion de l'effectif, la méthode show off et les objectifs fixés, c'est un fait mais on ne peut pas lui en vouloir de ne pas mettre le club en péril en dépensant sans compter après avoir, (c'est un fait aussi même s'il y a discussion sur les montants), mis plus d'argent dans le club qu'aucun autre actionnaire jusqu'alors.
J'espère que comme avant, l'USAP et ses supporters vont retrouver l'humilité de la défaite, l'espoir de lendemains qui chantent, la passion pour une équipe de simples soldats dont beaucoup ont ce maillot collé au coeur et surtout ces matchs plein de ferveur où l'on s'attend au pire (l'axe gauche de la mêlée ?) et où le stade joue son rôle pour soutenir son équipe. Franchement en 4 matchs pas top, je pense toujours que l'USAP jouera la qualif en fin d'année et pour la ferveur j'espère bien qu'on sera obligé de passer par des phases finales qui compliqueront peut être la préparation d'une éventuelle remontée mais qui dans ce cas là (l'éventuelle remontée) nous ferons reprendre le fil de notre histoire quand nous baissions la tête devant les adversaires prestigieux avant de les esboudraguer sur la pelouse !
