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Je N'aime Pas Qu'on Décide Pour Moi !

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Dieu du forum
Je n'aime pas qu'on décide pour moi !

Propos recueillis par Émilien VICENS

Contrairement à l’an passé, vous avez pu travailler avec votre groupe pendant tout l’été. Comment aborde-t-on cette deuxième saison ?

Je savais très bien en arrivant au cours de l’année dernière que c’était dans l’urgence. Là, il y a un peu plus de temps. Avec un groupe qui, à 80% a déjà travaillé sur des acquis. C’est un confort oui, mais en même temps dangereux. Les joueurs pensent qu’après un an de vécu, les efforts ne sont plus forcément nécessaires. Que ça va se faire tout seul. Il faut être vigilant, car c’est souvent ce qui arrive sur les deuxièmes saisons.

On a clairement senti un déclic en fin de saison dernière. S’agit-il de la touche Arlettaz ?

Il y a de la qualité dans ce groupe. Je crois qu’à partir du moment où les joueurs ont bien saisi le système d’ensemble, tout le monde était en osmose sur les trois, quatre derniers mois oui. Il n’y a pas de touche Patrick Arlettaz. Juste mes idées et ma façon de coacher, de voir le jeu.

Quelle est cette manière d’entraîner justement, votre philosophie de jeu ?

La principale philosophie est due au caractère du personnage souvent. Je n’aime pas que l’on décide pour moi. J’essaie d’inculquer à cette équipe qu’elle soit maîtresse et responsable de son destin. On met beaucoup l’accent sur la possession. Et en défense, on tente d’être les plus durs possible sur les deux, trois premiers temps de jeu. J’aime quand on a le ballon, j’aime quand on fait des choses. Je n’aime pas trop taper loin devant et attendre que l’autre équipe fasse des fautes. Je préfère provoquer.

Mesurez-vous les limites de votre style de jeu ?

En rugby de toute manière, dès que l’on prend un parti pris, il a des avantages et des inconvénients. En matière de dépense énergétique, le jeu que l’on fait est très prenant. Quand on a la possession, on est fatalement face à un certain déchet. Et en pratiquant une défense très agressive, on est enclin à parfois manquer des plaquages, faire des fautes. On ne peut pas rester neutre, sachant qu’aucun parti pris n’est sans risque. Nous les risques, on les connaît.

Le recrutement judicieux de cet été a-t-il permis de former un effectif plus équilibré ?

Oui, même si ce n’est pas tout à fait complet, ni encore le profil idéal. On manque un peu de quantité et de profondeur. Ce groupe a sinon besoin d’avoir encore un peu plus de vécu. Accumuler les joueurs d’expérience ne suffit pas. J’espère que la saison dernière va nous servir sur certains matchs, certains cycles. On aura des moments difficiles, avec des déceptions. Une saison est faite là-dessus. Il va falloir passer ces épreuves.

Peut-on dire que l’Usap est mature à l’aube de sa quatrième saison en Pro D2 ?

Mature, je ne me fais pas d’illusion, non. Plus mature, ça me suffirait pour cette année. On fera d’autres erreurs, auxquelles nous n’avons jamais été confrontées encore. C’est pour ça que la maturité est sans cesse en train d’évoluer. L’important, c’est de gommer les erreurs au fur et à mesure. J’espère que nous en sommes capables.

Pensez-vous au Top 14 ?

Non. Pour l’instant mon objectif premier, c’est de participer aux phases finales. De toute manière, il n’y a plus d’accession directe. Pour remonter, il faut fatalement participer aux phases finales. La première étape c’est celle-ci. Ça fait deux ans que l’Usap n’y participe pas. Et pour un club comme le nôtre, ce n’est pas admissible.


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Dernière édition:
On apprends dans un article du Midoll que le nombre d'abonnés sera en hausse cette saison de 10 à 15% , passant de 5500 la saison dernière aux alentours de 6300 .
" C'est la reconnaissance du travail fait , de la qualité de l'équipe et de la façon d'être sur le terrain " , d'après Patrick Arlettaz , qui ajoute : " Les joueurs se sont données le droit d'évoluer devant beaucoup de spectateurs . "
meilleure affluence du championnat de la saison passée , Perpignan devrait être au coude à coude avec Bayonne cette saison , qui enregistre quelques 6000 abonnés .
 
Dernière édition:
Autre article , Enzo Diaz .
EN PLEINE ASCENSION .


La belle mécanique commence à être huilée. Après une fin de saison tonitruante (quatre victoires dont trois bonifiées sur les cinq dernières rencontres) qui les aura vus échouer à deux points des demi-finales, Perpignan se présente pour ce nouvel exercice avec des certitudes et des envies. Des certitudes dont la première d’avoir trouvé une épine dorsale au sein de l’effectif ainsi qu’une cohésion. En prolongeant un grand nombre de ses cadres expérimentés, les Mailau, Mamea Lemalu, Strokosch, Piukala ainsi qu’une partie de la jeune garde catalane, les Ecochard, Brazo, Bachelier, Farnoux, Carbou, Chateau, Forletta, Selponi pour ne citer qu’eux, l’Usap a «fidélisé» sa confiance à un groupe homogène. En musclant aussi son pack avec les arrivées de Sione Tau, Berend Botha et Yassin Boutemanni tout en apportant de la mobilité avec Eru Shahn. Certes, il faudra faire sans la figure de proue Brice Mach mais des certitudes sont nées au cœur de la fin de l’hiver dernier. Elles font dire à l’aube d’une nouvelle saison au directeur sportif Christian Lanta que « l’état d’esprit est remarquable, sur la lancée de la fin de la saison. Nous sommes convaincus qu’il y a un vrai potentiel. Avec la cohésion et la stabilité, nous espérons en faire une très bonne équipe. Je crois que nous avons trouvé petit à petit nos marques dans le jeu en fin de saison dernière. Nous avons progressé, ce n’est plus la même dynamique. Il y a une vraie philosophie et un vrai projet de jeu, il faut valider tout ça » analyse l’expérimenté technicien qui compte sur la frustration de l’an passé pour faire franchir un cap à ses hommes.

L’ESPOIR D’UNE ÉVOLUTION

Il est vrai que l’Usap a fait plaisir à voir à ses exigeants supporters lors de la deuxième partie de saison. Avec 88 essais inscrits, elle a même terminé co-meilleure attaque du championnat, réaffirmant ses ambitions au travers d’un jeu tout sauf frileux. De quoi satisfaire le pragmatique président François Rivière qui a « a appris et compris deux choses: la relégation était le résultat de pleins de facteurs et pas uniquement la non-réussite sportive. Parmi lesquelles, les conditions d’entraînements, de préparation, des moyens apportés, de la concentration et de la cohésion d’équipe. L’ensemble de ces facteurs nous ont été défavorables. »

Avec le travail remarquable du trio Lanta-Arlettaz- Freshwater dont il pense le plus grand bien François Rivière s’est donc attelé à ses défaillances. Car c’est là l’autre nouveauté, une véritable révolution physique s’est produite cette saison du côté d’Aimé-Giral. Dans le sillage du nouveau trio de préparateurs, l’ancien ailier de la maison, passé par le XV de France notamment Laurent Arbo, son compère Marc Milhau passé par le Castres Olympique en même temps que lui entre2013 et2016 et Ange-François Costella, transfuge de l’équipe de football de l’Olympique Lyonnais, l’Usap a fait évoluer ses compétences.

Une volonté commune partagée par les dirigeants et le staff. Le président François Rivière, désireux de revoir le club phare des Pyrénées Orientales et du Roussillon en haut de l’affiche l’a compris: « Nos objectifs sont simples, il est que cette année nous soyons dans les premières places du championnat et que l’on soit sur le podium. Je ne peux pas donner un objectif de remontée absolue car on sait bien qu’il y a le facteur chance et le facteur aléa et à l’Usap il ne nous a pas toujours souri et été favorable dans le passé. Par contre compte tenu de notre budget à hauteur de 10millions, des moyens engagés avec un renforcement du nombre de partenaires (près de 300, et un renforcement de 300000euros, N.D.L.R) de la réorganisation du club, de l’investissement que l’on fait dans les joueurs, la préparation physique, dans les entraîneurs, dans les structures du club, je pense que l’on peut donner un objectif d’être dans les deux ou les trois premiers du championnat. »

Un discours que tempère quelque peu Christian Lanta qui a pour « objectif réaliste d’être dans les six » mais sait aussi que «rien n’est gagné dans un Pro D2 en pleine métamorphose. Cette année, nous n’aurons quasiment pas de coupure, ce sera un championnat continu, concentré. » poursuit le directeur sportif. Difficile de lui donner tort avec les six premières journées. Un bloc d’enfer qui permettra très vite de savoir si l’Usap du capitaine reconduit Lifemi Mafi est sur le bon chemin et si elle a enfin appris de ses erreurs passées. En avant!
 

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Merci mister @Carto pour toutes ces infos !
 
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