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L' Usap ou le "smicard du top 14"

icalana

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Pour éclairer un peu ce point : qui paie quoi ? voilà ce que j'ai trouvé sur site de LNB :

•Indemnisation du joueur par la CPAM

Opéré, Stéphane Dumas pourrait ne pas jouer cette saison. Qui va payer son salaire ? (photo : Seb-g)
Le joueur va percevoir des indemnités journalières de la CPAM jusqu’au terme de sa blessure. Ces indemnités sont calculées à partir du salaire journalier de base du joueur (salaire mensuel brut/30,42). Elles sont égales à :

•60 % du salaire journalier de base durant les 28 premiers jours suivant l’arrêt de travail, avec un montant maximum plafonné à 185,30 euros;
•80 % du salaire journalier de base à partir du 29e jour d’arrêt, avec un montant maximum plafonné à 247,07 euros.
L’indemnisation est donc partielle et plafonnée. Au vu des salaires souvent conséquents perçus par les joueurs, on comprend que le maintien intégral de la rémunération est de ce seul fait impossible.

Les clubs vont alors devoir compléter.
•Indemnisation complémentaire par le club
Aux termes de la convention collective nationale du sport, il revient au club de compléter les indemnités journalières allouées par la CPAM, et ce jusqu’au 90e jour d’arrêt. Autrement dit, le joueur bénéficie en tout état de cause d’un maintien de salaire intégral durant les 90 premiers jours de sa blessure.

Mais qu’en est-il si la blessure est plus longue ?

En effet, en cas de dépassement des 90 jours, le joueur ne bénéficie plus du maintien intégral de sa rémunération mais seulement des indemnités journalières qui, rappelons-le, sont plafonnées.

Toutefois, le sport étant un domaine dans lequel le risque de blessure est non négligeable, le contrat de travail conclu entre le club et le joueur stipule généralement la clause suivante :

« Le club s’engage, en cas de maladie ou d’accident du travail du joueur, à prendre en charge l’intégralité de son salaire pendant toute la durée de son indisponibilité. Le club se réserve la possibilité de s’assurer à son profit contre les risques de maladie ou d’accident du travail du joueur auprès d’une compagnie d’assurance de son choix.«

C’est dans ces conditions que les clubs souscrivent habituellement une assurance permettant de faire face à ces blessures de longue durée.

En pratique enfin, il convient de noter que les clubs vont, par le biais de la subrogation, percevoir directement les indemnités journalières et verser normalement le salaire mensuel au joueur.


Je pense qu'on doit être en rugby sur les mêmes bases sécu .:cool:

Merci pour ce travail de recherche qui nous éclaire sur le fonctionnement du système de santé pour les sportifs.
 

colas

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Bien évidemment, mais ce n'est pas pour autant que le club met la différence !!! :4866:

C'est le joueur qui en est de sa poche, car je ne pense as que le club paye le complément des indemnités journalières.

Si justement, dans le secteur sportif le salaire est garanti comme cela est très bien présenté par gaspacho31.
 

zippo

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3 Septembre 2012
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Pour éclairer un peu ce point : qui paie quoi ? voilà ce que j'ai trouvé sur site de LNB :

•Indemnisation du joueur par la CPAM

Opéré, Stéphane Dumas pourrait ne pas jouer cette saison. Qui va payer son salaire ? (photo : Seb-g)
Le joueur va percevoir des indemnités journalières de la CPAM jusqu’au terme de sa blessure. Ces indemnités sont calculées à partir du salaire journalier de base du joueur (salaire mensuel brut/30,42). Elles sont égales à :

•60 % du salaire journalier de base durant les 28 premiers jours suivant l’arrêt de travail, avec un montant maximum plafonné à 185,30 euros;
•80 % du salaire journalier de base à partir du 29e jour d’arrêt, avec un montant maximum plafonné à 247,07 euros.
L’indemnisation est donc partielle et plafonnée. Au vu des salaires souvent conséquents perçus par les joueurs, on comprend que le maintien intégral de la rémunération est de ce seul fait impossible.

Les clubs vont alors devoir compléter.
•Indemnisation complémentaire par le club
Aux termes de la convention collective nationale du sport, il revient au club de compléter les indemnités journalières allouées par la CPAM, et ce jusqu’au 90e jour d’arrêt. Autrement dit, le joueur bénéficie en tout état de cause d’un maintien de salaire intégral durant les 90 premiers jours de sa blessure.

Mais qu’en est-il si la blessure est plus longue ?

En effet, en cas de dépassement des 90 jours, le joueur ne bénéficie plus du maintien intégral de sa rémunération mais seulement des indemnités journalières qui, rappelons-le, sont plafonnées.

Toutefois, le sport étant un domaine dans lequel le risque de blessure est non négligeable, le contrat de travail conclu entre le club et le joueur stipule généralement la clause suivante :

« Le club s’engage, en cas de maladie ou d’accident du travail du joueur, à prendre en charge l’intégralité de son salaire pendant toute la durée de son indisponibilité. Le club se réserve la possibilité de s’assurer à son profit contre les risques de maladie ou d’accident du travail du joueur auprès d’une compagnie d’assurance de son choix.«

C’est dans ces conditions que les clubs souscrivent habituellement une assurance permettant de faire face à ces blessures de longue durée.

En pratique enfin, il convient de noter que les clubs vont, par le biais de la subrogation, percevoir directement les indemnités journalières et verser normalement le salaire mensuel au joueur.


Je pense qu'on doit être en rugby sur les mêmes bases sécu .:cool:


Si j'ai bien compris, le club récupère à minima les indemnités journalières; Si le club a été prévoyant et a souscrit une assurance, cette dernière paye tout ou partie du restant de salaire.

La question est : USAP a-t-elle souscrit une assurance pour ces risques et que couvre-t-elle?

Vu le nombre de bléssés longue durée que nous avons depuis de nombreuses saisons, il serait suicidaire de ne pas s'être assuré (à moins qu'aucune assurance ne veuille de nous).

Quoiqu'il en soit, le club récupère (remboursement assurance maladie + assurance éventuelle) de toute façon une partie des salaires budgétisés en début d'exercice .... actuellement vu le nombre de bléssés longue durée ,au moins de quoi payer le salaire de Descons sans mettre en péril la survie financière du club.
 

colas

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Si j'ai bien compris, le club récupère à minima les indemnités journalières; Si le club a été prévoyant et a souscrit une assurance, cette dernière paye tout ou partie du restant de salaire.

La question est : USAP a-t-elle souscrit une assurance pour ces risques et que couvre-t-elle?

Vu le nombre de bléssés longue durée que nous avons depuis de nombreuses saisons, il serait suicidaire de ne pas s'être assuré (à moins qu'aucune assurance ne veuille de nous).

Quoiqu'il en soit, le club récupère (remboursement assurance maladie + assurance éventuelle) de toute façon une partie des salaires budgétisés en début d'exercice .... actuellement vu le nombre de bléssés longue durée ,au moins de quoi payer le salaire de Descons sans mettre en péril la survie financière du club.

Puisque tu sembles intéressé par la gestion j'ai une autre équation à te proposer :
Est ce que tu serais prêt à assurer ta masse salariale de 7M€ pour environ le prix d'un très bon international que tu ne pourras donc pas recruter pour faire plaisir à tes supporters ?
Je suis pas certain que tout soit aussi simple que ce que tu exposes.

Pour finir, les sélectionnés EDF rapportent désormais à leurs clubs 1300 € par jour de mise à disposition. On peut penser que les blessures de Guitoune et de Lopez ont couté cher aux joueurs, à l'EDF mais aussi un peu à l'USAP...
 
Dernière édition par un modérateur:

icalana

USAPiste sérieux
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Puisque tu sembles intéressé par la gestion j'ai une autre équation à te proposer :
Est ce que tu serais prêt à assurer ta masse salariale de 7M€ pour environ le prix d'un très bon international que tu ne pourras donc pas recruter pour faire plaisir à tes supporters ?
Je suis pas certain que tout soit aussi simple que ce que tu exposes.

Pour finir, les sélectionnés EDF rapportent désormais à leurs clubs 1300 € par jour de mise à disposition. On peut penser que les blessures de Guitoune et de Lopez ont couté cher aux joueurs, à l'EDF mais aussi un peu à l'USAP...

C'est peut-être AVIVA l'assureur sponsor et fournisseur !!!
 

zippo

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Puisque tu sembles intéressé par la gestion j'ai une autre équation à te proposer :
Est ce que tu serais prêt à assurer ta masse salariale de 7M€ pour environ le prix d'un très bon international que tu ne pourras donc pas recruter pour faire plaisir à tes supporters ?
Je suis pas certain que tout soit aussi simple que ce que tu exposes.

Pour finir, les sélectionnés EDF rapportent désormais à leurs clubs 1300 € par jour de mise à disposition. On peut penser que les blessures de Guitoune et de Lopez ont couté cher aux joueurs, à l'EDF mais aussi un peu à l'USAP...

Si on lit bien entre les lignes, il semblerait que l'USAP n'ai pas souscrit une telle assurance parce que trop onéreuse (environ le prix d'un internationnal sur une saison).

Je vais répondre à ton équation par une autre question : En tant que propriétaire de ta résidence, prendrais tu le risque de ne pas l'assurer afin de te payer chaque année du beau mobilier avec la somme ainsi "économisée"?Une année une belle cheminée, une autre un canapé en cuir etc...

Pour ma part, et en tant que (co)responsable du budget famillial, je te réponds : non!Un gestionnaire avisé ne recherchant que la perenité du club au plus haut niveau devrait en faire de même, du moins il me semble.

Un internationnal de plus ou de moins dans ton effectif, ne te feras pas passer de la onzième place à la première.

Ton raisonnement pourrais se justifier à la limite si tu avais la certitude que tes internationnaux soient toujours bons, disponibles et jamais blessés.

Si encore la police d'assurance se montait à l'équivalence du salaire annuel de 7 ou 8 internationnaux, le choix serait effectivement cornélien, mais vu le nombre et la durée des indisponibilités dans un effectif pro sur un exercice, le jeu n'en vaut pas la chandelle.

Je vais même aller plus loin; l'assurance sur la masse salariale d'un club de rugby professionnel devrait être un pré requis incontournable à sa participation dans un championnat professionnel!!

Par conséquent, si le recrutement de l'USAP continue avec une majorité de "seconds couteaux" mais que le président assure sa masse salariale contre ce risque, je dis bravo monsieur Riviére et j'applaudis bien fort et tant pis pour l'internationnal supplémentaire que je n'aurais pas...
 

colas

USAPiste sérieux
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Si on lit bien entre les lignes, il semblerait que l'USAP n'ai pas souscrit une telle assurance parce que trop onéreuse (environ le prix d'un internationnal sur une saison).

Je vais répondre à ton équation par une autre question : En tant que propriétaire de ta résidence, prendrais tu le risque de ne pas l'assurer afin de te payer chaque année du beau mobilier avec la somme ainsi "économisée"?Une année une belle cheminée, une autre un canapé en cuir etc...

Pour ma part, et en tant que (co)responsable du budget famillial, je te réponds : non!Un gestionnaire avisé ne recherchant que la perenité du club au plus haut niveau devrait en faire de même, du moins il me semble.

Un internationnal de plus ou de moins dans ton effectif, ne te feras pas passer de la onzième place à la première.

Ton raisonnement pourrais se justifier à la limite si tu avais la certitude que tes internationnaux soient toujours bons, disponibles et jamais blessés.

Si encore la police d'assurance se montait à l'équivalence du salaire annuel de 7 ou 8 internationnaux, le choix serait effectivement cornélien, mais vu le nombre et la durée des indisponibilités dans un effectif pro sur un exercice, le jeu n'en vaut pas la chandelle.

Je vais même aller plus loin; l'assurance sur la masse salariale d'un club de rugby professionnel devrait être un pré requis incontournable à sa participation dans un championnat professionnel!!

Par conséquent, si le recrutement de l'USAP continue avec une majorité de "seconds couteaux" mais que le président assure sa masse salariale contre ce risque, je dis bravo monsieur Riviére et j'applaudis bien fort et tant pis pour l'internationnal supplémentaire que je n'aurais pas...

Je ne parlais du coût d'1 international que pour expliquer que l’équilibre de gestion à obtenir entre l’assurance d'un risque et le moyen potentiel de satisfaire les clients avides de transferts et de noms rutilants devaient donner lieu à de lourds arbitrages (pour lesquels j'aurais du mal à avoir un avis aussi tranché que toi sans le moindre devis ou éléments de gestion circonstanciés). Étant donné la sinistralité en matière de blessure sportive je ne suis pas certain que ton raisonnement (et l'obligation morale d'assurance "pré-requise") corresponde à l'offre des compagnies d'assurance et/ou à la capacité contributive des sociétés sportives. Entre l'assurance d'un risque matériel familial et celui d'un acteur majeur du spectacle qui génère quasi-exclusivement le chiffre d’affaires d'une entreprise, j'espère que tu te mets à la place de l'assureur... Si tu veux continuer à raisonner, grand bien te fasse mais je ne suis pas certain que la gestion d'un club de sport et d'un budget à 15M€ se résume à tes observations outrées. Du reste tu oublies volontairement, ou pas, le fait que perdre deux internationaux représente une perte sportive mais aussi financière, avec l’indemnisation des mises à dispo. Il me semble pourtant que ça répond en partie à ton emportement initial qui condamnait nos faibles moyens. Perso je fais le calcul et deux internationaux à 1 300/jour pendant 7 semaines, ça pèse ! Mais s'il n'est pas certain que Guitoune et Lopez eut été sélectionnés, j'en conviens mais la probabilité était forte (de là à s'assurer contre le risque de non sélection...).
 
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