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La justice française en question

pouett

Passe du temps sur le forum
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POLITIQUE
Invitée depuis plusieurs mois à une réunion des frondeurs socialistes, en marge de l'Université d'été du PS à La Rochelle, Christiane Taubira a justifié cette apparition par la volonté de prendre sa part au débat politique.

La ministre de la Justice Christiane Taubira, reconduite mardi dans le gouvernement Valls II, s'est rendue samedi à la réunion des "frondeurs" socialistes à La Rochelle en marge de l'université d'été du PS. Une présence qui peut étonner dans le climat actuel : "C'est tout de même extraordinaire que ma présence à un tel rassemblement étonne", a-t-elle lancé à la nuée de journalistes présents à la fac de lettres. "J'ai été invitée il y a plusieurs semaines, je crois qu'on peut entendre les débats. Je ne vois vraiment pas où est le problème. Je comprends que vous ayez besoin de dramaturgie...", a-t-elle ajouté.

Peu après, Christiane Taubira, qui n'a assisté que très brièvement à la réunion avant de repartir en vélo, a justifié sa présence en disant vouloir "prendre (sa) part" au débat politique. "Ce matin, j'y ai pris ma part et j'en assume les conséquences", a-t-elle lancé en souriant. "Vous croyez le Premier ministre intolérant ?", a-t-elle ajouté alors qu'on lui demandait si elle mettait en porte-à-faux l'exécutif. "Nous n'avons pas le choix, nous devons refaire place à la politique. La politique, c'est le courage de s'interroger, dans la vie et dans la cité, sur les espaces que nous créons pour nous entendre, pour nous comprendre, pour nous disputer et pour nous rassembler", a lancé la garde des Sceaux.

Une présence qui ne remet pas en question sa présence au gouvernement

Interrogé par l'AFP sur cette présence auprès des "frondeurs", son collègue au gouvernement Jean-Marie Le Guen (Relations avec le Parlement) a assuré qu'elle ne posait aucun problème et ne remettait "absolument pas" en question sa présence au sein de l'équipe Valls II. "C'est tout à fait banal. A La Rochelle, c'est pas des camps de Gaulois qui se regardent les uns les autres, c'est la liberté de circulation, de pensée. Moi-même, si je croise Arnaud Montebourg, je vais l'embrasser. En plus, Christiane Taubira n'est même pas membre du PS, donc elle ne participe pas à nos petites querelles internes", a-t-il minimisé.

Les contestataires socialistes du club "Vive la gauche" faisaient salle comble samedi matin à la fac de lettres de La Rochelle, à quelques encablures de l'espace Encan, où se déroule l'université d'été du PS. Ils ont demandé un "plan d'urgence" avec du "pouvoir d'achat supplémentaire", lors d'une réunion publique devant quelque 300 à 400 personnes. Evincé du gouvernement en début de semaine, l'ancien ministre de l'Education nationale Benoît Hamon s'était dit dimanche dernier "pas loin" des "frondeurs" qui critiquent les choix économiques du gouvernement.

185.jpg


Si elle se fait pas viré non je dis rien suis déjà MORT DE RIRE
 
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braco66

Bannis
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5 Décembre 2012
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Invitée depuis plusieurs mois à une réunion des frondeurs socialistes, en marge de l'Université d'été du PS à La Rochelle, Christiane Taubira a justifié cette apparition par la volonté de prendre sa part au débat politique.

La ministre de la Justice Christiane Taubira, reconduite mardi dans le gouvernement Valls II, s'est rendue samedi à la réunion des "frondeurs" socialistes à La Rochelle en marge de l'université d'été du PS. Une présence qui peut étonner dans le climat actuel : "C'est tout de même extraordinaire que ma présence à un tel rassemblement étonne", a-t-elle lancé à la nuée de journalistes présents à la fac de lettres. "J'ai été invitée il y a plusieurs semaines, je crois qu'on peut entendre les débats. Je ne vois vraiment pas où est le problème. Je comprends que vous ayez besoin de dramaturgie...", a-t-elle ajouté.

Peu après, Christiane Taubira, qui n'a assisté que très brièvement à la réunion avant de repartir en vélo, a justifié sa présence en disant vouloir "prendre (sa) part" au débat politique. "Ce matin, j'y ai pris ma part et j'en assume les conséquences", a-t-elle lancé en souriant. "Vous croyez le Premier ministre intolérant ?", a-t-elle ajouté alors qu'on lui demandait si elle mettait en porte-à-faux l'exécutif. "Nous n'avons pas le choix, nous devons refaire place à la politique. La politique, c'est le courage de s'interroger, dans la vie et dans la cité, sur les espaces que nous créons pour nous entendre, pour nous comprendre, pour nous disputer et pour nous rassembler", a lancé la garde des Sceaux.

Une présence qui ne remet pas en question sa présence au gouvernement

Interrogé par l'AFP sur cette présence auprès des "frondeurs", son collègue au gouvernement Jean-Marie Le Guen (Relations avec le Parlement) a assuré qu'elle ne posait aucun problème et ne remettait "absolument pas" en question sa présence au sein de l'équipe Valls II. "C'est tout à fait banal. A La Rochelle, c'est pas des camps de Gaulois qui se regardent les uns les autres, c'est la liberté de circulation, de pensée. Moi-même, si je croise Arnaud Montebourg, je vais l'embrasser. En plus, Christiane Taubira n'est même pas membre du PS, donc elle ne participe pas à nos petites querelles internes", a-t-il minimisé.

Les contestataires socialistes du club "Vive la gauche" faisaient salle comble samedi matin à la fac de lettres de La Rochelle, à quelques encablures de l'espace Encan, où se déroule l'université d'été du PS. Ils ont demandé un "plan d'urgence" avec du "pouvoir d'achat supplémentaire", lors d'une réunion publique devant quelque 300 à 400 personnes. Evincé du gouvernement en début de semaine, l'ancien ministre de l'Education nationale Benoît Hamon s'était dit dimanche dernier "pas loin" des "frondeurs" qui critiquent les choix économiques du gouvernement.

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Si elle se fait pas viré non je dis rien suis déjà MORT DE RIRE

y a aussi les instituteurs qui vont se regaler à la rentrée avec la nouvelle ministre...j ai du mal a me rappeller son nom
 

Eusebio Cafarelli

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25 Juillet 2012
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Accepter un nouveau portefeuille mardi pour mieux pouvoir le rendre samedi, ça laisse songeur. Au fait, qqu'un a vérifié si le vélo était fabriqué en France?

Et dire que je me moquais de l'Italie et de Berlusconi il y a 15 ans en me disant qu'au fond, les italiens n'avaient que ce(ux) qu'ils méritaient.

Mal Temps!
 

pouett

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Accepter un nouveau portefeuille mardi pour mieux pouvoir le rendre samedi, ça laisse songeur. Au fait, qqu'un a vérifié si le vélo était fabriqué en France?

Et dire que je me moquais de l'Italie et de Berlusconi il y a 15 ans en me disant qu'au fond, les italiens n'avaient que ce(ux) qu'ils méritaient.

Mal Temps!


Surtout que lors du remaniement elle a pleuré toute la nuit pour pas perdre son poste...Si là ils disent qu'elle ne se fout pas de leurs gueules il y a un souci...
 

pouett

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La cohésion du gouvernement n'est pas remise en cause pas la présence de Christiane Taubira auprès des frondeurs samedi matin, selon Manuel Valls. L'université d'été du PS bat son plein à La Rochelle.

Le Parti socialiste fait depuis vendredi sa rentrée à La Rochelle au cours de ses Universités d'été qui promet bien de remous avec notamment des frondeurs bien déterminés à se faire entendre face à la ligne économique du gouvernement, et un Arnaud Montebourg qui persiste et signe dans sa dénonciation de l'"austérité". Les contestataires ont lancé dans la matinée leur collectif "Vive la gauche", destiné à faire valoir leurs vues, au PS et au Parlement.

Taubira chez les frondeurs: "la cohésion" du gouvernement "pas mise en cause"

La présence dans la matinée de la ministre de la Justice, Christiane Taubira, auprès des frondeurs du PS (lire plus bas dans l'article) semble être considérée comme un épiphénomène. Le Premier ministre Manuel Valls juge samedi après-midi que cela ne remet pas en cause la cohésion du gouvernement. Une déclaration faite à son arrivée à la Rochelle. Le Premier ministre prononcera d'ailleurs dimanche le discours de clôture de l'Université d'été du PS en présence de sa ministre de la Justice. Plus tôt dans l'après-midi, Luc Carvounas, sénateur du Val-de-Marne, proche de Manuel Valls indiquait sur LCI que cette visite n'était pas un "événement négatif" que la Garde des sceaux participe au dialogue en répondant à l'invitation de partenaires socialistes qui doutent.

Alors déjà qu'ils sont pas crédible alors là....Vivement une dissolution de se parti merdique.
 

Océan

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La cohésion du gouvernement n'est pas remise en cause pas la présence de Christiane Taubira auprès des frondeurs samedi matin, selon Manuel Valls. L'université d'été du PS bat son plein à La Rochelle.

Le Parti socialiste fait depuis vendredi sa rentrée à La Rochelle au cours de ses Universités d'été qui promet bien de remous avec notamment des frondeurs bien déterminés à se faire entendre face à la ligne économique du gouvernement, et un Arnaud Montebourg qui persiste et signe dans sa dénonciation de l'"austérité". Les contestataires ont lancé dans la matinée leur collectif "Vive la gauche", destiné à faire valoir leurs vues, au PS et au Parlement.

Taubira chez les frondeurs: "la cohésion" du gouvernement "pas mise en cause"

La présence dans la matinée de la ministre de la Justice, Christiane Taubira, auprès des frondeurs du PS (lire plus bas dans l'article) semble être considérée comme un épiphénomène. Le Premier ministre Manuel Valls juge samedi après-midi que cela ne remet pas en cause la cohésion du gouvernement. Une déclaration faite à son arrivée à la Rochelle. Le Premier ministre prononcera d'ailleurs dimanche le discours de clôture de l'Université d'été du PS en présence de sa ministre de la Justice. Plus tôt dans l'après-midi, Luc Carvounas, sénateur du Val-de-Marne, proche de Manuel Valls indiquait sur LCI que cette visite n'était pas un "événement négatif" que la Garde des sceaux participe au dialogue en répondant à l'invitation de partenaires socialistes qui doutent.

Alors déjà qu'ils sont pas crédible alors là....Vivement une dissolution de se parti merdique.


...Et tu n'as pas imaginé une seconde que Taubira était en mission ?
...Peut-être...
...Tu t'auto-dissous ?
 

pouett

Passe du temps sur le forum
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Le 4 septembre 2011, à Berriac, Marco Cargoles faisait feu sur sa concubine. Après trois ans de détention provisoire, il a été condamné pour violence suivie d’infirmité permanente.

Trois ans après les faits, et autant d’années de détention provisoire, Marco Cargoles a été condamné hier par le tribunal correctionnel de Carcassonne à une peine de six ans de prison ferme. Une condamnation avec maintien en détention prononcée par la présidente Noëlle Asselain, conforme en tout point aux réquisitions du procureur de la République de Carcassonne, Vincent Auger.

Six ans pour violence suivie d’infirmité permanente, la qualification retenue pour le coup de feu tiré par le jeune homme dans la tête de sa compagne, le 4 septembre 2011, à leur domicile de Berriac.

Un geste fou, conclusion d’une dispute née de la vaine recherche d’une carte bancaire, entre ces parents de deux enfants en bas âge. Hier, en écho au procureur, qui rappelait l’origine "futile, dérisoire, déraisonnable de ces violences", Marco Cargolès ne pouvait expliquer l’inexplicable : "Aujourd’hui, je ne sais moi-même pas pourquoi j’ai fait ça. Je me suis emporté, le ciel m’est tombé sur la tête ce jour-là."

Des faits qui, initialement, avaient débouché sur une mise en examen pour tentative de meurtre. Avec la promesse d’un procès d’assises, et le risque de la réclusion à perpétuité. L’instruction, les zones d’ombre entourant ce tragique huis clos dominical, et le choix de sa compagne, après quatre auditions contradictoires, de finalement renoncer à se constituer partie civile, auront débouché sur la requalification des faits. Avec ce procès long de 2h30, et une peine de 10ans encourue.

Hier, parquet et défense étaient bien d’accord pour rejoindre la présidente sur les "blessures gravissimes" subies par la jeune femme, restée trois jours dans le coma, et aujourd’hui encore, à 23 ans, victime de handicaps neurologique et psychologique.

Le résultat de la "violence établie" de cet acte, cette culpabilité reconnue par Luc Abratkiewicz, l’avocat de Marco Cargoles, à l’heure de revenir sur cet acte "irresponsable". Ces faits posés, le conseil du prévenu âgé de 26 ans aura pris soin de regretter un "dossier pollué dès le début". En pointant des "familles qui ont tricoté autour de la haine et de la vengeance" : une façon d’évoquer ces néfastes "pressions" sur la jeune femme, matrices de versions divergentes des faits.

En reprochant "aux enquêteurs d’avoir voulu aggraver les choses". Pour poser une question : "Pourquoi a-t-on voulu ajouter l’intention de tuer? Tout démontre le contraire." Certitude livrée en prenant soin de rappeler que c’est bien le prévenu qui avait "emmené sa compagne au centre hospitalier".

Cet amour, le procureur en avait lui aussi trouvé trace dans ses réquisitions: "Il est rare de voir une victime faire le siège du juge d’instruction pour avoir un droit de visite..." La preuve, pour Me Abratkiewicz, du caractère accidentel des faits, en rappelant bien que Marco Cargoles "a toujours dit qu’il pensait que l’arme n’était pas chargée".

Une façon d’écarter les doutes émis par le procureur qui avait lui aussi regretté une instruction "parasitée par les familles" : "Nous ne saurons jamais si l’arme était approvisionnée..." Une arme d’ailleurs portée disparue. Une zone d’ombre restée sans réponse, comme le flou entretenu autour d’un contexte de violences conjugales: "Je ne l’ai jamais frappée", assurera le prévenu.

Avant d’afficher une seule envie lorsque la présidente l’interrogera sur son avenir: "Rejoindre la mère de mes enfants et mes enfants le plus vite possible."

Nawak...6 ans pour une tentative de meurtre justice de pacotille lui dans 3 ans il est dehors la petite est bousiller jusqu’à la fin de sa vie...
 
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