un traginer
USAPiste sérieux
Estimats forumistes, et chers forumistes,
je n'ai pas pu voir beaucoup de matchs cette année, et je ne sais pas exactement ce qu'il en était de l'effectif hier.
Je me permets quand même quelques considérations sur le match, et sur l'avenir.
Sur le match, tout a été dit. D'abord le beau comportement d'une équipe de Montauban qui s'est battue. Ensuite les faiblesses de l'USAP ce soir-là. Ces faiblesses elles ne m'ont pas surprises: nous n'avons qu'un seul buteur fiable, J. Bousquet. Nous n'avons pas de numéro 10 rassurant non plus, T. Allan et M. Bélie ont le même profil "joueur" mais ne dirigent pas l'équipe efficacement, ne la soulagent pas au pied, manquent de discrétion souvent. Nous avons un bon paquet d'avants, mais il y a des joueurs dont on peut difficilement se passer: Genevois au talon, Vilaceca et Charlon en deuxième ligne, Brazo et Vivalda en troisième ligne. Associés à Custoja, David, Bécasseau, Pérez, Basileia, ils ont fait de l'USAP, depuis le début de la saison, une équipe assez puissante pour tenir la dragée haute à tous ses adversaires, et surtout dure au mal. Sans eux, ce n'est plus la même chose. Hier les fameux mondialistes Ion et Strockosh ont, pour la énième fois depuis trop longtemps, livré un match insipide. Et tout le monde s'accorde sur le talent de Chateau, mais je ne crois pas qu'il nous apporte l'impact dont nous avons besoin au centre de la troisième ligne. Tout ceci les coachs, qui ont montré leur désir de construire une équipe plus combattante, en avaient peut-être conscience. Ils ont du faire avec les absences des uns, avec l'envie de faire confiance aux autres pour gérer l'effectif, avec la croyance que l'on viendrait naturellement à bout de Montauban. Ils se sont trompés. Lourdement.
La suite, immédiate, nous dira ce qu'il en est de l'équipe. Si le groupe est soudé, si les entraîneurs ont gagné sa confiance, et s'ils savent revenir à ce jeu frontal qu'ils nous avaient laissé entrevoir jusqu'alors, l'équipe rebondira et nous devrions être au rendez-vous des demi-finales. Si des incertitudes ou des troubles demeurent, si des absences ou des erreurs nous empêchent de dominer nos adversaires devant comme hier, ce sera encore une saison très pénible.
Cette défaite nous rappelle que l'USAP reste un club fragile. Les erreurs du passé, et le saccage de la période Delpoux, pèsent lourd encore. La direction du club ne me paraît pas bien convaincante. Je me pose des questions sur l'absence de joueurs emblématiques du rugby catalan dans l'encadrement, et parfois sur la légitimité du staff. Je suis triste de voir le stade s'éteindre, et de constater que cette équipe est pénalisée par le dictat de la télévision et par les horaires absurdes des matchs. Mais le recrutement n'a pas été si mauvais je pense. Et l'effort pour reconstruire un jeu d'avant digne de ce nom m'avait fait espérer. Nous verrons bien de quel côté tombe la pièce.
je n'ai pas pu voir beaucoup de matchs cette année, et je ne sais pas exactement ce qu'il en était de l'effectif hier.
Je me permets quand même quelques considérations sur le match, et sur l'avenir.
Sur le match, tout a été dit. D'abord le beau comportement d'une équipe de Montauban qui s'est battue. Ensuite les faiblesses de l'USAP ce soir-là. Ces faiblesses elles ne m'ont pas surprises: nous n'avons qu'un seul buteur fiable, J. Bousquet. Nous n'avons pas de numéro 10 rassurant non plus, T. Allan et M. Bélie ont le même profil "joueur" mais ne dirigent pas l'équipe efficacement, ne la soulagent pas au pied, manquent de discrétion souvent. Nous avons un bon paquet d'avants, mais il y a des joueurs dont on peut difficilement se passer: Genevois au talon, Vilaceca et Charlon en deuxième ligne, Brazo et Vivalda en troisième ligne. Associés à Custoja, David, Bécasseau, Pérez, Basileia, ils ont fait de l'USAP, depuis le début de la saison, une équipe assez puissante pour tenir la dragée haute à tous ses adversaires, et surtout dure au mal. Sans eux, ce n'est plus la même chose. Hier les fameux mondialistes Ion et Strockosh ont, pour la énième fois depuis trop longtemps, livré un match insipide. Et tout le monde s'accorde sur le talent de Chateau, mais je ne crois pas qu'il nous apporte l'impact dont nous avons besoin au centre de la troisième ligne. Tout ceci les coachs, qui ont montré leur désir de construire une équipe plus combattante, en avaient peut-être conscience. Ils ont du faire avec les absences des uns, avec l'envie de faire confiance aux autres pour gérer l'effectif, avec la croyance que l'on viendrait naturellement à bout de Montauban. Ils se sont trompés. Lourdement.
La suite, immédiate, nous dira ce qu'il en est de l'équipe. Si le groupe est soudé, si les entraîneurs ont gagné sa confiance, et s'ils savent revenir à ce jeu frontal qu'ils nous avaient laissé entrevoir jusqu'alors, l'équipe rebondira et nous devrions être au rendez-vous des demi-finales. Si des incertitudes ou des troubles demeurent, si des absences ou des erreurs nous empêchent de dominer nos adversaires devant comme hier, ce sera encore une saison très pénible.
Cette défaite nous rappelle que l'USAP reste un club fragile. Les erreurs du passé, et le saccage de la période Delpoux, pèsent lourd encore. La direction du club ne me paraît pas bien convaincante. Je me pose des questions sur l'absence de joueurs emblématiques du rugby catalan dans l'encadrement, et parfois sur la légitimité du staff. Je suis triste de voir le stade s'éteindre, et de constater que cette équipe est pénalisée par le dictat de la télévision et par les horaires absurdes des matchs. Mais le recrutement n'a pas été si mauvais je pense. Et l'effort pour reconstruire un jeu d'avant digne de ce nom m'avait fait espérer. Nous verrons bien de quel côté tombe la pièce.
hah